Les Quatre boulets de Seck et l'Envol de Macky
Le bon sens en convient : en agitant contre Macky Sall le vrai faux débat sur les 7 milliards de Taïwan, Idrissa Seck sait, d’un savoir certain, qu’il verse dans le mensonge et la diversion, logique cohérente avec la politique adossée au vice et à la ruse. Qu’ils se le tiennent pour dit, les deux pelés et trois tondus qui se démultiplient dans les réseaux Net pour faire les porte-flingue : ils trouveront sur ces mêmes réseaux des porteurs de cette autre logique de l’essentiel, à savoir la querelle du peuple pour son bien-être.
Mais d’abord, ils doivent quitter les commentaires faciles et répétitifs pour mieux comprendre les enjeux si tant est qu’ils ont la volonté d’aider leur mentor à sortir de sa mégalomanie et de son ego surdimensionné. Enjeux ? Oui, car Idrissa Seck traine quatre boulets. Il a la ferme conviction que c’est en s’adossant au vice et à la ruse, en versant dans le mensonge et la diversion qu’il va s’en défaire.
Boulet 1, jamais un homme politique n’a été aussi loin dans ses aveux de vol qu’un protocole signé en bonne et due forme viendra d’ailleurs conforter. Les Sénégalais disent de Seck qu’il est l’autre face de Wade. Ils ne font que confirmer ce que le plus jeune et le plus vieux savent lorsque, dans le silence feutré du bureau présidentiel, fuse cette terrible phrase : « nos soucis d’argent sont terminés », phrase ponctuée par l’accablante scène des « grands bandits » face au « butin ». Mais il arrive aussi qu’ils tentent de renouer le fil, les bandits de grand chemin. Et les « audiences de midi », et les promesses de Seck d’être l’agneau, d’être le jardin, d’être le héraut… portent la marque des délinquants qui reviennent sur les lieux de leur forfait. Seck veut effacer cette image dans l’opinion, pensant naïvement qu’il y arriverait en attaquant Macky Sall !
Boulet 2, jamais un homme politique n’a été aussi loin dans la dissimulation et la duplicité. Aujourd’hui encore, il pourra difficilement apporter la preuve contraire de son implication dans la tentative avortée d’’imposer un ticket présidentiel élu dès le premier tour avec 25%. Malgré les dénégations ! N’a-t-il pas suggéré que Wade poursuive son mandat jusqu’en 2014 et de ne plus se présenter, lui ouvrant sans doute le boulevard en compagnie du « fils biologique » ? Voilà pourquoi Seck ne pouvait être présent à la journée mémorable du 23 juin, lorsque le peuple, dans sa majesté de créateur de l’histoire, a défié l’infâme. Le boulet de l’absent qui pense faire oublier ses autres absences lorsque l’essentiel se noue !
Boulet 3, son immense retard, son tragique retard. Il était, le rusé, depuis 2007, entre Saint James et Saly, loin des tumultes et des convulsions qui rythment la marche victorieuse du peuple sénégalais, croyant posséder la baguette magique qui règle la cadence de l’histoire. Pendant ce temps, Macky Sall parcourait le pays à la rencontre de ses compatriotes pour rédiger avec eux les pages de gloire d’une histoire réelle : celle de la préparation des conditions d’une nouvelle alternance politique. Humilité et authenticité, pas ruse, vice et duplicité ! Plus de 85 000 kilomètres cumulés entre les villes et les villages du Sénégal, plus de 4 millions de personnes rencontrées en visite de proximité, réunion de petits groupes, assemblées villageoises improvisées, meetings organisés, plus de 50 000 fiches sur les attentes des Sénégalais, sur leurs priorités et leurs extrêmes urgences ! Rien de pareil avec les univers tranquillisants le long des années passées entre ST James et Saly. Seck croit que le peuple est à sa disposition. Macky est convaincu que lui doit être entièrement au service du peuple ! Voilà toute la différence entre la vanité et l’humilité.
Boulet 4, l’impossible éclaircie puisque tous les sondages, secrets et publics, depuis deux ans, placent Seck loin, très loin derrière Macky. Il ne s’agit point d’un miracle : c’est le fruit d’un travail de terrain, terrain sur lequel le projet de Macky a rencontré l’attente des Sénégalais dans leur diversité. Au temps arrêté de Saint James, Macky a préféré les moments âpres sur les pistes difficiles qui mènent aux profondeurs du Sine et du Saloum, à la chaleur militante des populations du Baol, à la ferveur des jeunes de Tambacounda, à la disponibilité des femmes du Fouta, à l’enthousiasme contagieux des paysans du Cayor et du Ndiambour, au récit vivant des travailleurs à Dakar et dans les banlieues, aux plaintes et complaintes de la Casamance qui, impatiemment, attend les petits matins de paix et de prospérité, à l’espérance des artistes et intellectuels du Sénégal, aux leçons d’expérience des sages et de nos guides religieux, à la générosité de la diaspora sénégalaise à travers le monde.
Tant mieux alors que Macky poursuive son chemin de dignité et de vérité, d’espoir et d’action contre la ruse et la vanité, le verbe facile et le doute. Car, il doit refuser d’être celui sur le dos de qui Seck veut tant se défaire de ses quatre boulets qui le maintiennent immobile tandis que le leader de l'APR ne cesse de monter en puissance depuis le début de son envol.
Papa Meïssa Sarr
Dakar
PS : Je voudrais rectifier Seck qui clame partout qu’il a été victime du plus gigantesque complot dans l’histoire politique du Sénégal. Je condamne l’injustice dont il a été victime de la part du clan Wade (et non de Macky Sall). Je dois dire simplement qu’il devrait avoir du respect pour les grands militants du Pai, qui ont payé lourdement le prix de leur engagement dans les années 50-60 (exils, morts, carrières et familles brisées, emprisonnements), Mamadou Dia et ses compagnons avec la crise de 62 (très longues années de détention et d’isolement à Kédougou), les militants du PRA lâchement assassinées sur les Allées du Centenaire en 1963, Oumar Blondin Diop en mai 1973 (mort assassiné dans la sinistre prison de Gorée), les étudiants enrôlés de force dans l’armée dans les années 70, les militants de Xare bi/La lutte (très longue détention pour avoir édité et distribué un journal clandestin…), les nombreux Sénégalais anonymes qui ont payé de leur vie pour l’avènement de la liberté et de la démocratie. Il n’y a que ceux dont l’engagement est plutôt discret qui font trop de bruit !
Le bon sens en convient : en agitant contre Macky Sall le vrai faux débat sur les 7 milliards de Taïwan, Idrissa Seck sait, d’un savoir certain, qu’il verse dans le mensonge et la diversion, logique cohérente avec la politique adossée au vice et à la ruse. Qu’ils se le tiennent pour dit, les deux pelés et trois tondus qui se démultiplient dans les réseaux Net pour faire les porte-flingue : ils trouveront sur ces mêmes réseaux des porteurs de cette autre logique de l’essentiel, à savoir la querelle du peuple pour son bien-être.
Mais d’abord, ils doivent quitter les commentaires faciles et répétitifs pour mieux comprendre les enjeux si tant est qu’ils ont la volonté d’aider leur mentor à sortir de sa mégalomanie et de son ego surdimensionné. Enjeux ? Oui, car Idrissa Seck traine quatre boulets. Il a la ferme conviction que c’est en s’adossant au vice et à la ruse, en versant dans le mensonge et la diversion qu’il va s’en défaire.
Boulet 1, jamais un homme politique n’a été aussi loin dans ses aveux de vol qu’un protocole signé en bonne et due forme viendra d’ailleurs conforter. Les Sénégalais disent de Seck qu’il est l’autre face de Wade. Ils ne font que confirmer ce que le plus jeune et le plus vieux savent lorsque, dans le silence feutré du bureau présidentiel, fuse cette terrible phrase : « nos soucis d’argent sont terminés », phrase ponctuée par l’accablante scène des « grands bandits » face au « butin ». Mais il arrive aussi qu’ils tentent de renouer le fil, les bandits de grand chemin. Et les « audiences de midi », et les promesses de Seck d’être l’agneau, d’être le jardin, d’être le héraut… portent la marque des délinquants qui reviennent sur les lieux de leur forfait. Seck veut effacer cette image dans l’opinion, pensant naïvement qu’il y arriverait en attaquant Macky Sall !
Boulet 2, jamais un homme politique n’a été aussi loin dans la dissimulation et la duplicité. Aujourd’hui encore, il pourra difficilement apporter la preuve contraire de son implication dans la tentative avortée d’’imposer un ticket présidentiel élu dès le premier tour avec 25%. Malgré les dénégations ! N’a-t-il pas suggéré que Wade poursuive son mandat jusqu’en 2014 et de ne plus se présenter, lui ouvrant sans doute le boulevard en compagnie du « fils biologique » ? Voilà pourquoi Seck ne pouvait être présent à la journée mémorable du 23 juin, lorsque le peuple, dans sa majesté de créateur de l’histoire, a défié l’infâme. Le boulet de l’absent qui pense faire oublier ses autres absences lorsque l’essentiel se noue !
Boulet 3, son immense retard, son tragique retard. Il était, le rusé, depuis 2007, entre Saint James et Saly, loin des tumultes et des convulsions qui rythment la marche victorieuse du peuple sénégalais, croyant posséder la baguette magique qui règle la cadence de l’histoire. Pendant ce temps, Macky Sall parcourait le pays à la rencontre de ses compatriotes pour rédiger avec eux les pages de gloire d’une histoire réelle : celle de la préparation des conditions d’une nouvelle alternance politique. Humilité et authenticité, pas ruse, vice et duplicité ! Plus de 85 000 kilomètres cumulés entre les villes et les villages du Sénégal, plus de 4 millions de personnes rencontrées en visite de proximité, réunion de petits groupes, assemblées villageoises improvisées, meetings organisés, plus de 50 000 fiches sur les attentes des Sénégalais, sur leurs priorités et leurs extrêmes urgences ! Rien de pareil avec les univers tranquillisants le long des années passées entre ST James et Saly. Seck croit que le peuple est à sa disposition. Macky est convaincu que lui doit être entièrement au service du peuple ! Voilà toute la différence entre la vanité et l’humilité.
Boulet 4, l’impossible éclaircie puisque tous les sondages, secrets et publics, depuis deux ans, placent Seck loin, très loin derrière Macky. Il ne s’agit point d’un miracle : c’est le fruit d’un travail de terrain, terrain sur lequel le projet de Macky a rencontré l’attente des Sénégalais dans leur diversité. Au temps arrêté de Saint James, Macky a préféré les moments âpres sur les pistes difficiles qui mènent aux profondeurs du Sine et du Saloum, à la chaleur militante des populations du Baol, à la ferveur des jeunes de Tambacounda, à la disponibilité des femmes du Fouta, à l’enthousiasme contagieux des paysans du Cayor et du Ndiambour, au récit vivant des travailleurs à Dakar et dans les banlieues, aux plaintes et complaintes de la Casamance qui, impatiemment, attend les petits matins de paix et de prospérité, à l’espérance des artistes et intellectuels du Sénégal, aux leçons d’expérience des sages et de nos guides religieux, à la générosité de la diaspora sénégalaise à travers le monde.
Tant mieux alors que Macky poursuive son chemin de dignité et de vérité, d’espoir et d’action contre la ruse et la vanité, le verbe facile et le doute. Car, il doit refuser d’être celui sur le dos de qui Seck veut tant se défaire de ses quatre boulets qui le maintiennent immobile tandis que le leader de l'APR ne cesse de monter en puissance depuis le début de son envol.
Papa Meïssa Sarr
Dakar
PS : Je voudrais rectifier Seck qui clame partout qu’il a été victime du plus gigantesque complot dans l’histoire politique du Sénégal. Je condamne l’injustice dont il a été victime de la part du clan Wade (et non de Macky Sall). Je dois dire simplement qu’il devrait avoir du respect pour les grands militants du Pai, qui ont payé lourdement le prix de leur engagement dans les années 50-60 (exils, morts, carrières et familles brisées, emprisonnements), Mamadou Dia et ses compagnons avec la crise de 62 (très longues années de détention et d’isolement à Kédougou), les militants du PRA lâchement assassinées sur les Allées du Centenaire en 1963, Oumar Blondin Diop en mai 1973 (mort assassiné dans la sinistre prison de Gorée), les étudiants enrôlés de force dans l’armée dans les années 70, les militants de Xare bi/La lutte (très longue détention pour avoir édité et distribué un journal clandestin…), les nombreux Sénégalais anonymes qui ont payé de leur vie pour l’avènement de la liberté et de la démocratie. Il n’y a que ceux dont l’engagement est plutôt discret qui font trop de bruit !
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