Monsieur,
En tant que lecteur et citoyen, attaché aux Droits Fondamentaux et au respect de la dignité humaine, je suis estomaqué de voir un responsable d’un groupe de communication de votre trempe, se livrer à une entreprise dénigrement contre un de vos ex employés Albert Yera Boubane. Vous avez depuis quelques jours par voie de communiqué, porté à la connaissance du public que M. Boubane ne fait plus partie de votre personnel et décliné toute responsabilité quant à ses actes futurs. Vous auriez pu en rester là sans préjudice des recours auxquels vous avez droit devant nos tribunaux, là où le bât blesse, c’est que vous rajoutez qu’il est « malveillant, usurpateur de fonction et qu’il agit de façon douteuse ».
Quelles que soient les raisons de votre conflit, rien ne vous donne le droit de le diffamer de la sorte à travers les journaux sénégalais avec la connivence criminelle des flibustiers de cette corporation. S’il vous est loisible de donner par avis public que M Boubane ne fait plus partie de votre entreprise, vous outrepassez par contre vos prérogatives et violez les règles les plus élémentaires de respect, de déontologie et des droits de la personne lorsque vous vous permettez dans le même élan d’entacher sa réputation.
Si vous avez un différend avec vos préposés et que vous avez des motifs raisonnables de croire qu’ils sont coupables d’infraction à la loi, que ne portez-vous pas plainte et attendre du juge qu’il qualifie les faits, condamne ou relaxe M Boubane? Pourquoi cette basse entreprise calomniatrice avec des moyens disproportionnés pour ternir la réputation de M Boubane et partant, ruiner ses chances futures de travailler dans sa corporation?
Ce communiqué est ignoble par son procédé et déshonorant pour la presse en généraI. Ce jeune homme dont vous livrez la dignité en pâture aux chacals vous a pourtant servi pendant des années. En effet, j’ai ouï-dire qu’il a travaillé d’abord dans votre station de radio à Tambacounda, qu’il est par la suite monté au siège, vous l’avez envoyé dés lors en reportage, appris le bon usage du prompteur pour présenter un journal. En somme, vous en avez fait un journaliste autodidacte (à supposer qu’il n’a pas de diplôme) dont les compétences n’étaient pas discutées jusqu’à présent. Et vous venez vous fendre de cet infâme communiqué mettant en doute ses compétences, ses agissements et ses diplômes? Quel manque de jugement pour le manageur que vous êtes!
Quelle sorte de gestionnaire êtes-vous donc pour recruter un individu sans vérifier que son profil correspond aux exigences de l’emploi? N’est-ce pas là, le reflet des tares des patrons de presse de votre engeance qui recrutent à peu de frais de la main d’œuvre bon marché en s’enrichissant sur leur dos. Ne faites vous pas partie de ces « amuseurs publics » que dénonçait un certain Félix Nzalé , qui constituent leur salle de rédaction de pigistes et de stagiaires uniquement?
Qui êtes vous pour dire à la place d’un juge qui est usurpateur de fonction ou non, savez-vous que par ce fait vous venez de qualifier une infraction prévue dans notre code pénal (art. 226)? Êtes-vous juge pour le faire? Je ne le crois pas, par contre, vous êtes pris en flagrant délit de libelle diffamatoire.
Monsieur, si Albert Yéra Boubane est sans diplômes et qu’il soit arrivé à ce niveau, vous et l’ensemble de la presse avec devriez en être honoré, de voir qu’il y a des individus dans notre pays qui partent de rien et gravissent les échelons de la réussite à force de travail et d’abnégation. Votre concurrent « Future Média » (qui vous taille les croupières en termes d’audimat) a été fondé par un non diplômé dont personne ne discute la compétence, nous avons des députés sans diplômes parfaitement honorables dans leurs tâches de représentation. Quelle est ce brusque fétichisme du diplôme qui justifie toute cette débauche d’énergie rien que pour boucher l’avenir d’un jeune avec qui vous n’avez plus d’atomes crochus?
Faut-il y voir l’étalage au grand jour de vos méthodes de gestion décriées par certains de vos employés? Salaires misérables, précarisation des statuts, absence de congés, prélèvements obligatoires IPRES, sécurité sociale, impôts non reversés dans les caisses du Trésor, sont entre autres les griefs portés contre vous. Vous seriez mieux inspiré d’apporter une réponse crédible et documentée à cela plutôt que cet acte déshonorant.
Je suis en outre ému du silence coupable et lâche de certains « confrères » de M Boubane, qui ont relayé cette grave atteinte à la dignité de leur collègue à travers leur organe de presse, il est vrai que celle-ci, depuis qu’elle s’est laissée séduire par les sirènes de la marchandisation de l’information sans éthique, est prête à tout, y compris à se cannibaliser pour quelques pognées d’espèces sonnantes.
Cette lettre de ma part est un soutien de principe, je ne connais pas Monsieur Albert Boubane, mais il a droit comme tout un chacun au respect de sa dignité, et même s’il est coupable d’un délit quelconque, il a le droit à la réhabilitation dans notre société, c’est ce que vous voulez lui dénier en filigrane dans votre communiqué.
Ce communiqué traduit le déshonneur et la faillite morale d’une certaine catégorie de chefs qui au lieu de tirer vers le haut les ressources humaines, de parfaire leurs qualités pour qu’elles donnent le meilleur d’elles-mêmes, au contraire les utilisent comme des marchepieds pour leur propre ascension.
La suite qui sera donnée à cette affaire intéressera grandement le citoyen curieux et indigné que je suis, j’espère que M Boubane trouvera un avocat qui saura efficacement défendre ses intérêts, et s’il en reste des patrons de presse plus humains sur la place, de donner une seconde chance à ce jeune de livrer la pleine mesure de son talent pour le bien du journalisme.
Veuillez agréer, Monsieur, l'expression de ma considération distinguée.
Pape Kanté
En tant que lecteur et citoyen, attaché aux Droits Fondamentaux et au respect de la dignité humaine, je suis estomaqué de voir un responsable d’un groupe de communication de votre trempe, se livrer à une entreprise dénigrement contre un de vos ex employés Albert Yera Boubane. Vous avez depuis quelques jours par voie de communiqué, porté à la connaissance du public que M. Boubane ne fait plus partie de votre personnel et décliné toute responsabilité quant à ses actes futurs. Vous auriez pu en rester là sans préjudice des recours auxquels vous avez droit devant nos tribunaux, là où le bât blesse, c’est que vous rajoutez qu’il est « malveillant, usurpateur de fonction et qu’il agit de façon douteuse ».
Quelles que soient les raisons de votre conflit, rien ne vous donne le droit de le diffamer de la sorte à travers les journaux sénégalais avec la connivence criminelle des flibustiers de cette corporation. S’il vous est loisible de donner par avis public que M Boubane ne fait plus partie de votre entreprise, vous outrepassez par contre vos prérogatives et violez les règles les plus élémentaires de respect, de déontologie et des droits de la personne lorsque vous vous permettez dans le même élan d’entacher sa réputation.
Si vous avez un différend avec vos préposés et que vous avez des motifs raisonnables de croire qu’ils sont coupables d’infraction à la loi, que ne portez-vous pas plainte et attendre du juge qu’il qualifie les faits, condamne ou relaxe M Boubane? Pourquoi cette basse entreprise calomniatrice avec des moyens disproportionnés pour ternir la réputation de M Boubane et partant, ruiner ses chances futures de travailler dans sa corporation?
Ce communiqué est ignoble par son procédé et déshonorant pour la presse en généraI. Ce jeune homme dont vous livrez la dignité en pâture aux chacals vous a pourtant servi pendant des années. En effet, j’ai ouï-dire qu’il a travaillé d’abord dans votre station de radio à Tambacounda, qu’il est par la suite monté au siège, vous l’avez envoyé dés lors en reportage, appris le bon usage du prompteur pour présenter un journal. En somme, vous en avez fait un journaliste autodidacte (à supposer qu’il n’a pas de diplôme) dont les compétences n’étaient pas discutées jusqu’à présent. Et vous venez vous fendre de cet infâme communiqué mettant en doute ses compétences, ses agissements et ses diplômes? Quel manque de jugement pour le manageur que vous êtes!
Quelle sorte de gestionnaire êtes-vous donc pour recruter un individu sans vérifier que son profil correspond aux exigences de l’emploi? N’est-ce pas là, le reflet des tares des patrons de presse de votre engeance qui recrutent à peu de frais de la main d’œuvre bon marché en s’enrichissant sur leur dos. Ne faites vous pas partie de ces « amuseurs publics » que dénonçait un certain Félix Nzalé , qui constituent leur salle de rédaction de pigistes et de stagiaires uniquement?
Qui êtes vous pour dire à la place d’un juge qui est usurpateur de fonction ou non, savez-vous que par ce fait vous venez de qualifier une infraction prévue dans notre code pénal (art. 226)? Êtes-vous juge pour le faire? Je ne le crois pas, par contre, vous êtes pris en flagrant délit de libelle diffamatoire.
Monsieur, si Albert Yéra Boubane est sans diplômes et qu’il soit arrivé à ce niveau, vous et l’ensemble de la presse avec devriez en être honoré, de voir qu’il y a des individus dans notre pays qui partent de rien et gravissent les échelons de la réussite à force de travail et d’abnégation. Votre concurrent « Future Média » (qui vous taille les croupières en termes d’audimat) a été fondé par un non diplômé dont personne ne discute la compétence, nous avons des députés sans diplômes parfaitement honorables dans leurs tâches de représentation. Quelle est ce brusque fétichisme du diplôme qui justifie toute cette débauche d’énergie rien que pour boucher l’avenir d’un jeune avec qui vous n’avez plus d’atomes crochus?
Faut-il y voir l’étalage au grand jour de vos méthodes de gestion décriées par certains de vos employés? Salaires misérables, précarisation des statuts, absence de congés, prélèvements obligatoires IPRES, sécurité sociale, impôts non reversés dans les caisses du Trésor, sont entre autres les griefs portés contre vous. Vous seriez mieux inspiré d’apporter une réponse crédible et documentée à cela plutôt que cet acte déshonorant.
Je suis en outre ému du silence coupable et lâche de certains « confrères » de M Boubane, qui ont relayé cette grave atteinte à la dignité de leur collègue à travers leur organe de presse, il est vrai que celle-ci, depuis qu’elle s’est laissée séduire par les sirènes de la marchandisation de l’information sans éthique, est prête à tout, y compris à se cannibaliser pour quelques pognées d’espèces sonnantes.
Cette lettre de ma part est un soutien de principe, je ne connais pas Monsieur Albert Boubane, mais il a droit comme tout un chacun au respect de sa dignité, et même s’il est coupable d’un délit quelconque, il a le droit à la réhabilitation dans notre société, c’est ce que vous voulez lui dénier en filigrane dans votre communiqué.
Ce communiqué traduit le déshonneur et la faillite morale d’une certaine catégorie de chefs qui au lieu de tirer vers le haut les ressources humaines, de parfaire leurs qualités pour qu’elles donnent le meilleur d’elles-mêmes, au contraire les utilisent comme des marchepieds pour leur propre ascension.
La suite qui sera donnée à cette affaire intéressera grandement le citoyen curieux et indigné que je suis, j’espère que M Boubane trouvera un avocat qui saura efficacement défendre ses intérêts, et s’il en reste des patrons de presse plus humains sur la place, de donner une seconde chance à ce jeune de livrer la pleine mesure de son talent pour le bien du journalisme.
Veuillez agréer, Monsieur, l'expression de ma considération distinguée.
Pape Kanté
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