« Ak ngoor a ngi ci waxu tay mingóok waxu démbu, jëffi tay mingóok jëffi démbu »
Personne ne saurait rester indifférent à la guerre larvée qui oppose si maladroitement deux anciens fils adoptifs car uniquement putatifs de Wade himself. L’espace médiatique national est depuis un certains pris en otage par Macky et Idi (le plus souvent par partisans interposés) où ils se lancent à qui mieux - mieux des boulets, des piques et autres insanités burlesques sans se soucier le moins du monde de la fine sensibilité, de la relative émotivité de leurs concitoyens. Ils nous manquent comme toujours de Respect. Ma conviction est que ces deux petits messieurs ont bien appris de leur mentor, de leur gourou ; le fameux « Maître Vade » comme disait toujours par ironie l’éloquent Agne Abdourahim aux temps de la splendeur du PS. Chez nos cousins Ivoiriens, on se serait écrié : « mais on est où là ? ».
Je disais un jour dans une contribution parue dans le journal Le Quotidien du que le Respect n’est pas forcément l’hypocrisie que nous mettons à baisser le regard et ou la voix devant nos aînés, la duplicité que nous entretenons dans la circonspection et la prudence face aux Institutions de toutes sortes, la fourberie que nous nous imposons pour nous rendre dociles et agréables afin de nous attirer les félicitations et autres faveurs de nos supérieurs, les impostures que nous épousons dans chaque situation afin de nous accaparer de l’attachement et du penchant de nos semblables ; il est tout simplement plus profond que l’ensemble de ces mues cupides et calculatrices. Le Respect, c’est mettre son prochain à sa place tant que l’on pense au droit légitime de s’arroger le meilleur pour soi-même. Le Respect disais-je, est donc le fait de penser continuellement - et en tout - à son prochain ; cet autre dont le regard rivé sur vous, scrute à chaque instant le reflet de votre conduite.
Il est indéniable que Idi comme Macky nous manquent de Respect ; ils nous prennent pour des demeurés parce que amnésiques et aphasiques. Ils oublient délibérément que le Grand Peuple du Sénégal les connaît largement abreuvés et suffisamment moulés par et ou dans les sources obscures d’un « Wadisme » des plus carnavalesques, des plus inféconds, des plus sardoniques et des plus outrageants pour l’écrasante majorité des Sénégalais que nous sommes. Ils seraient bons, ils seraient les meilleurs si Wade avait été bon, si Wade avait été le meilleur car comme le dit si bien le Wolof « loo doonul talibéem, doo doon sëriñam » ; autrement dit, l’on ne récite que les leçons que l’on a bien apprises ! Parce que justement, la Politique, l’action politique exclusivement menée pour le mieux être des populations, pour mieux s’exprimer, n’a pas besoin d usurpateurs, de pirates et de versatiles comme avec les « roy dàq » d’un leader à l’ego surdimensionné comme l’a été un Wade jusqu’ici.
La politique n’est pas un champ pour les gladiateurs, pour les mercenaires cupides et pour les arnaqueurs aux comportements bestiaires et bellicistes. Faire de la politique, c’est faire preuve d’éthique à toute épreuve, de moralité irréprochable, de probité intellectuelle face à toutes les tentations, de loyauté envers soi-même et envers ses concitoyens, de mesure face à la chose publique mais surtout d’équilibre dans le verbe et dans le geste afin d’épargner à la société les désagréments et les démons de la division. Autrement, elle (la politique) ne devient pas moins qu’une salace offense faite à l’intégrité morale des Sénégalais et des Sénégalaises !
Ceux qui espèrent occuper l’espace médiatique, le cœur des Sénégalais et des Sénégalaises et s’accaparer de leur vote massif par un tel comportement, veulent nous faire avaler leurs déloyautés, leurs trahisons et leurs reniements incessants des principes et des idéaux qui doivent gouverner toute action politique noble et constructive que l’on veut au seul bénéfice des hommes et de la cité.
Je disais déjà (contribution intitulée Les Grandes déchirures du Camp Libéral) et aujourd’hui je le répète : un homme politique est une icône, un miroir, une référence pour les principales composantes de la société (surtout pour les plus jeunes) qui puisent, dans son verbe et dans son geste, la source de leur inspiration, la caricature de leur modèle en vu de se forger un chemin sûr pour un avenir des plus prometteurs.
Faire de la politique, c’est agir convenablement sur les archétypes de comportements globaux de son peuple, c’est le (le peuple) façonner, le modeler et ensuite le placer sur une orbite, sur une trajectoire qui longe harmonieusement et ou épouse décemment les exaltants et solides pieux qui fondent et puis, soutiennent les vérités (éthique, déontologie et vertus cardinales) de la vie en commun faite, de solidarité agissante, de citoyenneté accomplie et de patriotisme avéré.
Ma conviction est que Mon Peuple a grandi, s’est réveillé et à largement mûri depuis le 23 Juin 2011 : il n’est plus à tout accepter mieux il n’accepte point qu’on l’enferme si bêtement dans ce futile terrain de lutte fratricide (ex frères libéraux), ce terreau nauséabond fait de mensonges, de coups bas, de piège et de trahisons. Le peuple Sénégalais refuse systématiquement de se coucher sur un lit aplati sur des hérésies, des retournements de veste et sur des changements de visages incessants et qui pue tel un compost fétide fabriqué de toute pièce pour alimenter aisément la glèbe du perpétuel reniement de ses principes, de ses convictions et le lieu privilégié pour se dédire (wax waxeet) au gré de ses intérêts du moment.
Aujourd’hui Macky se croit « l’homme qui doit faire partir Wade » ! Au même moment Idi se prend pour « l’homme qui a d »jà fait partir Wade » ! Que de prétentions leur répondra t-on ! Croyez – vous un seul instant que les Sénégalais qui ont honni à jamais Wade *l’omnipotent * se contenteraient –ils de ses vomissures ? Les wolofs nous ont appris que « mar naan du taxa naan póotit ».
J’invite mes compatriotes qui se disent des Républicains à bien méditer sur cette assertion. Et alors ils verront que l’action politique n’est pas seulement ruses, duplicités, trahisons, tergiversations et hypocrisies. Quand on se croit le plus intelligent d’entre les hommes de la cité, que l’on soit imbu de sa seule personne, que l’on soit fat et infatué par une bourrue et soudaine réussite socio politique, que l’on ne soit préoccupé que par ses seuls intérêts, les seuls intérêts de sa famille biologique ou d’emprunt, les seuls intérêts de ses partisans sectaires et exaltés, il est inéluctable que l’on se plante, que l’on se casse les dents sur les écueils du verdict implacable de vos concitoyens que votre attitude irrespectueuse à leur égard aura fini de vous opposer. En écoutant attentivement le fameux « LUI et MOI », on mesure tout le mépris que Wade et son clone appelé Idi (le principal auteur de cette monstruosité) ont pour le Peuple Sénégalais qu’ils prennent pour des sujets, mieux pour des marionnettes et pour des guignols prêts à tout accepter, à tout avaler venant justement de « Gorgui » et de « Ngorsi ».
Heureusement que nous ne sommes point amnésiques : la bataille de succession que se sont livrées Idi et Macky avant d’abdiquer tous les deux devant le vrai Prince, en l’occurrence Karim Wade, les disqualifie tous aux yeux des vertueux. Chacun d’entre eux crache aujourd’hui dans le plat où il a suffisamment puisé dans un passé encore trop récent. Macky, oublierait-il le temps de sa splendeur au sommet de l’Etat et du PDS quand il défendait devant la Nation avec tant d’hardiesse que son prédécesseur Idi était un voleur ? Oublie- t-il les instants tragiques et bouleversants où il mettait toute son énergie dans un complot visiblement planifié pour l’écarter définitivement du fameux sésame du « dauphinat » ? Oublie t-il qu’il est - par ricochet - à l’origine des déboires de Bara Tall et des milliers de pères de famille de son entreprise ? N’était-il pas ce charmant Premier Ministre tant loué et encensé par les libéraux parce qu’ayant eu la sublime baraka de traduire toutes les « belles idées » de Wade en « actes concrets » ? Celui qui nous disait les yeux dans les yeux que Wade est pour l’Afrique ce que Napoléon fut pour les Français, celui qui était arrivé à manquer de respect au Grand Maodo dont il doutât même de sa carrure d’Homme d’Etat pour uniquement défendre un Wade infaillible, celui qui, pour le pouvoir et la cause de son maître hors du commun (selon les idolâtres dont il fut partie pendant 8 bonnes années) a eu le culot de voter par la force et au mépris de la loi sans pièce d’indentification, celui qui soutient mordus que les 7 milliards de Taiwan ont été bien distribués selon les « règles admises » parce que édictées par l’infaillible Wade en oubliant délibérément que les finances publiques – pour une gestion dite saine - passent et repassent sous le contrôle du Peuple par le biais de ses Représentants (Assemblée Nationale et Sénat) ; celui là même, a t – il le droit d’agiter à tout vent un mouchoir blanc pour clamer sa « virginité », sa probité et son innocence ? Un mouchoir blanc enfoui jusqu’au fond du cambouis libéral ou de la boue wadienne ne peut plus se prévaloir de sa couleur immaculée. Un ange n’est pas un démon et vice – versa. Le fait d’avoir pronostiqué tôt ce que tout le monde savait déjà (la pétarade de Bennoo) n’est qu’une simple gageure sans aucun mérite. Les hypocrites qui avancent celés seront forcément démasqués par Dieu et par leurs semblables : la docilité servile dont vous avez preuve (en acceptant tout venant des Wade) pour mieux arriver à vos fins est la même que vous vous voulez employer avec le citoyen lambda pour passer pour un saint.
La politique politicienne qui consiste à se présenter aux yeux de l’opinion comme une victime du système libéral, de son chef et de sa famille biologique ne passe pas. Les bourreaux impitoyables et les prédateurs inflexibles d’hier ne peuvent pas aujourd’hui trouver grâce aussi facilement à nos yeux. Le né pauvre et aujourd’hui riche en milliards (Idi) et l’hilare anonyme d’hier devenu VIP grâce au culte ou le goût prononcé pour la médiocrité du Vieux monarque (Macky) ne nous émeuvent point : on a fini de reléguer au simple rang de rabatteurs, de baladins, de virtuoses de la haute voltige, de l’inconstance, de l’infidélité, de la prostitution et du cynisme politico intellectuels.
Les politiciens que vous êtes, auraient dus comprendre que sous nos cieux, il y a un fossé sans commune mesure entre le partisan aveugle et obnubilé et l’électeur réfléchi par rapport à la seule et bonne marche du pays. Et que le peuple, aujourd’hui plus mûr que jamais dans son écrasante majorité grâce à la naissance et à l’épanouissement du NTS, ne votera en 2012 ni les partis politiques, ni les idéologies mais plutôt les personnes en tant que Ëtre moral, en tant que Être Intégral (un homme qui ne se désagrège pas suivant ses intérêts égoïstes et cupides du moment) capable de susciter l’espoir.
On ne sort pas du néant pour faire le Messie politique. L’homme ne vaut, n’inspire confiance que par ses antécédents : c’est pourquoi l’on parle de récidiviste en droit pénal. Votre compagnonnage avec Wade ne plaide point en votre faveur car les Sénégalais ne vous ont entendu s’égosiller sur la dévolution monarchique et sur le viol répété de notre charte fondamentale qu’une fois écarté des délices du pouvoir. Avant vos disgrâces successives Wade ne jouait-il pas encore au monarque constitutionnel ? Ne violait-on pas impunément la Constitution que l’on faisait modeler et remodeler à des fins propres ? Nos finances publiques n’étaient-elles pas encore pillées à force de détournements impunis ? La corruption ne gangrenait-elle pas encore le sommet de l’Etat ? Notre foncier national n’était-il pas encore bradé ? Ne se trompait-on pas encore de priorités dans la conduite des affaires des hommes et de la cité ? Nos parents du monde rural ne bradaient-ils pas leurs récoltes faute d’un bon système de commercialisation ? La jeunesse, par pur désespoir, ne se ruait-elle pas encore sur les vagues meurtrières de l’océan pour l’hypothétique Eldorado occidental ? Les inondations et les délestages n’étaient-ils pas encore au rendez-vous de notre quotidien ombrageux ? Le fils biologique du Président n’était-il pas aussi balèze de ses responsabilités au sommet de l’Etat et qui lui confèrent un droit de regard sur tout ? La vision « éclairée » du Chef de l’Etat n’était-elle pas encore louable jusqu'au blasphème ?
Vous vous battez pour quoi ? Pour la posture du Quatrième Président de notre Pays ? L’électorat sénégalais ne s’offrira jamais à vous comme une tribune adéquate pour vos bagarres entre Libéraux en perte de repères ; il ne constituera pas aussi un refuge, un réceptacle où vous pourrez expérimenter sans coup péril vos ruses politico politiciennes afin de berner, de mystifier et d’endormir un peuple déjà debout. Les Sénégalais ne sont ni amnésiques ni suicidaires.
Croyez-vous que nous soyons au Sénégal assez imprudents pour vous laisser réciter, à notre détriment, les fades leçons que vous avez apprises auprès de votre mentor Wade le Gourou, le Président qu’un accident de l’histoire nous a imposé depuis un peu plus de dix ans ?
Amadou Fall Enseignant à GUINGUINEO
TEL : 775457544/766887279
Zemaria64@yahoo.fr/zemazia64@hotmail.fr
Personne ne saurait rester indifférent à la guerre larvée qui oppose si maladroitement deux anciens fils adoptifs car uniquement putatifs de Wade himself. L’espace médiatique national est depuis un certains pris en otage par Macky et Idi (le plus souvent par partisans interposés) où ils se lancent à qui mieux - mieux des boulets, des piques et autres insanités burlesques sans se soucier le moins du monde de la fine sensibilité, de la relative émotivité de leurs concitoyens. Ils nous manquent comme toujours de Respect. Ma conviction est que ces deux petits messieurs ont bien appris de leur mentor, de leur gourou ; le fameux « Maître Vade » comme disait toujours par ironie l’éloquent Agne Abdourahim aux temps de la splendeur du PS. Chez nos cousins Ivoiriens, on se serait écrié : « mais on est où là ? ».
Je disais un jour dans une contribution parue dans le journal Le Quotidien du que le Respect n’est pas forcément l’hypocrisie que nous mettons à baisser le regard et ou la voix devant nos aînés, la duplicité que nous entretenons dans la circonspection et la prudence face aux Institutions de toutes sortes, la fourberie que nous nous imposons pour nous rendre dociles et agréables afin de nous attirer les félicitations et autres faveurs de nos supérieurs, les impostures que nous épousons dans chaque situation afin de nous accaparer de l’attachement et du penchant de nos semblables ; il est tout simplement plus profond que l’ensemble de ces mues cupides et calculatrices. Le Respect, c’est mettre son prochain à sa place tant que l’on pense au droit légitime de s’arroger le meilleur pour soi-même. Le Respect disais-je, est donc le fait de penser continuellement - et en tout - à son prochain ; cet autre dont le regard rivé sur vous, scrute à chaque instant le reflet de votre conduite.
Il est indéniable que Idi comme Macky nous manquent de Respect ; ils nous prennent pour des demeurés parce que amnésiques et aphasiques. Ils oublient délibérément que le Grand Peuple du Sénégal les connaît largement abreuvés et suffisamment moulés par et ou dans les sources obscures d’un « Wadisme » des plus carnavalesques, des plus inféconds, des plus sardoniques et des plus outrageants pour l’écrasante majorité des Sénégalais que nous sommes. Ils seraient bons, ils seraient les meilleurs si Wade avait été bon, si Wade avait été le meilleur car comme le dit si bien le Wolof « loo doonul talibéem, doo doon sëriñam » ; autrement dit, l’on ne récite que les leçons que l’on a bien apprises ! Parce que justement, la Politique, l’action politique exclusivement menée pour le mieux être des populations, pour mieux s’exprimer, n’a pas besoin d usurpateurs, de pirates et de versatiles comme avec les « roy dàq » d’un leader à l’ego surdimensionné comme l’a été un Wade jusqu’ici.
La politique n’est pas un champ pour les gladiateurs, pour les mercenaires cupides et pour les arnaqueurs aux comportements bestiaires et bellicistes. Faire de la politique, c’est faire preuve d’éthique à toute épreuve, de moralité irréprochable, de probité intellectuelle face à toutes les tentations, de loyauté envers soi-même et envers ses concitoyens, de mesure face à la chose publique mais surtout d’équilibre dans le verbe et dans le geste afin d’épargner à la société les désagréments et les démons de la division. Autrement, elle (la politique) ne devient pas moins qu’une salace offense faite à l’intégrité morale des Sénégalais et des Sénégalaises !
Ceux qui espèrent occuper l’espace médiatique, le cœur des Sénégalais et des Sénégalaises et s’accaparer de leur vote massif par un tel comportement, veulent nous faire avaler leurs déloyautés, leurs trahisons et leurs reniements incessants des principes et des idéaux qui doivent gouverner toute action politique noble et constructive que l’on veut au seul bénéfice des hommes et de la cité.
Je disais déjà (contribution intitulée Les Grandes déchirures du Camp Libéral) et aujourd’hui je le répète : un homme politique est une icône, un miroir, une référence pour les principales composantes de la société (surtout pour les plus jeunes) qui puisent, dans son verbe et dans son geste, la source de leur inspiration, la caricature de leur modèle en vu de se forger un chemin sûr pour un avenir des plus prometteurs.
Faire de la politique, c’est agir convenablement sur les archétypes de comportements globaux de son peuple, c’est le (le peuple) façonner, le modeler et ensuite le placer sur une orbite, sur une trajectoire qui longe harmonieusement et ou épouse décemment les exaltants et solides pieux qui fondent et puis, soutiennent les vérités (éthique, déontologie et vertus cardinales) de la vie en commun faite, de solidarité agissante, de citoyenneté accomplie et de patriotisme avéré.
Ma conviction est que Mon Peuple a grandi, s’est réveillé et à largement mûri depuis le 23 Juin 2011 : il n’est plus à tout accepter mieux il n’accepte point qu’on l’enferme si bêtement dans ce futile terrain de lutte fratricide (ex frères libéraux), ce terreau nauséabond fait de mensonges, de coups bas, de piège et de trahisons. Le peuple Sénégalais refuse systématiquement de se coucher sur un lit aplati sur des hérésies, des retournements de veste et sur des changements de visages incessants et qui pue tel un compost fétide fabriqué de toute pièce pour alimenter aisément la glèbe du perpétuel reniement de ses principes, de ses convictions et le lieu privilégié pour se dédire (wax waxeet) au gré de ses intérêts du moment.
Aujourd’hui Macky se croit « l’homme qui doit faire partir Wade » ! Au même moment Idi se prend pour « l’homme qui a d »jà fait partir Wade » ! Que de prétentions leur répondra t-on ! Croyez – vous un seul instant que les Sénégalais qui ont honni à jamais Wade *l’omnipotent * se contenteraient –ils de ses vomissures ? Les wolofs nous ont appris que « mar naan du taxa naan póotit ».
J’invite mes compatriotes qui se disent des Républicains à bien méditer sur cette assertion. Et alors ils verront que l’action politique n’est pas seulement ruses, duplicités, trahisons, tergiversations et hypocrisies. Quand on se croit le plus intelligent d’entre les hommes de la cité, que l’on soit imbu de sa seule personne, que l’on soit fat et infatué par une bourrue et soudaine réussite socio politique, que l’on ne soit préoccupé que par ses seuls intérêts, les seuls intérêts de sa famille biologique ou d’emprunt, les seuls intérêts de ses partisans sectaires et exaltés, il est inéluctable que l’on se plante, que l’on se casse les dents sur les écueils du verdict implacable de vos concitoyens que votre attitude irrespectueuse à leur égard aura fini de vous opposer. En écoutant attentivement le fameux « LUI et MOI », on mesure tout le mépris que Wade et son clone appelé Idi (le principal auteur de cette monstruosité) ont pour le Peuple Sénégalais qu’ils prennent pour des sujets, mieux pour des marionnettes et pour des guignols prêts à tout accepter, à tout avaler venant justement de « Gorgui » et de « Ngorsi ».
Heureusement que nous ne sommes point amnésiques : la bataille de succession que se sont livrées Idi et Macky avant d’abdiquer tous les deux devant le vrai Prince, en l’occurrence Karim Wade, les disqualifie tous aux yeux des vertueux. Chacun d’entre eux crache aujourd’hui dans le plat où il a suffisamment puisé dans un passé encore trop récent. Macky, oublierait-il le temps de sa splendeur au sommet de l’Etat et du PDS quand il défendait devant la Nation avec tant d’hardiesse que son prédécesseur Idi était un voleur ? Oublie- t-il les instants tragiques et bouleversants où il mettait toute son énergie dans un complot visiblement planifié pour l’écarter définitivement du fameux sésame du « dauphinat » ? Oublie t-il qu’il est - par ricochet - à l’origine des déboires de Bara Tall et des milliers de pères de famille de son entreprise ? N’était-il pas ce charmant Premier Ministre tant loué et encensé par les libéraux parce qu’ayant eu la sublime baraka de traduire toutes les « belles idées » de Wade en « actes concrets » ? Celui qui nous disait les yeux dans les yeux que Wade est pour l’Afrique ce que Napoléon fut pour les Français, celui qui était arrivé à manquer de respect au Grand Maodo dont il doutât même de sa carrure d’Homme d’Etat pour uniquement défendre un Wade infaillible, celui qui, pour le pouvoir et la cause de son maître hors du commun (selon les idolâtres dont il fut partie pendant 8 bonnes années) a eu le culot de voter par la force et au mépris de la loi sans pièce d’indentification, celui qui soutient mordus que les 7 milliards de Taiwan ont été bien distribués selon les « règles admises » parce que édictées par l’infaillible Wade en oubliant délibérément que les finances publiques – pour une gestion dite saine - passent et repassent sous le contrôle du Peuple par le biais de ses Représentants (Assemblée Nationale et Sénat) ; celui là même, a t – il le droit d’agiter à tout vent un mouchoir blanc pour clamer sa « virginité », sa probité et son innocence ? Un mouchoir blanc enfoui jusqu’au fond du cambouis libéral ou de la boue wadienne ne peut plus se prévaloir de sa couleur immaculée. Un ange n’est pas un démon et vice – versa. Le fait d’avoir pronostiqué tôt ce que tout le monde savait déjà (la pétarade de Bennoo) n’est qu’une simple gageure sans aucun mérite. Les hypocrites qui avancent celés seront forcément démasqués par Dieu et par leurs semblables : la docilité servile dont vous avez preuve (en acceptant tout venant des Wade) pour mieux arriver à vos fins est la même que vous vous voulez employer avec le citoyen lambda pour passer pour un saint.
La politique politicienne qui consiste à se présenter aux yeux de l’opinion comme une victime du système libéral, de son chef et de sa famille biologique ne passe pas. Les bourreaux impitoyables et les prédateurs inflexibles d’hier ne peuvent pas aujourd’hui trouver grâce aussi facilement à nos yeux. Le né pauvre et aujourd’hui riche en milliards (Idi) et l’hilare anonyme d’hier devenu VIP grâce au culte ou le goût prononcé pour la médiocrité du Vieux monarque (Macky) ne nous émeuvent point : on a fini de reléguer au simple rang de rabatteurs, de baladins, de virtuoses de la haute voltige, de l’inconstance, de l’infidélité, de la prostitution et du cynisme politico intellectuels.
Les politiciens que vous êtes, auraient dus comprendre que sous nos cieux, il y a un fossé sans commune mesure entre le partisan aveugle et obnubilé et l’électeur réfléchi par rapport à la seule et bonne marche du pays. Et que le peuple, aujourd’hui plus mûr que jamais dans son écrasante majorité grâce à la naissance et à l’épanouissement du NTS, ne votera en 2012 ni les partis politiques, ni les idéologies mais plutôt les personnes en tant que Ëtre moral, en tant que Être Intégral (un homme qui ne se désagrège pas suivant ses intérêts égoïstes et cupides du moment) capable de susciter l’espoir.
On ne sort pas du néant pour faire le Messie politique. L’homme ne vaut, n’inspire confiance que par ses antécédents : c’est pourquoi l’on parle de récidiviste en droit pénal. Votre compagnonnage avec Wade ne plaide point en votre faveur car les Sénégalais ne vous ont entendu s’égosiller sur la dévolution monarchique et sur le viol répété de notre charte fondamentale qu’une fois écarté des délices du pouvoir. Avant vos disgrâces successives Wade ne jouait-il pas encore au monarque constitutionnel ? Ne violait-on pas impunément la Constitution que l’on faisait modeler et remodeler à des fins propres ? Nos finances publiques n’étaient-elles pas encore pillées à force de détournements impunis ? La corruption ne gangrenait-elle pas encore le sommet de l’Etat ? Notre foncier national n’était-il pas encore bradé ? Ne se trompait-on pas encore de priorités dans la conduite des affaires des hommes et de la cité ? Nos parents du monde rural ne bradaient-ils pas leurs récoltes faute d’un bon système de commercialisation ? La jeunesse, par pur désespoir, ne se ruait-elle pas encore sur les vagues meurtrières de l’océan pour l’hypothétique Eldorado occidental ? Les inondations et les délestages n’étaient-ils pas encore au rendez-vous de notre quotidien ombrageux ? Le fils biologique du Président n’était-il pas aussi balèze de ses responsabilités au sommet de l’Etat et qui lui confèrent un droit de regard sur tout ? La vision « éclairée » du Chef de l’Etat n’était-elle pas encore louable jusqu'au blasphème ?
Vous vous battez pour quoi ? Pour la posture du Quatrième Président de notre Pays ? L’électorat sénégalais ne s’offrira jamais à vous comme une tribune adéquate pour vos bagarres entre Libéraux en perte de repères ; il ne constituera pas aussi un refuge, un réceptacle où vous pourrez expérimenter sans coup péril vos ruses politico politiciennes afin de berner, de mystifier et d’endormir un peuple déjà debout. Les Sénégalais ne sont ni amnésiques ni suicidaires.
Croyez-vous que nous soyons au Sénégal assez imprudents pour vous laisser réciter, à notre détriment, les fades leçons que vous avez apprises auprès de votre mentor Wade le Gourou, le Président qu’un accident de l’histoire nous a imposé depuis un peu plus de dix ans ?
Amadou Fall Enseignant à GUINGUINEO
TEL : 775457544/766887279
Zemaria64@yahoo.fr/zemazia64@hotmail.fr
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