Le 31 août dernier, le préfet du département de Saraya a pris l’arrêté n⁰ 043/P.D./SRY, modifiant et remplaçant l’arrêté n° 033/P.D./SRY du 16 août 2016 portant création de commissions chargées du recrutement de la main-d’œuvre locale non qualifiée au niveau des communes du département de Saraya.
Dans le précédent arrêté, les commissions étaient présidées par des Chefs de village ou délégués de quartier faisant des Sous-Préfets des coordonnateurs. Ces derniers sont presque les adjoints de ces chefs de village. Une anomalie que l’autorité a voulu corriger, en y incluant aussi des femmes.
Le préfet a aussi décidé de l’implication du Pôle emploi, l’ANPEJ, l’Espace Sénégal Services, des organisations de femmes, jeunes…, mais aussi et surtout que la commission peut s’adjoindre toute autre personne de la communauté capable de contribuer à son bon fonctionnement.
Selon les dispositions de cet arrêté les commissions existantes (Sabodala, Khossanto, Bembou, Madina Baffé, Missirah Sirimana et Saraya) sont maintenues dans ces localités respectives. À l’exception de Saraya où la commission est présidée par le Préfet, les autres sont placées sous la présidence des Sous-Préfets.
Dès la publication de l’arrêté des voix se sont surtout levées pour surtout dénoncer la démarche qui aurait pu se faire de manière inclusive et participative. Il faut aussi relever qu’il aurait pu être accompagné d’un dispositif de communication et de large partage auprès des communautés. Parmi les opposants à l’arrêté, des organisations de la société civile, des élus et des jeunes. Si certains ont manifesté leur désapprobation par des points de presses, d’autres par des correspondances adressées à l’autorité, les jeunes de khossanto ont eux décidé de barrer l’accès à la principale voie d’accès à la mine de sabodala.
C’est ainsi que le 11 septembre 2023, un groupuscule de jeunes, à peine une dizaine, ont barré la route avec des pneus et des troncs d’arbres. Pendant plus de 4 tours d’horloge, le trafic fut complètement bloqué.
Une situation très male gérée !
Informé de la situation le commandant de la toute nouvelle brigade de khossanto se rendit sur les lieux. Selon les jeunes manifestants, le commandant de brigade “sans même chercher à comprendre , nous a demandé de libérer la route. Nous nous y sommes opposés. Il a voulu lui-même même enlever le barrage, on le lui en a empêché. Piqué par on ne sait quelle mouche il a dit à ses hommes de nous gazer avec des lacrymogènes. Et nous avons répliqué avec des jets de pierres. Malheureusement pour le commandant qui ne portait pas de masque, il a été la première victime des gaz et il a reçu des coups de pierre sur la tête. C’est ainsi, qu’il s’est blessé, et ses hommes se sont retirés pour appeler des renforts. Quand ils sont venus, ils se sont comportés comme s’ils étaient en guerre contre nous . Et les choses ont dégénéré. Ils ont tiré à balles réelles sur des civils désarmés. “ nous raconte un jeune présent au moment des faits. La suite on la connait , 02 jeunes ont perdu la vie, des familles dévastées à jamais.
N’est-il pas venu le temps pour nos FDS de faire leur mue?
Ce qui s’est passé à khossanto aurait pu être évité. Tout porte à croire que le commandant, qui est au service de sa communauté, aurait pu user de plus de tact et ramener les jeunes à la raison. Lors de son installation, le ministre des forces armées l’avait invité à cultiver, avec ces concitoyens, des rapports sains qui favorisent la bonne exécution du service. “Que la probité morale, l’honneur, l’humilité, le dévouement et la loyauté soient la boussole qui guide vos actions de tous les jours. Je vous demande aussi d’être toujours animés d’une haute conscience citoyenne pour accomplir votre devoir dans le strict respect des lois et règlements.” Avait-il alors conseillé.
Mais en voulant user de la force, il a mis le feu aux poudres. Ce qui s’est passé est symptomatique de ce qui se passe un partout dans le pays lors de banales manifestations qui finissent dans un bain de sang et de morts. En effet les opérations de maintien de l’ordre sont régulièrement accompagnées de pertes en vies humaines. N’est-il pas donc temps d’organiser les assises nationales des forces de l’ordre compte tenu des abus constatés ces dernières années et dans le but ultime de les réconcilier avec leur mission première qui est de servir les sénégalais.?
.
Les populations exigent une enquête, une vraie pas comme celle Mars 2021 où de juin 2023.
Le maire de la commune de khossanto, M. Mamady CISSOKHO frère d’une des victimes, exige une autopsie et demande que justice soit faite dans cette affaire. Il s'est adressé à la presse en qualité de porte-parole de sa famille et en qualité de maire, après avoir déposé les deux corps sans vie à la morgue de l'hôpital régional Amath Dansokho de Kédougou. Il a demandé à ce que les responsabilités soient situées pour que justice soit rendue dans cette affaire. Les
Populations demandent ainsi, qu’une enquête sérieuse et indépendante soit diligentée pour situer les responsabilités et édifier les sénégalais sur cette sordide histoire.
Elles espèrent pour une fois avoir un rapport d’enquête transparent qui sera rendu public.
Dans le précédent arrêté, les commissions étaient présidées par des Chefs de village ou délégués de quartier faisant des Sous-Préfets des coordonnateurs. Ces derniers sont presque les adjoints de ces chefs de village. Une anomalie que l’autorité a voulu corriger, en y incluant aussi des femmes.
Le préfet a aussi décidé de l’implication du Pôle emploi, l’ANPEJ, l’Espace Sénégal Services, des organisations de femmes, jeunes…, mais aussi et surtout que la commission peut s’adjoindre toute autre personne de la communauté capable de contribuer à son bon fonctionnement.
Selon les dispositions de cet arrêté les commissions existantes (Sabodala, Khossanto, Bembou, Madina Baffé, Missirah Sirimana et Saraya) sont maintenues dans ces localités respectives. À l’exception de Saraya où la commission est présidée par le Préfet, les autres sont placées sous la présidence des Sous-Préfets.
Dès la publication de l’arrêté des voix se sont surtout levées pour surtout dénoncer la démarche qui aurait pu se faire de manière inclusive et participative. Il faut aussi relever qu’il aurait pu être accompagné d’un dispositif de communication et de large partage auprès des communautés. Parmi les opposants à l’arrêté, des organisations de la société civile, des élus et des jeunes. Si certains ont manifesté leur désapprobation par des points de presses, d’autres par des correspondances adressées à l’autorité, les jeunes de khossanto ont eux décidé de barrer l’accès à la principale voie d’accès à la mine de sabodala.
C’est ainsi que le 11 septembre 2023, un groupuscule de jeunes, à peine une dizaine, ont barré la route avec des pneus et des troncs d’arbres. Pendant plus de 4 tours d’horloge, le trafic fut complètement bloqué.
Une situation très male gérée !
Informé de la situation le commandant de la toute nouvelle brigade de khossanto se rendit sur les lieux. Selon les jeunes manifestants, le commandant de brigade “sans même chercher à comprendre , nous a demandé de libérer la route. Nous nous y sommes opposés. Il a voulu lui-même même enlever le barrage, on le lui en a empêché. Piqué par on ne sait quelle mouche il a dit à ses hommes de nous gazer avec des lacrymogènes. Et nous avons répliqué avec des jets de pierres. Malheureusement pour le commandant qui ne portait pas de masque, il a été la première victime des gaz et il a reçu des coups de pierre sur la tête. C’est ainsi, qu’il s’est blessé, et ses hommes se sont retirés pour appeler des renforts. Quand ils sont venus, ils se sont comportés comme s’ils étaient en guerre contre nous . Et les choses ont dégénéré. Ils ont tiré à balles réelles sur des civils désarmés. “ nous raconte un jeune présent au moment des faits. La suite on la connait , 02 jeunes ont perdu la vie, des familles dévastées à jamais.
N’est-il pas venu le temps pour nos FDS de faire leur mue?
Ce qui s’est passé à khossanto aurait pu être évité. Tout porte à croire que le commandant, qui est au service de sa communauté, aurait pu user de plus de tact et ramener les jeunes à la raison. Lors de son installation, le ministre des forces armées l’avait invité à cultiver, avec ces concitoyens, des rapports sains qui favorisent la bonne exécution du service. “Que la probité morale, l’honneur, l’humilité, le dévouement et la loyauté soient la boussole qui guide vos actions de tous les jours. Je vous demande aussi d’être toujours animés d’une haute conscience citoyenne pour accomplir votre devoir dans le strict respect des lois et règlements.” Avait-il alors conseillé.
Mais en voulant user de la force, il a mis le feu aux poudres. Ce qui s’est passé est symptomatique de ce qui se passe un partout dans le pays lors de banales manifestations qui finissent dans un bain de sang et de morts. En effet les opérations de maintien de l’ordre sont régulièrement accompagnées de pertes en vies humaines. N’est-il pas donc temps d’organiser les assises nationales des forces de l’ordre compte tenu des abus constatés ces dernières années et dans le but ultime de les réconcilier avec leur mission première qui est de servir les sénégalais.?
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Les populations exigent une enquête, une vraie pas comme celle Mars 2021 où de juin 2023.
Le maire de la commune de khossanto, M. Mamady CISSOKHO frère d’une des victimes, exige une autopsie et demande que justice soit faite dans cette affaire. Il s'est adressé à la presse en qualité de porte-parole de sa famille et en qualité de maire, après avoir déposé les deux corps sans vie à la morgue de l'hôpital régional Amath Dansokho de Kédougou. Il a demandé à ce que les responsabilités soient situées pour que justice soit rendue dans cette affaire. Les
Populations demandent ainsi, qu’une enquête sérieuse et indépendante soit diligentée pour situer les responsabilités et édifier les sénégalais sur cette sordide histoire.
Elles espèrent pour une fois avoir un rapport d’enquête transparent qui sera rendu public.
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