Le Conseil de sécurité de l'ONU doit finalement voter vendredi 23 décembre, à 21 heures (heure de Paris), sur un texte réclamant à Israël de cesser toute activité de colonisation, ont indiqué des diplomates.
Quatre pays sont à l’initiative de la présentation de ce projet de résolution, après le report du premier vote : la Nouvelle-Zélande, la Malaisie, le Sénégal et le Venezuela.
Initialement proposé mercredi soir par L'Égypte, le texte exhorte l'État hébreu à "cesser immédiatement et complètement toute activité de colonisation en territoire palestinien occupé, dont Jérusalem-Est". Le projet égyptien de résolution considère que la colonisation est "dangereuse pour la viabilité d'une solution à deux États". Il reprend notamment la position de l'ONU selon laquelle les colonies israéliennes "n'ont pas de valeur juridique".
Israël s'est tourné vers Donald Trump
Après avoir eu vent des intentions de l'administration sortante de Barack Obama, qui s'apprêtait à ne pas faire usage de son droit de veto contre le texte, Israël s'était alors tourné vers Donald Trump, qui prendra ses fonctions le 20 janvier. L'État hébreu avait sollicité son intervention auprès du président égyptien, Abdel Fattah al-Sissi, selon un responsable israélien. Le Caire avait ensuite finalement demandé, jeudi, à ce que le vote prévu le jour-même soit reporté.
"L'objectif principal que nous avons ici est de préserver et de réaffirmer une solution à deux États" palestinien et israélien qui cohabiteraient dans la paix et la sécurité, a expliqué l'ambassadeur de la France auprès des Nations unies, François Delattre.
"Le texte [...] ne se concentre pas exclusivement sur les colonies. Il condamne également la violence et le terrorisme. Il appelle aussi à éviter toute incitation émanant du côté palestinien, donc c'est un texte équilibré", a ajouté le diplomate.
Malgré les appels de l'ONU à cesser la colonisation, des responsables onusiens ont constaté une augmentation des constructions israéliennes ces derniers mois et certains responsables israéliens voient l'élection de Donald Trump comme une opportunité d'étendre la colonisation.
Quatre pays sont à l’initiative de la présentation de ce projet de résolution, après le report du premier vote : la Nouvelle-Zélande, la Malaisie, le Sénégal et le Venezuela.
Initialement proposé mercredi soir par L'Égypte, le texte exhorte l'État hébreu à "cesser immédiatement et complètement toute activité de colonisation en territoire palestinien occupé, dont Jérusalem-Est". Le projet égyptien de résolution considère que la colonisation est "dangereuse pour la viabilité d'une solution à deux États". Il reprend notamment la position de l'ONU selon laquelle les colonies israéliennes "n'ont pas de valeur juridique".
Israël s'est tourné vers Donald Trump
Après avoir eu vent des intentions de l'administration sortante de Barack Obama, qui s'apprêtait à ne pas faire usage de son droit de veto contre le texte, Israël s'était alors tourné vers Donald Trump, qui prendra ses fonctions le 20 janvier. L'État hébreu avait sollicité son intervention auprès du président égyptien, Abdel Fattah al-Sissi, selon un responsable israélien. Le Caire avait ensuite finalement demandé, jeudi, à ce que le vote prévu le jour-même soit reporté.
"L'objectif principal que nous avons ici est de préserver et de réaffirmer une solution à deux États" palestinien et israélien qui cohabiteraient dans la paix et la sécurité, a expliqué l'ambassadeur de la France auprès des Nations unies, François Delattre.
"Le texte [...] ne se concentre pas exclusivement sur les colonies. Il condamne également la violence et le terrorisme. Il appelle aussi à éviter toute incitation émanant du côté palestinien, donc c'est un texte équilibré", a ajouté le diplomate.
Malgré les appels de l'ONU à cesser la colonisation, des responsables onusiens ont constaté une augmentation des constructions israéliennes ces derniers mois et certains responsables israéliens voient l'élection de Donald Trump comme une opportunité d'étendre la colonisation.
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