Ma Vision pour le Sénégal, La Clé du Salut. (Talla Sylla)


Ma Vision pour le Sénégal, La Clé du Salut. (Talla Sylla)
« Dans l’histoire d’un pays, il sonne toujours, en effet, une heure grave entre toutes et qui fait se dresser d’un même élan, irrésistible et enthousiaste, tous les fils d’un peuple ; parce que la terre des aïeux est en danger ; parce que la vague de honte qui monte risque d’éclabousser le front des générations mortes, vivantes et à venir. ». Cette citation en date de 1958 n’a pas pris une ride.

Le Président Majhemout DIOP et bien d'autres grandes figures de notre patrimoine religieux, politique et social, emblèmes et ciment de nos vertus religieuses et de nos valeurs républicaines, qui ont fini de s’acquitter de la noble mission qu’ils s’étaient assignés au profit de notre pays, nous placent ainsi devant nos responsabilités et nous exhortent à perpétuer leur œuvre, en continuant leur mission.

Nous avons le devoir moral et historique de préserver le legs des anciens aussi bien que l’héritage des générations futures.

Devant une telle perspective, la prochaine élection présidentielle ne peut pas et ne doit pas se réduire à une bataille d’égos dont seul le Sénégal pâtirait.

TOUT nous force à inscrire à l’ordre du jour des prochaines échéances les doléances véritables du peuple sénégalais.

Il faut et il suffit d’être solidaire et sincère avec le peuple sénégalais qui a vécu et vit beaucoup d’épreuves et de frustrations.

Mon intime conviction est que nous ne pouvons, nous ne devons pas limiter nos ambitions à conquérir et garder un pouvoir, fut-il le plus important de tous.

Notre pays attend un dirigeant respectueux des institutions, probe et capable d’organiser et de respecter les règles du jeu démocratique.

Un dirigeant solidaire à l’écoute du peuple et de ses souffrances qui entendra, enfin, ses appels de détresse, son aspiration légitime à la VIE!

J'ai déjà entendu et compris ces cris de silence qui submergent les bruits de notre histoire commune.

Cette prise de conscience commande de partager avec les Sénégalais une vision fondée sur des principes éthiques et valeurs morales ayant vocation à satisfaire la demande sociale.

Nous devons et pouvons opposer l'Espoir à la détresse en faisant porter toutes les initiatives de l'Etat par l'engrenage vertueux du caractère sacré du Peuple sénégalais et de l'intérêt suprême du Sénégal et de l'Afrique.

Dans cette perspective, la réforme des Institutions de notre pays est un préalable indispensable. En effet, il est impératif de:

· Rééquilibrer les pouvoirs pour un meilleur fonctionnement du régime politique;

· Renforcer l’indépendance et les moyens de la Justice et des corps de contrôle;

· Rendre le pouvoir aux citoyens en ouvrant la politique à de nouveaux acteurs.

Le programme de mettre enfin le Sénégal sur un réel et salutaire sentier de développement ne se déclinera plus en « Grands Projets du Chef de l'Etat » mais s'inspirera fondamentalement des priorités du Peuple sénégalais, à court et moyen termes.

Notre ambition n'est pas de réduire mais d'éradiquer la gangrène de la pauvreté!

"Les masses ne suivront que pour des choses précises et palpables. Elles veulent manger mieux, se loger mieux, se vêtir mieux, se soigner mieux et s'instruire davantage." martelait encore et toujours le Doyen Majh.

Nous disons: Yokku Ba Yeek Ko!

Dans un pays fortement dominé par le monde rural, il faut tenir compte de cette base sociale économique en dirigeant les efforts de développement vers l'Agriculture.

Le triptyque augmentation, diversification et transformation de notre production agricole accompagnera la transition d’une agriculture de type familial à une agriculture industrielle assurant au Sénégal la sécurité alimentaire et aux agriculteurs un revenu monétaire conséquent. Cela rend nécessaire la déconnexion de notre production agricole des aléas climatiques, l’accentuation de la productivité du secteur et l'orientation de nos unités techniques de transformation agricole vers les zones à fort potentiel de production comme la Casamance et la Vallée du Fleuve Sénégal.

Pour mettre l'économie sénégalaise sur un sentier de croissance qui profite à toute la population, il faut ainsi soutenir l'industrialisation rurale qui doit être développée à partir d'une politique d'appui à l'émergence de PME et PMI agricoles. Celle-ci sera accompagnée d'une bonne politique de formation aux métiers de l'agriculture permettant d'intégrer les marchés internationaux avec une priorité pour ceux sous régional et régional.

A partir de ce constat, il ne peut y avoir d'approche séparée de l'Industrie. Il faut concevoir l'Industrie comme une industrialisation qui est un processus de transformation qui va concerner les potentialités agricoles dont nous disposons.

L’Etat impulsera une politique optimale de subventions à toutes les filières agricoles afin d’assurer aux paysans un accès aux services de base qui ne sont pas garantis par les pouvoirs publics.

Les accords bilatéraux et multilatéraux de pêche seront renégociés conformément à des Normes sénégalaises de la Pêche que nous établirons et ce dans l’intérêt premier des artisans locaux et des consommateurs sénégalais. Les critères objectifs du mieux-disant, du transfert technologique et de l’appui aux exploitants locaux seront mis en avant pour l’octroi des licences aux exploitants non résidents. Disposant d’un capital fixe, des ressources humaines et de la matière première, le Sénégal s’investira massivement l’aquaculture permettant aux acteurs traditionnels de disposer de leurs propres unités de culture et de production et aux populations de disposer de produits à la consommation à moindre coût.

Le développement de l’élevage prendra nécessairement en compte les réalités de notre modèle culturel d’élevage. En faisant exister à côté des unités de transformation agricole, des services de production de nourriture pour le cheptel, nous développerons des bassins agro-pastoraux effectifs et accorderons au secteur du bétail une autonomie vis-à-vis des contraintes climatiques et territoriales. La vulgarisation des biotechnologies de la reproduction et de la protection assurera un gain de productivité, base d’une amélioration du pouvoir d’achat des éleveurs. En offrant la possibilité aux Sénégalais de produire Terroir et de consommer Terroir, nous contribuerons à équilibrer notre balance commerciale et à maîtriser l’inflation galopante sur les prix des denrées de première nécessité.

Inflation également notée dans les prix de l’Habitat particulièrement dans nos centres urbains. Elle sera maîtrisée par l’instauration de dispositifs réglementaires fixant les prix locatifs pour chaque type d’habitation en tenant compte de critères objectifs et en concertation avec tous les acteurs sociaux et de l’immobilier. La priorité étant l’accès à un logement décent pour les foyers à revenus faibles.

De façon décisive, l'Etat adoptera une politique d’aménagement cohérente du territoire national pour maîtriser l’ensemble du système hydrographique et hydro-géographique, l'évolution démographique et influer sur la mobilité des populations et l’évolution urbanistique de nos villes.

La lutte contre les inondations passera par l’établissement d'un partenariat indispensable entre l’Etat, les collectivités locales et les populations. Il s'agira de définir ensemble des normes fiables, viables et rentables d’ « installabilité », de «constructibilité » et d’« habitabilité » permettant de mieux anticiper les problèmes liés à l’environnement écologique et trouver solutions à ceux auxquels nos concitoyens sont actuellement confrontés.

Il est impératif de revoir les règles fiscales et financières relatives à l’urbanisme, au service d’une gestion raisonnée des ressources et de l’espace, d’investir dans les autres régions afin de réduire l’exode massif des populations vers la capitale et d’éviter les concentrations des populations dans des zones à risque. La De-DAKARISATION du Sénégal sera une priorité.

L’attention portée à l’environnement d’Habitation de nos compatriotes sera accordée à leur Santé.

Nous changerons de paradigme en matière de santé en faisant primer les soins de santé sur les dépenses de santé : Se soigner d'abord et payer ensuite!

Les dispositifs et mécanismes sanitaires seront adaptés aux spécificités territoriales et prendront en compte les aspirations des citoyens en matière de prévention, de soins et d’organisation. Notre constitution biologique individuelle rendant certains de nous plus exposés que d’autres face aux risques sanitaires, une attention particulière sera attachée à la Santé des couches sensibles en leur offrant une prise en charge totale de leurs soins médicaux (Gratuité des Soins pour les Enfants de 0-10 ans, Femmes enceintes, Handicapés, Personnes du 3éme âge).

Le Sport dans son volet pratique personnelle jouera un rôle préventif majeur surtout face aux nouvelles formes de maladies nées des habitudes culinaires et sédentaires actuelles. Plus qu’une activité commerciale, le Sport Sénégalais devra revenir à ses fondamentaux à savoir instrument de développement personnel et outil pour assurer la cohésion nationale. L’Education pour la Santé sera réadaptée et réactualisée pour un appoint informationnel et préventif.

Il est grand temps de revaloriser l’Education de notre Jeunesse qui s’articulera autour de l’instruction, de la formation et de la transmission des valeurs positives. L’instruction et l’apprentissage de nos enfants devront être en étroite connexion avec les besoins du marché de l’emploi sénégalais afin d’atteindre l’équilibre réel entre l’offre et la demande d’emploi.

La formation socio-civique aura vocation à bannir de notre vie commune certains types de comportements qui constituent des goulots d’étranglement à notre propre avancement en générant de nouveaux types de comportement, de pensée et d’être. Un savoir faire, un savoir vivre et un savoir être qui permettront à notre jeunesse d’être enracinée dans ses cultures et traditions tout en étant ouverte au monde extérieur.

Libérée des pesanteurs de l’ignorance, notre jeunesse assumera pleinement la mission qui a toujours été la sienne : la préservation et la perpétuation de l’exception culturelle et démocratique sénégalaise.

Mon projet Culturel cherchera à revaloriser le patrimoine culturel national en offrant directement à chaque Sénégalais une meilleure connaissance de la Culture Sénégalaise, de nos Cultures et Traditions Sénégalaises, de TOUTES les Cultures et Traditions Sénégalaises afin de consolider notre modèle culturel et social, locomotive de notre stabilité qui nous est si chère.

Préserver et protéger les socles de notre société c'est veiller à l'instauration d'un dispositif sécuritaire efficace partout et à tous les niveaux.

Pour ce faire, nos forces de défense et de sécurité doivent retrouver la plénitude de leur fonction en jouant davantage un rôle dissuasif et préventif plutôt que répressif. La revalorisation de leur statut et de leur métier est une obligation de l’Etat. Elles auront vocation à être au service de l’Etat mais aussi, et surtout, des citoyens.

Ce principe servira de base aux nouveaux rapports qui naîtront entre l’Administration dans sa globalité et les Citoyens. Une administration dont la haute hiérarchie aura dorénavant plus qu’une obligation de réserve mais une exigence de neutralité et d'équité par rapport aux différentes composantes présentes dans notre pays.

Je ne saurais parler de sécurité sans insister sur la PAIX.

La Paix en Casamance et aux frontières de notre territoire. Je choisis, au nom des intérêts du plus grand nombre et pour le bien de l’Etat, d’axer ma réflexion sur La Paix en rappelant qu’elle ne peut être ni une libéralité, ni l’œuvre d’un individu, fut–il providentiel. Elle est la condition sine qua none de toute existence collective viable sans laquelle aucun développement économique, intellectuel ou social n’est possible. La recherche de cette Paix passera nécessairement par la normalisation des relations entre Pays, Communautés et Confessions. Elle s’appuiera sur une diplomatie équilibrée ainsi que sur la culture du respect de l’Autre, de la différence, de toutes les différences sans que, pour autant, nous ne perdions notre âme. Elle postule en conséquence l’équité et le respect mutuel entre partenaires : dans les paroles, les écrits, les échanges, les manifestations de solidarité. La Paix, celle que nous voulons consolider et étendre à l’ensemble de notre territoire ne se fera que dans un cadre inclusif. Elle mérite tous les sacrifices et abhorre toute faiblesse, toute lâcheté.

La Paix sans la Justice est impossible! L'injustice et l'impunité constituant le terreau fertile de tous les antagonismes, l’indépendance du pouvoir judiciaire sera garantie par la suppression de toute autorité tutélaire de l’exécutif et l'établissement d'organes capables de contrôle réel et de sanctions effectives.

Tous les crimes, délits et manquements aux règles seront sanctionnés sans interventionnisme ni interférences.

Une Opération "REGURGITATION ou GOKKHI" sera lancée pour permettre de récupérer les biens dérobés au Peuple.

Nous ne parviendrons à instaurer et maintenir de façon durable la justice qu'en assurant l'équité sociale. J’œuvrerai ainsi dans le sens de la répartition équitable des fruits de notre croissance.

Une identification sérieuse de tous les Sénégalais et de toutes les personnes nous ayant fait l’Honneur de vivre parmi nous sera le socle d’une projection des besoins et attentes de chaque résident sur notre territoire. Ce processus aura pour vocation, avant 2020,d’établir un système général de couverture sociale, seul gage de réussite d’une politique de redistribution juste et équitable des richesses produites dans notre pays conformément à nos valeurs séculaires de solidarité. Redistributions, horizontale et verticale, garanties de l’Etat envers les plus démunis et des plus nantis vers les plus nécessiteux. Cette stratégie pour atteindre une société plus juste s’attachera à combattre l’exclusion sociale.

Je veillerai à la prise en compte dans toutes nos politiques publiques des contraintes auxquelles font face ceux que la loi biologique, les accidents de la vie ou l’absence d’autorité parentale privent de moyens ou de perspectives.

L’ambition pour une société plus juste ne peut être satisfaite que dans un contexte de progrès.

Les freins au développement économique doivent être levés afin de permettre d’atteindre des niveaux de croissance suffisants pourvoyeurs d’emplois.

Le modèle économique du monde moderne est largement tributaire des disponibilités énergétiques. Le Sénégal n’échappe pas à cette règle. Il serait illusoire, trompeur voire suicidaire de croire et/ou de faire croire que nous pourrons réussir une stratégie de croissance durable avec une production électrique assise sur des intrants dont nous ne disposons pas, qui se raréfient sur le marché mondial et dont les prix à la hausse sont fixés en dehors de notre périmètre décisionnel. Pour cette raison, il faudra aller dans le sens de la réduction de notre dépendance aux combustibles venus de l’extérieur. Cela implique obligatoirement une volonté politique prônant la diversification de notre portefeuille énergétique.

Je m’engage, dans ce sens, à établir une mixité énergétique dans la production totale sénégalaise en établissant dès 2012 un partenariat technique et économique avec des spécialistes des énergies solaires. Les modalités pratiques de la réalisation de ce partenariat sont en train d’être finalisées. Il apportera dés 2013 un appoint énergétique de l’ordre de 10% par rapport à la production actuelle.

L’objectif est, avant la fin de cette décennie, de produire 50% de l’énergie consommée au Sénégal sans contraintes du marché ou de l’approvisionnement. Cela permettra ainsi de conjuguer les souhaits des ménages à ceux des opérateurs privés : une énergie disponible à la demande et à faible(s) coût(s).

Cette vision s’est construite autour de plusieurs enjeux :

- Un enjeu de valeurs, de vertu et de sincérité pour répondre à l'urgence sociale par l'équité et la justice que tout citoyen, homme ou femme, est en droit d'attendre d'un Etat.

- Un enjeu de développement économique solidaire qui se traduit par une redistribution de la croissance et par une solidarité dans la prise en charge des couches vulnérables, source de cohésion sociale. L'atteinte d'un « minimum social » passe nécessairement par celle du minimum vital.

- Un enjeu de bonne gouvernance et de liberté économique qui permettra de favoriser une concurrence loyale et favorisera l'émergence d'un secteur privé national fort et entreprenant.

Par la concertation permanente érigée en méthode privilégiée de gouvernance, nous impliquerons à chaque étape de ce processus le Secteur Privé de notre pays. Partageant la conviction des chefs d'entreprises du Sénégal, "qu'il ne peut y avoir un Etat fort aux côtés d'un Secteur Privé National Faible et qu'il ne peut y avoir un Etat Faible aux côtés d'un Secteur Privé National Fort", nous identifierions et soutiendrons tous les dispositifs à même d'assurer la Souveraineté Economique de notre pays.

L'industrialisation du secteur agricole (Pêche et Elevage y compris) ainsi que la réalisation d'infrastructures à l'échelle nationale, nous permettront de réaliser le plein emploi et au-delà éradiquer la pauvreté en favorisant la création de richesses.

Le déclic viendra de la confiance que nous inspirons à nos concitoyens, de notre volonté d'assainir tous les secteurs de l'économie en commençant par diminuer le train de vie de l'état et en érigeant la bonne gouvernance et la transparence en modèle de gestion des ressources publiques.

Le sursaut viendra assurément du réveil citoyen. Nous ferons en sorte que les dépenses publiques soient efficaces et contrôlées par les citoyens en votant la loi de règlement selon les normes de l'UEMOA afin de permettre à tout citoyen d'avoir accès à l'information sur l'utilisation des fonds publics.

Ce projet repose sur une démarche Citoyenne et participative. Il donne toute sa place à nos Institutions, socle de notre démocratie mais aussi du dialogue social. Par ce processus, la démocratie locale sera exercée, en toute sérénité, par tous et pour le bien de la communauté.

Ce projet remet le citoyen au cœur de la décision économique et sociale, seul gage de transparence.

Les citoyens qui rêvent d'un Sénégal enfin debout et au travail sont nombreux voire majoritaires dans ce pays. Ils souhaitent s’investir dans un projet où le travail et le mérite sont les seuls indicateurs de la réussite sociale. Je leur présente la vision que je développe pour notre Patrie.

Je leur déclinerai dans les jours, semaines et mois à venir les séries d’actions précises et concrètes, techniques et pratiques pour traduire ces orientations en un mieux-être palpable pour chacun.

Yokku Ba Yeek Ko!

Pour tous ceux qui pensent que nous pouvons relever nos institutions et nos valeurs, je dis qu’ensemble, l’espoir est permis.

Ensemble, Nous nous réjouirons des objectifs atteints plutôt que des intentions annoncées.

Ensemble, Nous mettrons la priorité sur le citoyen qui doit se nourrir, se vêtir, se loger, se soigner, s’instruire et être en sécurité dans une société plus juste plutôt que sur la multiplication d’institutions politiques budgétivores.

Yokku Ba Yeek Ko!

Nous devons donc nous pouvons mener ce combat pour préserver les générations présentes et prémunir celles futures.

Ce Sénégal nouveau ne naîtra pas dans la douceur d’une péridurale mais après toutes les souffrances d’une gésine que l’histoire nous assigne d’assumer.

Oui ! S’il plait à DIEU nous pouvons.

Cette motivation, cette volonté et cette sincérité qui nous permettront d’y parvenir m’habitent depuis longtemps.

Ce combat pour un mieux être palpable pour chaque Sénégalais dans une société plus juste et plus équitable est le combat de toute une vie que le mérite de mener vaut autant que celui de l’emporter.

Wallu Senegaal Jotna !

Talla SYLLA

Candidat à l’Election Présidentielle Sénégalaise de 2012
Mardi 4 Octobre 2011




1.Posté par z le 04/10/2011 20:10
Je suis fier.......................

Talla 2012, il est temps de lui rendre la monnaie. TALLAA le vrai opposant du régime depuis 2001

2.Posté par saliou le 04/10/2011 21:02
si vous aviez vecu 24 heures dans un pays democratique ,vous saurez que meme pour mourir ca va la peine .

meme si tu es pauvre tu ne sent pas la pauvrete

lhomme de la situation au senegal c est TALLA SYLLA .LE SEUL PROBLEM C EST QUE LES SENEGALAIS EN MAJORITE N AIME PAS LES HOMME SERIEUX .

3.Posté par Fatou le 04/10/2011 21:09
Des orientations claires et audacieuses de la part d'un homme qui ose. On ne l'entendais plus, on ne l'attendais plus mais il va suspendre.

4.Posté par soso le 04/10/2011 23:13
j'ai lu ce texte minimum 6 fois depuis trois heures! c'est fort. ce mec me surprend! j'attends son programme!

5.Posté par ndiol le 05/10/2011 00:26
Merci Talla d'avoir choisi le jour anniversaire de la lâche agression pour publier cette belle vision pour le Sénégal.

On se rappellera encore cette triste nuit du 05 octobre 2003 devant le célèbre Restaurant LEREGAL quand les bandits vous ont attaqué.

Mais vous êtes toujours debout. Et vous ne cesser d'être l'inspirateur de la classe politique sénégalais.

Courage ! La victoire est proche…

6.Posté par mémoire le 05/10/2011 00:28
ENQUETE - AFFAIRE TALLA SYLLA

Réalisée par Sud Quotidien - 2004

La juge chargée de l’instruction du dossier criminel concernant la tentative de meurtre perpétrée contre le leader du Jêf Jel, Talla Sylla, intervenue dans la nuit du 5 au 6 octobre dernier, tient encore le pays dans l’expectative. Les citoyens attendent avec beaucoup d’impatience le sort qu’elle réservera finalement à ce dossier explosif.

Depuis que la Justice a été saisie de cette affaire, la juge d’instruction tarde en effet à réagir, en dépit de la clarté des faits rapportés par les gendarmes enquêteurs dans le dossier transmis au procureur du tribunal régional hors classe de Dakar. Ce dernier en a saisi depuis plus de trois mois la doyenne des juges d’instruction en service au premier cabinet de la même juridiction.

Qu’est ce qui retient les juges ?

Il est aujourd’hui établi que les enquêteurs qui avaient en main l’affaire Talla Sylla, ont agi avec un remarquable professionnalisme et avec une extrême diligence. La gendarmerie nationale à qui l’enquête a été confiée a obtenu dans un délai record des résultats probants qui auraient pu permettre de passer très rapidement à la phase de jugement de l’affaire. Mais hélas !

Sud Quotidien a enquêté et a réussi à obtenir des informations substantielles renseignant sur la réussite spectaculaire des limiers de la gendarmerie nationale. Des sources dignes de foi et proches des hautes autorités de la Police judiciaire se félicitent de la rigueur de l’enquête, mais s’inquiètent également des atermoiements de la Justice.

Compte tenu des faits rapportés aux autorités judicaires et face aux lenteurs de la Justice, les officiers de police judiciaire interrogés ne comprennent pas l’attitude de la chancellerie dans le traitement du dossier.

Nos sources se demandent les raisons qui justifient la position du parquet alors qu’il est parfaitement au courant de la gravité des faits qui ont été rapportés par les enquêteurs.

Ces mêmes sources qui sont proches des milieux de l’enquête s’interrogent sur l’opportunité de l’audience que le Chef de l’Etat aurait accordée récemment au président du tribunal régional hors classe de Dakar.

Audience d’autant plus inopportune selon les mêmes sources, que certains officiers de gendarmerie interrogés croient savoir que le dossier transmis à la juge d’instruction a été amputé de faits graves et de témoignages accablants ayant été dûment constatés dans les procès verbaux d’enquête. Les officiers interrogés se demandent qui peuvent bien être les auteurs ou l’auteur de ce forfait inqualifiable, tendant à distraire des preuves, pour saboter ou compliquer l’instruction engagée depuis plus de trois mois.

A défaut de pouvoir identifier la ou les personnes responsables de cette tentative de dissimulation, un officier s’exprimant sous le couvert de l’anonymat réagit en laissant entendre: "Je n’aurais jamais imaginé que ceux qui ont reçu le dossier pourraient se permettre de procéder ainsi. Cela me trouble et m’enlève toute envie de continuer ma carrière dans la police judiciaire ".

Qu’est-ce qui retient les juges, se demandent des officiers de police judiciaire ? Des magistrats, ajoute l’un d’entre eux, adoptent dans l’affaire Talla Sylla une attitude pour le moins troublante.

Un officier de gendarmerie soutient : " Je sais que beaucoup d’entre les magistrats revendiquent et assument leur indépendance et leur statut de protecteur des libertés des citoyens. Ce n’est pas le cas d’autres qui ne sont pas toujours exempts de reproches ".

Notre interlocuteur n’épargne pas non plus la presse. Il se demande où se trouve cette presse qui en partie avait sauvé de la prison les responsables du Parti démocratique sénégalais (Pds) et en particulier le chef de l’opposition de l’époque, quand après l’assassinant en 1993, de l’ancien vice- président du Conseil constitutionnel, Me Babacar Seye, " elle avait réussi par ses investigations à traquer toutes les dérives de l’enquête préliminaire qui conduisaient à des pistes prédéterminées. Nous enquêteurs, sentons pas le soutien et l’appui de la presse, passée l’euphorie des débuts d’enquête. "

Il s’en est suivi comme qui dirait une conspiration du silence impliquant même l’opposition qui s’est tant remuée au début de l’affaire.

L’officier poursuit : " Au niveau de la gendarmerie nous savons avec certitude d’où est venue la mesure qui s’est opposée aux ordres d’arrestation émis par les enquêteurs contre les suspects, quand les investigations ont été bouclées. Pourtant, les faits, indices et présomptions rapportés, ne laissent aucun doute sur l’identité des auteurs de l’agression sauvage perpétrée contre Talla Sylla. Si on nous défend d’arrêter des meurtriers, de surcroît, multirécidivistes, qu’on explique alors pourquoi exiger de nous que nous nous acharnions contre des voleurs de poules et d’œufs dans les quartiers ".

2. La grosse frustration des enquêteurs

Les gendarmes sont ulcérés. Certains d’entre eux se sentent abusés. Un officier exprime en des termes crus, cette frustration et rappelle le spectacle auquel se sont prêtés les gendarmes à la Télévision nationale, au lendemain de l’arrestation de Ino et compagnie. " Quand je me rappelle le spectacle auquel la Gendarmerie a été contrainte de se livrer, après l’arrestation, il y a deux ans, des membres de la bande à Ino et le silence auquel nous avons été réduits, après l’enquête sur l’affaire Talla Sylla, j’en éprouve une rage. Tout laisse croire qu’en gardant le silence sur cette affaire, la Justice voudrait faire croire que la Gendarmerie n’a pas bien fait son travail. Ce qui n’est pas le cas ".

Pour sûr, les informations obtenues par Sud Quotidien établissent de façon claire la responsabilité des suspects identifiés par les gendarmes. Elles permettent également de comprendre les ressentiments des officiers de police judiciaire.

L’un d’eux nous rappelle les faits en soulignant : " Dans la nuit du 5 au 6 octobre 2003, à 23h45mn, près du restaurant le " Régal ", monsieur Talla Sylla a été agressé par trois individus. Mais peu avant, M. Sylla sortait du restaurant, pour aller à la rencontre de son épouse qui venait de chez sa mère, une personne du nom de S.A qui se dit être le voisin de N. M, voisine de Talla Sylla à Fenêtre Mermoz, alerta Talla Sylla, de ce que trois individus à bord d’un véhicule de type 405, le suivaient ".

La source poursuit : " Talla lui répondit qu’il s’en occupait et lui demandait de relever le numéro de la plaque minéralogique du véhicule. Ce dernier s’exécuta et nota le numéro de la voiture : SL 1009 A ".

3. Les faits qui accablent.

Les faits qui ont été rapportés par les gendarmes enquêteurs accablent l’entourage du chef de l’Etat, certains de ses gardes du corps en particulier et un des conseillers du président de la République. Une source proche de l’enquête précise : " Sur la base d’un témoignage capital et du numéro d’immatriculation relevé sur le véhicule des suspects, les enquêteurs qui ont fait preuve d’un très grand professionnalisme ont identifié les agresseurs. Le témoignage de deux autres personnes a été décisif. Il s’agit de S.G et de K.A ".

Munis d’informations de première main, les gendarmes enquêteurs ont remonté la piste du véhicule immatriculé SL 1009 A. Ils ont découvert que ce numéro est celui d’un véhicule Peugeot 405 " 7 places ", appartenant à Assane Diop, transporteur à Saint Louis, villa n° 29 Hlm.

Les enquêteurs poussent leurs investigations, pour découvrir que le véhicule en question a été racheté par " Abdoulaye Sow, ressortissant du village de Rao ". L’un des témoins avait donné une information substantielle, en révélant aux enquêteurs qu’au moment où les agresseurs démarraient, il avait, lui-même, jeté une grosse pierre, qui a dû laisser un impact sur la carrosserie, à l’arrière de la voiture.

Les gendarmes organisent immédiatement une traque et se lancent à la recherche du véhicule. Tous les services de police et de gendarmerie à Dakar et à l’intérieur du pays reçoivent le signalement du véhicule. Ils font poster à plusieurs endroits de la capitale, des éléments et font surveiller certains garages de tôlerie-peinture.

Ils avaient auparavant entendu un certain F.K, boutiquier devant qui l’agression a eu lieu. Ce dernier a affirmé aux enquêteurs que l’un des agresseurs était venu s’approvisionner en cigarettes (des Marlboro) dans son échoppe. Le 7 octobre 2003, les gendarmes tombent sur un véhicule Peugeot 405, de couleur grise. La découverte a eu lieu en milieu de journée à Dakar, à la rue Moussé Diop x Amadou Assane Ndoye.

Les renseignements donnés par les témoins concordent parfaitement avec le signalement du véhicule des agresseurs de Talla Sylla : couleur grise, vitres teintées, feux anti-brouillard, impact de caillou à l’arrière. En s’approchant de la voiture, les enquêteurs découvrent deux plaques d’immatriculation superposées. Celle apparente porte n° DK 1763 Y. Les enquêteurs adressent immédiatement une lettre à la Division des Transports terrestres, pour en identifier le propriétaire. Les Transports terrestres répondent le 17 octobre en précisant : " Le véhicule en question appartient à Moussé Bâ, dit Bro, Garde de Corps du président de la République, demeurant aux Hlm 3, villa n° 948. "

Les gendarmes, qui avaient pris en filature le véhicule une dizaine de jours auparavant arrêtent alors le chauffeur de Moussé Bâ " Bro ". Il s’était garé face au restaurant dakarois " Loutcha " situé au centre ville. Ils le conduisent immédiatement à la Brigade de recherches. Une fouille minutieuse du véhicule permit de découvrir un flacon d’huile servant à nettoyer des armes, des mégots de Marlboro. Un exemplaire du journal " Le Populaire ", découpé aux mêmes dimensions d’une plaque minéralogique et des rivets.

Dans le procès-verbal d’audition du chauffeur de Moussé Bâ " Bro ", il est indiqué ce qui suit : " Dans la nuit du 5 au 6 octobre 2003, mon patron Baye Moussé Bâ " Bro", m’avait envoyé à Kébémer. J’y suis allé avec un véhicule de type Pajero. Le lendemain, j’ai passé la nuit à Keur Massar. Je ne suis pas témoin des faits. "

Le 18 octobre 2003, les enquêteurs organisent une perquisition chez Baye Moussé Bâ dit " Bro ". Il est absent au moment de l’arrivée des enquêteurs. Son épouse donne son accord pour que la perquisition puisse avoir lieu. Au chevet du lit de Baye Moussé Bâ " Bro ", les gendarmes découvrent un porte-cartouches de marque Luger S et B, dont la capacité est de 12 cartouches. Dans le porte-cartouches, il en manque trois.

Les trois douilles de 9 mm, ramassées sur les lieux de l’agression sont identiques à celles trouvées dans la chambre de Baye Moussé Bâ. Les gendarmes sont formels : " les douilles ramassées sur les lieux de l’agression sont les trois qui manquent dans le porte-cartouches du suspect Baye Moussé Bâ " Bro ".

La femme de ménage trouvée au domicile de Baye Moussé Bâ a été elle aussi entendue par les enquêteurs. Elle a déclaré lors de son audition : " Assane Diop, Ismaïla Mbaye, se sont retrouvés avec Baye Moussé, chez ce dernier, dans la nuit du 5 au 6 octobre. Ils ont quitté la maison après un appel téléphonique reçu par Baye Moussé. Ils sont revenus ensemble à la maison après minuit. Ce jour-là, chacun d’eux m’a donné un billet de dix mille francs ". Les enquêteurs ont vérifié les appels reçus par Baye Moussé Bâ ce jour-là, à cette heure-là. L’appel dont parlait la femme de ménage venait d’un Conseiller du président de la République. Nos sources révèlent que l’appelant a été entendu.

Tous ces faits, affirment les gendarmes, ont été reconnus par Baye Moussé Bâ " Bro ", dans le procès-verbal d’audition qu’il a signé.

Ismaïla Mbaye, qui a été tué dans un accident de la circulation quelques temps après l’agression, avait été lui aussi entendu. Il a affirmé aux enquêteurs, que dans la nuit du 5 au 6 octobre, à 23 heures, il était à Keur Massar chez son marabout S.M. Il a également reconnu avoir offert à la femme de ménage, dix mille FCfa, non dans la nuit du 5 au 6 octobre, tel que rapporté par la femme de ménage, mais plutôt à la date du 8 octobre 2003, dans l’après midi.

Interrogé à son tour, le marabout déclare aux gendarmes : " Je n’ai pas vu Ismaïla Mbaye depuis un mois avant les faits. Quelques jours après l’agression de Talla Sylla, Ismaïla Mbaye qui se trouvait en Malaisie avec le Chef de l’Etat m’a envoyé son épouse, qui m’a remis 50 000 francs de sa part, pour que je formule des prières pour son époux. Ce que j’ai fait comme d’habitude ".

Un officier de Police judiciaire nous a indiqué : "Ismaïla Mbaye a été formellement reconnu par un témoin à qui il a été confronté à la gendarmerie ".

Dans le procès-verbal d’audition, il est écrit : " Ismaïla Mbaye a été confronté au témoin qui l’a formellement identifié, au moment de la confrontation, il tremblait comme une feuille. "

Les gendarmes interrogés croient aujourd’hui à la thèse du complot et du sabotage du véhicule à bord duquel Ismaïla Mbaye a trouvé la mort. Selon un gendarme :

" Ismaïla a dit avant sa mort à un de ses parents vivant en France qu’il ne paierait pas seul le forfait criminel. Ismaïla Mbaye trouvera la mort sur la route de Touba quelques jours après. Il avait peur et se sentait menacé. Nous aurions souhaité qu’une expertise indépendante soit effectuée sur le véhicule accidenté les heures qui ont suivi la mort de M. Mbaye. Je ne suis pas sûr que le liquide de freinage ait été au bon niveau au moment du drame. J’ajoute également que nous aurions souhaité que la baume de complément reliant l’arrière et l’avant du véhicule soit expertisée "

Compte-tenu de toutes ces informations qui sont en possession de la Doyenne des juges, les gendarmes s’interrogent : " Pourquoi, eux, les juges, qui ne sont soumis à aucune hiérarchie et qui sont en principe indépendants, ne font pas preuve de la même détermination que nous, officiers de police judiciaire ? "

Le même officier poursuit:" nous gendarmes obéissons à des ordres. Cela ne nous a pas empêché d’aller chercher les suspects à la présidence de la République. Pourquoi les juges ne peuvent pas trancher sur la base des éléments d’enquête dont ils disposent ? Qui va agir à leur place pour faire arrêter les criminels à col blanc clairement identifiés".

Ce sont des gendarmes outrés qui attendent un sursaut de la Justice de dire le droit en arrêtant les suspects, ou à défaut, les convoquer pour les entendre.

Un gendarme indique: " c’est un devoir d’arrêter Ino et sa bande. C’est à la fois un honneur et un devoir, pour les officiers de police judiciaire de faire arrêter les criminels qui arpentent les allées du pouvoir, et qui mettent en péril les institutions de la République. Le Premier ministre disait que les coupables seront identifiés et punis. Qu’il prouve maintenant que ce ne n’était pas de simples propos politiciens jetés en l’air ".

COMMENTAIRE DU JOUR

N’en déplaise aux enquêteurs !

Par Malick Rokhy Bâ

Notre pays se vante souvent d’être une démocratie modèle en Afrique. On le lui fait également croire. Il a fini par en acquérir la ferme conviction. Tout cela n’est pas faux. Sauf qu’il y a un bémol à mettre dans ce discours d’auto glorification . Au pays des aveugles, dit-on, les borgnes sont rois. Deux facteurs majeurs obèrent l’image d’une démocratie moderne et dynamique que nous nous employons à entretenir et tentons d’exporter. Il s’agit du manque de culture démocratique et du type de rapports entre notre système judiciaire et le pouvoir exécutif.

Ce manque de culture a marqué le règne de l’ancien régime socialiste. Il s’est, paradoxalement, nettement amplifié, aujourd’hui, avec les nouvelles autorités démocratiquement portées pourtant au pouvoir grâce aux vertus du suffrage universel. La démocratie se vit dans les actes posés et les comportements affichés par les personnes qui incarnent les institutions et sont chargées de les conduire, en vue de l’instauration d’un jeu franc, ouvert, libre et respectueux des individus et de la communauté.

La démocratie a besoin d’un formalisme pour dessiner son cadre de déploiement. Elle ne saurait toutefois s’en suffire pour exister en s’incarnant dans la réalité et dans les pratiques des hommes qui la servent et l’entretiennent. Or, les nouvelles autorités croient avoir réglé le problème qui se pose à notre démocratie en déclarant urbi et orbi qu’elles ont élevé à un rang constitutionnel certaines libertés publiques. En réalité cette " générosité " est superfétatoire. Car elle encombre le texte constitutionnel de détails qui enlèvent à la norme fondamentale une partie de sa sacralité tenant à la nature normalement succincte de texte d’une telle dimension.

Il y a lieu pour s’en convaincre davantage de considérer le texte constitutionnel des pays comme les Etats-Unis, l’Allemagne. La Constitution anglaise elle, n’est même pas écrite. Elle est déclinée oralement. Comme disait un éminent juriste : " plus une Constitution est simple et est avare en détails, mieux elle vaut et est susceptible d’interprétations intelligentes favorisant le développement d’une très forte dynamique de progrès démocratique ".

Les nouvelles autorités ne peuvent pas prendre comme preuve de leur ouverture et leur acceptation du libre jeu démocratique, le fait d’avoir élevé au rang constitutionnel certaines libertés publiques. A force de s’en vanter, elles finissent par trahir ce qu’on tente de cacher maladroitement : l’esbroufe et la ruse qui ne trompent plus personne. Ces procédés sont surannés.

La magistrature travaille aujourd’hui dans des conditions matérielles déplorables et dans des locaux indignes de son rang, en plus d’être soumise à des tentatives répétées de vassalisation, auxquelles de nombreux juges résistent dans l’indigence, il est vrai, mais dans la dignité. Le traitement réservé au dossier sur la tentative de meurtre perpétrée sur la personne de Talla Sylla dans la nuit du 5 au 6 octobre dernier, ne milite pas en faveur d’une nette séparation des pouvoirs.

Si tel n’était pas le cas, il y a alors longtemps que les agresseurs de Talla Sylla seraient face aux jurés d’une Cour d’assises pour répondre de leur forfait criminel. Le chemin à parcourir est long pour arriver à un stade où le développement de notre démocratie est garanti par les hommes politiques et sa protection à toute épreuve assurée par les juges, derniers remparts contre tous les abus ou dérives susceptibles de poser des hypothèques sur l’avenir de notre société.

Les gendarmes qui ont enquêté sur l’affaire Talla Sylla en appellent à une réaction salutaire des juges. C’est bien qu’ils le pensent. Cette demande doit cependant être prise en charge par les citoyens et l’opposition. Prétexter de l’affaire Talla Sylla, pour exiger la fin des violences politiques, en organisant une gigantesque marche de protestation à travers les rues de la capitale, était , de notre point de vue, très louable. Le fait d’oublier de donner une suite concrète aux actions déjà conduites, en exigeant après la fin de l’enquête criminelle, que la Justice se prononce pour édifier le peuple, nous semble-t-il, constitue, par ailleurs, une preuve de la faiblesse remarquable du cadre d’action de l’opposition et de l’incohérence de sa stratégie d’ensemble.

Il ne faudrait surtout pas donner du grain à moudre à ceux qui pensent que l’organisation de quelques soirées de gala et l’exécution de certains programmes de lutte contre la pauvreté qui a été confiée à certaines organisations de la société civile, peuvent contrarier l’agenda de certains ténors de la société civile.

En attendant, les criminels qui ont failli enlever la vie à Talla Sylla courent toujours. N’en déplaise aux gendarmes enquêteurs ! Et aux citoyens…

7.Posté par madou le 05/10/2011 08:32
le temps d'elire des serviteurs de la nation est arrivé. Talla a tout le mérite et l'a démontré.Cette vision est clair et place le citoyen au coeur de l'action politique

8.Posté par cap2012 le 05/10/2011 11:47
Comme quelqu'un l'a dit plus haut, les sénégalais aiment plus les voleurs et les traîtres que des gens honnêtes comme TALLA

9.Posté par RAMO le 05/10/2011 11:55
je suis hereux de lire ces lignes et de comprendre aussi entre les lignes. Le Senegal a besoin d'homme comme Talla SYLLA. Je suis flatte et pret oeuvrer pour ton election en 2012. YES, it's POSSIBLE.
j'attends les developpements dans les jours a venir but one thing for sure is, Talla you have my vote. God Bless you.

en expatriation depuis la Gambie

ramotisred@yahoo.fr

10.Posté par ISMA GOMIS le 06/10/2011 17:05
TOUS NOS ENCOURAGEMENTS AU PRÉSIDENT TALLA SYLLA
VIVEMENT QUE NOS CONCITOYENS OUVRENT GRANDEMENT LEURS YEUX ENFIN POUR ELIRE UN HOMME SINCÈRE PATRIOTE ET DE VERTU OUI C'EST POSSIBLE



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