‘’MIEUX VAUT PREVENIR QUE GUERRIR’’
‘’Prevent is better than a cure’’
L’histoire de l’humanité est là pour témoigner que dans toutes les civilisations, le pouvoir politique est le régulateur primordial de la paix civile. Et ce d’autant plus que ce pouvoir tire cette importance vitale à son double rôle de mise en lien et de perception de sens d’activités humaines.
Dans cette portée, le pouvoir politique a une prédisposition de mobilisation collective des citoyens, qui à un moment historique de l’évolution des enjeux et des défis prennent la mesure de la chose pour faire face à la violence dont ils sont victimes.
La candidature de Wade pour la présidentielle de 2012 constitue sans précédent une menace grave de la paix civile au Sénégal.
Après s’être désisté face à la détermination des manifestants manifestions du 23 juin 2011, désormais le Président Wade s’entête à utiliser des moyens de pressions populistes pour faire valoir sa candidature (meeting VDN, invitation de constitutionnalistes étrangers, inauguration tout azimut à l’intérieur du pays, préparation de meeting d’investiture courant décembre 2011,…).
Aucun marabout, ni aucun magicien ne pourra mesurer par anticipation le degré de cette catastrophe qui se pointe à l‘horizon. Toute la population sénégalaise, les divers acteurs et observateurs de la vie politique de notre pays s’inquiètent d’une crise et souhaitent connaître un dénouement heureux de cette situation.
Ni des déclarations de poursuites judiciaires, ni des propos hostiles contre Karim Wade ne feront reculer Wade à renoncer à sa candidature.
Pour rappel, le Ministre Conseiller à la Présidence de la République, Sérigne Mbacké Ndiaye, avait lancé comme un pavé dans la marre à l’endroit de ses amis du pouvoir, en déclarant ‘’ beaucoup de responsables de l’actuel régime pourraient être conduits en prison, si le Président Wade venait à perdre la présidentielle de 2012…’’. Le Sénégal peut et doit tirer beaucoup d’enseignements sur ce qui s’est passé en Côte d’Ivoire (3000 morts) après le scrutin de novembre 2011. Malgré la forte mobilisation de la communauté internationale avant et après le scrutin présidentiel, ce pays n’arrive toujours pas, à se remettre de cette période sombre de son histoire.
Dans cette hypothèse, comme d’autres patriotes sénégalais et amis du Sénégal, Macky Sall a choisi d’être acteur de l’histoire de notre pays et non un observateur passif. C’est le sens qu’il donne à son combat politique depuis plus de 20 ans en prônant des valeurs humaines et sénégalaises tels que le ‘’soutoura’’, le ‘’jom’’, le ‘’yaar ak tengin’’ afin de trouver une solution de compromis par la voie de l’ouverture d’un dialogue, avant que cela ne soit trop tard.
C’est tout le sens qu’il faut donner à l’interview de Macky Sall de 3 pages, parue dans le magazine ‘’jeune Afrique’’ N° 2656. Dans cette interview, Macky Sall en tant que candidat favori à l’élection présidentielle de 2012 (selon les sondages depuis 2 ans), qui prend de la hauteur pour rassurer Wade, sa famille, les sénégalais et toute la communauté internationale afin d’éloigner les menaces qui pèsent sous le ciel du Sénégal. Et ceci, dans le seul but de dissuader la radicalisation de Wade à 2 mois de l’élection de février 2012.
Dès lors, les propos de Macky Sall relatifs à Karim Wade parus dans ce même magazine de ‘’jeune Afrique’’ ne sauraient souffrir d’aucune ambiguïté sauf pour ceux qui sont très loin de la réalité et qui se sont lancés dans une entreprise de destruction et de diabolisation d’un homme de vertu et de valeur. Cette sortie de Macky est à mettre au crédit d’un homme d’état qui propose une voie qui peut être salutaire pour notre nation, c’est-à-dire, l’apaisement du climat social dans une période préélectorale.
Je suis désolé le Sénégal à feu et à sang, on ne verra ni Idrissa Seck qui est inscrit aux abonnés absents de toutes les grandes manifestations publiques de l’opposition, encore moins Souleymane Jules Diop (parole, parole et parole…we need act !!!) bien au ‘’chaud’’ dans son Canada, toujours flanqué de body-guards même en période de paix (« je l’ai vu de mes propres yeux, walay - dixit mon cousin Saloum, Saloum» à Frankfurt.
Et c’est fort de cet état d’esprit, que la paix en Casamance est un volet extrêmement important du programme de la coalition Macky2012, parce que le Sénégal a payé un tribut très lourd de cette situation depuis prés de 30 ans. Beaucoup de sang a été versé et les habitants de cette belle région continuent de souffrir de ce conflit.
Amadou Diallo Beauvais
Chargé des relations extérieures Apr - France
Coordonnateur Adjoint CCR-France
‘’Prevent is better than a cure’’
L’histoire de l’humanité est là pour témoigner que dans toutes les civilisations, le pouvoir politique est le régulateur primordial de la paix civile. Et ce d’autant plus que ce pouvoir tire cette importance vitale à son double rôle de mise en lien et de perception de sens d’activités humaines.
Dans cette portée, le pouvoir politique a une prédisposition de mobilisation collective des citoyens, qui à un moment historique de l’évolution des enjeux et des défis prennent la mesure de la chose pour faire face à la violence dont ils sont victimes.
La candidature de Wade pour la présidentielle de 2012 constitue sans précédent une menace grave de la paix civile au Sénégal.
Après s’être désisté face à la détermination des manifestants manifestions du 23 juin 2011, désormais le Président Wade s’entête à utiliser des moyens de pressions populistes pour faire valoir sa candidature (meeting VDN, invitation de constitutionnalistes étrangers, inauguration tout azimut à l’intérieur du pays, préparation de meeting d’investiture courant décembre 2011,…).
Aucun marabout, ni aucun magicien ne pourra mesurer par anticipation le degré de cette catastrophe qui se pointe à l‘horizon. Toute la population sénégalaise, les divers acteurs et observateurs de la vie politique de notre pays s’inquiètent d’une crise et souhaitent connaître un dénouement heureux de cette situation.
Ni des déclarations de poursuites judiciaires, ni des propos hostiles contre Karim Wade ne feront reculer Wade à renoncer à sa candidature.
Pour rappel, le Ministre Conseiller à la Présidence de la République, Sérigne Mbacké Ndiaye, avait lancé comme un pavé dans la marre à l’endroit de ses amis du pouvoir, en déclarant ‘’ beaucoup de responsables de l’actuel régime pourraient être conduits en prison, si le Président Wade venait à perdre la présidentielle de 2012…’’. Le Sénégal peut et doit tirer beaucoup d’enseignements sur ce qui s’est passé en Côte d’Ivoire (3000 morts) après le scrutin de novembre 2011. Malgré la forte mobilisation de la communauté internationale avant et après le scrutin présidentiel, ce pays n’arrive toujours pas, à se remettre de cette période sombre de son histoire.
Dans cette hypothèse, comme d’autres patriotes sénégalais et amis du Sénégal, Macky Sall a choisi d’être acteur de l’histoire de notre pays et non un observateur passif. C’est le sens qu’il donne à son combat politique depuis plus de 20 ans en prônant des valeurs humaines et sénégalaises tels que le ‘’soutoura’’, le ‘’jom’’, le ‘’yaar ak tengin’’ afin de trouver une solution de compromis par la voie de l’ouverture d’un dialogue, avant que cela ne soit trop tard.
C’est tout le sens qu’il faut donner à l’interview de Macky Sall de 3 pages, parue dans le magazine ‘’jeune Afrique’’ N° 2656. Dans cette interview, Macky Sall en tant que candidat favori à l’élection présidentielle de 2012 (selon les sondages depuis 2 ans), qui prend de la hauteur pour rassurer Wade, sa famille, les sénégalais et toute la communauté internationale afin d’éloigner les menaces qui pèsent sous le ciel du Sénégal. Et ceci, dans le seul but de dissuader la radicalisation de Wade à 2 mois de l’élection de février 2012.
Dès lors, les propos de Macky Sall relatifs à Karim Wade parus dans ce même magazine de ‘’jeune Afrique’’ ne sauraient souffrir d’aucune ambiguïté sauf pour ceux qui sont très loin de la réalité et qui se sont lancés dans une entreprise de destruction et de diabolisation d’un homme de vertu et de valeur. Cette sortie de Macky est à mettre au crédit d’un homme d’état qui propose une voie qui peut être salutaire pour notre nation, c’est-à-dire, l’apaisement du climat social dans une période préélectorale.
Je suis désolé le Sénégal à feu et à sang, on ne verra ni Idrissa Seck qui est inscrit aux abonnés absents de toutes les grandes manifestations publiques de l’opposition, encore moins Souleymane Jules Diop (parole, parole et parole…we need act !!!) bien au ‘’chaud’’ dans son Canada, toujours flanqué de body-guards même en période de paix (« je l’ai vu de mes propres yeux, walay - dixit mon cousin Saloum, Saloum» à Frankfurt.
Et c’est fort de cet état d’esprit, que la paix en Casamance est un volet extrêmement important du programme de la coalition Macky2012, parce que le Sénégal a payé un tribut très lourd de cette situation depuis prés de 30 ans. Beaucoup de sang a été versé et les habitants de cette belle région continuent de souffrir de ce conflit.
Amadou Diallo Beauvais
Chargé des relations extérieures Apr - France
Coordonnateur Adjoint CCR-France
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