Le troisième tour se joue le 1er juillet. Les citoyens sénégalais qui ont décidé de faire confiance à Macky SALL restent fidèles à leur propre choix et lui donneront donc une majorité de députés pour pouvoir travailler sereinement et efficacement. Au service du peuple !
Il n’y a là aucune volonté hégémonique qui chercherait à s’imposer. Au contraire l’option d’une gestion partagée du pouvoir au sein de la coalition Benno Bokk Yakaar est réaffirmée comme en atteste le choix des candidats retenus sur la liste « nationale et départementale ».
Toutes les composantes seront représentées dans le respect des « critères de représentativité » dégagés, si on peut dire, par les résultats du 1er tour du scrutin présidentiel.
Une Commission d’experts s’est attelée à la tâche pour faire des propositions pertinentes acceptées par les leaders y compris le président Macky SALL qui est resté égal à lui-même, conciliant, respectueux et ouvert. Son attitude témoigne de son sens des responsabilités et de son destin de travailler en équipe avec ses partenaires.
Evidemment tout choix fait débat s’il ne suscite controverse et frustrations. C’est la loi du genre et il faut faire avec.
Il en fut de même pour la formation du gouvernement. Tout le monde ne peut pas être ministre. Par delà la déception, les vrais patriotes doivent rester lucides et identifier d’autres domaines d’action où ils peuvent être utiles à eux-mêmes et à leur pays.
Pour les politiciens professionnels, d’autres places sont disponibles. Il leur faut prendre leur mal en patience.
Quant à l’équipe gouvernementale mise sur pied, il faut reconnaître qu’elle est crédible. Le premier ministre, mais aussi le ministre de l’Economie et des Finances, le ministre des Affaires Etrangères, la patronne de la santé, le titulaire du ministère de l’Education Nationale, pour ne citer que ceux là, sont d’une compétence avérée. Et ils suscitent respect et confiance ; ce qui est fondamental.
Il en est de même de l’ensemble des responsables des départements ministériels. Ce qui est remarquable au vu des « contraintes » liées à l’impératif de satisfaire aux exigences de la coalition Benno Bokk Yakaar.
Jusqu’ici donc, Macky agit avec justesse, il laisse peu de place à la critique objective. Le nombre de ministres est bien vingt cinq comme promis. La baisse des denrées de première nécessité a été décidée.
Et tous les autres engagements pris seront respectés car le nouveau locataire du Palais présidentiel a compris que les ruptures annoncées sont non négociables.
Il les conduira donc avec rigueur et méthode, sans précipitation ni faiblesse. Et il sait que le temps a commencé à égrener son chapelet.
Mais c’est seulement après les législatives qu’il aura les coudée franches pour initier les grands chantiers politiques et économiques de son mandat.
C’est pourquoi l’enjeu électoral du scrutin du 1er juillet est d’une grande importance. Si en tant que chef de l’Etat, Macky a d’ores et déjà des pouvoirs réels et étendus ; il ne pourra réaliser son programme, dans le respect des conclusions des Assises Nationales qu’avec une majorité parlementaire claire et nette. Les électeurs sont donc sollicités pour parachever le combat victorieux du 25 mars. Pour donner à la victoire l’éclat exceptionnel qui sied pour tourner définitivement la page du wadisme.
La cohérence politique l’exige ; le chemin du progrès et du développement aussi. Aucune voix n’a manqué au deuxième tour et mieux d’autres voix ont même fait défection au candidat sortant.
Cela traduit la maturité du peuple sénégalais qui a librement opté pour une nouvelle alternance. Le choix du 25 mars sera donc confirmé le 1er juillet.
Mais il faut y travailler en battant campagne. Moustapha NIASSE, tête de liste de « BENNO BOKK YAKAAR » a la stature nécessaire pour réussir le grand chelem. Avec le soutien de tous les partenaires de la coalition, à commencer par Tanor et Idy SECK.
La mobilisation doit être totale pour aller à la rencontre des électeurs dans toutes les régions du pays. Pour leur expliquer le caractère décisif du scrutin du 1er juillet.
Car il est fondamental de clarifier le débat qui peut sombrer dans la confusion du fait du nombre pléthorique de coalitions et de candidats.
Rien n’est engagé d’avance. Tout se joue sur le terrain.
L’élection de Macky SALL a apporté une preuve irréfutable.
Mouhamadou M. DIA
Professeur de Philosophie - Journaliste
Il n’y a là aucune volonté hégémonique qui chercherait à s’imposer. Au contraire l’option d’une gestion partagée du pouvoir au sein de la coalition Benno Bokk Yakaar est réaffirmée comme en atteste le choix des candidats retenus sur la liste « nationale et départementale ».
Toutes les composantes seront représentées dans le respect des « critères de représentativité » dégagés, si on peut dire, par les résultats du 1er tour du scrutin présidentiel.
Une Commission d’experts s’est attelée à la tâche pour faire des propositions pertinentes acceptées par les leaders y compris le président Macky SALL qui est resté égal à lui-même, conciliant, respectueux et ouvert. Son attitude témoigne de son sens des responsabilités et de son destin de travailler en équipe avec ses partenaires.
Evidemment tout choix fait débat s’il ne suscite controverse et frustrations. C’est la loi du genre et il faut faire avec.
Il en fut de même pour la formation du gouvernement. Tout le monde ne peut pas être ministre. Par delà la déception, les vrais patriotes doivent rester lucides et identifier d’autres domaines d’action où ils peuvent être utiles à eux-mêmes et à leur pays.
Pour les politiciens professionnels, d’autres places sont disponibles. Il leur faut prendre leur mal en patience.
Quant à l’équipe gouvernementale mise sur pied, il faut reconnaître qu’elle est crédible. Le premier ministre, mais aussi le ministre de l’Economie et des Finances, le ministre des Affaires Etrangères, la patronne de la santé, le titulaire du ministère de l’Education Nationale, pour ne citer que ceux là, sont d’une compétence avérée. Et ils suscitent respect et confiance ; ce qui est fondamental.
Il en est de même de l’ensemble des responsables des départements ministériels. Ce qui est remarquable au vu des « contraintes » liées à l’impératif de satisfaire aux exigences de la coalition Benno Bokk Yakaar.
Jusqu’ici donc, Macky agit avec justesse, il laisse peu de place à la critique objective. Le nombre de ministres est bien vingt cinq comme promis. La baisse des denrées de première nécessité a été décidée.
Et tous les autres engagements pris seront respectés car le nouveau locataire du Palais présidentiel a compris que les ruptures annoncées sont non négociables.
Il les conduira donc avec rigueur et méthode, sans précipitation ni faiblesse. Et il sait que le temps a commencé à égrener son chapelet.
Mais c’est seulement après les législatives qu’il aura les coudée franches pour initier les grands chantiers politiques et économiques de son mandat.
C’est pourquoi l’enjeu électoral du scrutin du 1er juillet est d’une grande importance. Si en tant que chef de l’Etat, Macky a d’ores et déjà des pouvoirs réels et étendus ; il ne pourra réaliser son programme, dans le respect des conclusions des Assises Nationales qu’avec une majorité parlementaire claire et nette. Les électeurs sont donc sollicités pour parachever le combat victorieux du 25 mars. Pour donner à la victoire l’éclat exceptionnel qui sied pour tourner définitivement la page du wadisme.
La cohérence politique l’exige ; le chemin du progrès et du développement aussi. Aucune voix n’a manqué au deuxième tour et mieux d’autres voix ont même fait défection au candidat sortant.
Cela traduit la maturité du peuple sénégalais qui a librement opté pour une nouvelle alternance. Le choix du 25 mars sera donc confirmé le 1er juillet.
Mais il faut y travailler en battant campagne. Moustapha NIASSE, tête de liste de « BENNO BOKK YAKAAR » a la stature nécessaire pour réussir le grand chelem. Avec le soutien de tous les partenaires de la coalition, à commencer par Tanor et Idy SECK.
La mobilisation doit être totale pour aller à la rencontre des électeurs dans toutes les régions du pays. Pour leur expliquer le caractère décisif du scrutin du 1er juillet.
Car il est fondamental de clarifier le débat qui peut sombrer dans la confusion du fait du nombre pléthorique de coalitions et de candidats.
Rien n’est engagé d’avance. Tout se joue sur le terrain.
L’élection de Macky SALL a apporté une preuve irréfutable.
Mouhamadou M. DIA
Professeur de Philosophie - Journaliste
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