La Compagnie Sucrière Sénégalaise respecte-t-elle les lois et les normes minimales en matière de sécurité de travail garantissant le bien-être de ses travailleurs ? Pourquoi tous ces morts ne viennent que d’une même et unique compagnie ? Y’a-t-il des produits chimiques ou toxiques utilisés dans l’usine ou dans les champs qui exposent ces innocents sans qu’ils s’en rendent comptent ? Y’a-t-il une visite médicale requise par la Compagnie dans les différents modes de sélections de ses travailleurs sachant l’intensité physique qui les attend ? Tout ce que je sais est que dans mon seul village j’ai décompté dix personnes qui ont perdu leurs vies alors travaillant là-bas sans qu’une seule explication soit fournie à leurs familles. Force est de constater que La C.S.S ne produit pas seulement du sucre pour être utiliser dans notre thé, jus, lait, et autres nourritures mais elle nous ramène également des morts. Très tôt, ces jeunes paysans pour la plus part d’entre eux quittent leurs villages natales, leurs champs et leurs familles pour s’aventurer vers d’autres lieux beaucoup plus propices et nantis à la recherche de stabilité sociale et c’est ainsi qu’ils vont déposer leurs valises à Richard Toll. Richard Toll, une ville dominée par les longues tiges de cannes à sucre qui s’étalent sur des hectares, des charriots bondés de clients se précipitent pour arriver à leurs destinations finales pour repartir de bon, les eaux usées sont le lit des microbes et insectes transmetteurs de maladies contagieuses, et la pollution qui se dégage des « Jumbo » machines de l’usine rend la vie beaucoup plus difficile pour ne pas impossible.
Partis pour pouvoir soutenir leurs familles et avoir une vie décente, normale et équilibrée, ces jeunes se retrouvent sur un territoire bourré de trucages et de labyrinthes, un chemin qui ne les mènera plus jamais chez eux mais directement au cimetière. Ces jeunes viennent de chaque coin et recoin du Sénégal, victimes de mauvaises politiques de l’état en matière de la protection complète et efficace des travailleurs de toute catégorie et de toute obédience. Cette négligence est manifestée par la dévaluation de la dignité humaine de la part des compagnies de toute nature à travers le paysage industriel et commercial. Et plus grave, les familles des victimes n’ont jamais reçues de lettres d’explications sur les circonstances de décès et moins bénéficiées de compensations que toute société a envers ses employés. Jean Claude Mimran « Monsieur sucre », propriétaire de cette usine qui fait un chiffre d’affaires de 70 milliards de francs CFA par année, sait pertinemment qu’il vit dans un pays où passer sur le dos des autorités gouvernementales et locales est beaucoup plus facile et moins cher que de suivre ce que dictent les lois du travail national ou international.
Mimran ne s’attendait pratiquement pas à tant de générosités dans un Sénégal où tout ce qui arrive aux êtres humains en malheur est de la volonté divine ; volonté divine que son pays d’origine la France refuse de prendre en considération sur le dossier du bateau le ”Joola” trainant ainsi des citoyens Sénégalais devant sa justice. Il faudrait que ceux qui dirigent le Sénégal sachent que des faits récurrents ne sont que les effets de mauvaises politiques et des responsabilités doivent être dégagées et des sanctions prises contre les fautifs. Le Sénégal a connu tellement de catastrophes qui ont pour noms Sonacos, le bateau du « Joola », l’immigration clandestine, etc… il est grand temps qu’il apprend ses leçons pour éviter que d’autres catastrophes viennent s’ajouter sur une liste qui est déjà longue. Tout le monde est d’accord que c’est Allah qui est au début et à la fin de l’action humaine mais ce serait trop facile et fanatique de vouloir s’en arrêter là. Il y’a un proverbe qui dit qu’il n’y’a pas de feu sans fumée donc tous ces gens ne sont pas uniquement morts de morts naturelles. Les êtres humains sont différents des autres êtres parce qu’ils possèdent la raison pour pouvoir distinguer le bien du mal, le vrai du faux, etc…
Il est des prérogatives du gouvernement du Sénégal de protéger les citoyens sénégalais, à domicile ou ailleurs, contre toute exploitation extrême et dangereuse pouvant conduire à la perte de vies humaines. Toutes les compagnies évoluant au Sénégal doivent faire l’objet de vérifications profondes et sincères pour s’assurer qu’elles sont en conformités avec les régulations et règlements de l’organisation internationale du travail. La lumière doit être faite sur les morts qui nous viennent de Richard Toll parce qu’il y’a beaucoup d’orphelins, de veuves, et de parents qui veulent être élucidés sur la question.
Mhmd_ba@yahoo.com
Lavoixdupeuple
Mouhamadou Ba
Partis pour pouvoir soutenir leurs familles et avoir une vie décente, normale et équilibrée, ces jeunes se retrouvent sur un territoire bourré de trucages et de labyrinthes, un chemin qui ne les mènera plus jamais chez eux mais directement au cimetière. Ces jeunes viennent de chaque coin et recoin du Sénégal, victimes de mauvaises politiques de l’état en matière de la protection complète et efficace des travailleurs de toute catégorie et de toute obédience. Cette négligence est manifestée par la dévaluation de la dignité humaine de la part des compagnies de toute nature à travers le paysage industriel et commercial. Et plus grave, les familles des victimes n’ont jamais reçues de lettres d’explications sur les circonstances de décès et moins bénéficiées de compensations que toute société a envers ses employés. Jean Claude Mimran « Monsieur sucre », propriétaire de cette usine qui fait un chiffre d’affaires de 70 milliards de francs CFA par année, sait pertinemment qu’il vit dans un pays où passer sur le dos des autorités gouvernementales et locales est beaucoup plus facile et moins cher que de suivre ce que dictent les lois du travail national ou international.
Mimran ne s’attendait pratiquement pas à tant de générosités dans un Sénégal où tout ce qui arrive aux êtres humains en malheur est de la volonté divine ; volonté divine que son pays d’origine la France refuse de prendre en considération sur le dossier du bateau le ”Joola” trainant ainsi des citoyens Sénégalais devant sa justice. Il faudrait que ceux qui dirigent le Sénégal sachent que des faits récurrents ne sont que les effets de mauvaises politiques et des responsabilités doivent être dégagées et des sanctions prises contre les fautifs. Le Sénégal a connu tellement de catastrophes qui ont pour noms Sonacos, le bateau du « Joola », l’immigration clandestine, etc… il est grand temps qu’il apprend ses leçons pour éviter que d’autres catastrophes viennent s’ajouter sur une liste qui est déjà longue. Tout le monde est d’accord que c’est Allah qui est au début et à la fin de l’action humaine mais ce serait trop facile et fanatique de vouloir s’en arrêter là. Il y’a un proverbe qui dit qu’il n’y’a pas de feu sans fumée donc tous ces gens ne sont pas uniquement morts de morts naturelles. Les êtres humains sont différents des autres êtres parce qu’ils possèdent la raison pour pouvoir distinguer le bien du mal, le vrai du faux, etc…
Il est des prérogatives du gouvernement du Sénégal de protéger les citoyens sénégalais, à domicile ou ailleurs, contre toute exploitation extrême et dangereuse pouvant conduire à la perte de vies humaines. Toutes les compagnies évoluant au Sénégal doivent faire l’objet de vérifications profondes et sincères pour s’assurer qu’elles sont en conformités avec les régulations et règlements de l’organisation internationale du travail. La lumière doit être faite sur les morts qui nous viennent de Richard Toll parce qu’il y’a beaucoup d’orphelins, de veuves, et de parents qui veulent être élucidés sur la question.
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Mouhamadou Ba
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