Les élections législatives du 1er juillet prochain, portent en elles-mêmes, les germes d’une inféodation de la justice au nouveau régime, si l’on s’en tient à la candidature du prévenu Barthélémy DIAZ. Oui, l’injustice, qui est à l’origine de la défaite du candidat Abdoulaye WADE, entre autres causes, est entrain de prendre une forme préjudiciable à l’espoir placé en Macky SALL. En fait, comment expliquer les deux traitements suivants : Barthélémy DIAZ avait déclaré à la chaîne de télévision TFM, lors d’un spectacle digne d’un film western, avoir tué et même présenté ses condoléances à la famille du défunt. Mieux, le Ministre de l’intérieur, par la même occasion avait reçu les menaces les plus folles, venant d’un maire, qui avait l’excuse de provocation, mais a eu une réaction maladroitement disproportionnée. Peut être se croyait-il au dessus de la loi.
Malgré ses fausses certitudes, le jeune maire sera placé en détention préventive, le temps d’une enquête haute et chargée, en péripéties. Finalement, on ne sait encore par quel subterfuge, il sera remis en liberté provisoire et même investi sur la liste du camp des vainqueurs. Tout comme, si le fonctionnement de la justice reste encore tributaire d’intérêts partisans. Et je ne pense pas que si le régime de l’alternance, malgré ses tares congénitales, était encore en place, Barth pourrait retrouver de sitôt la liberté, fut-elle provisoire ou définitive après, parce que politiquement et juridiquement injuste.
Parallèlement, Cheikh Béthio THIOUNE, chargé par un procureur, cueilli par une expédition punitive humiliante, jamais égalée. Le ministère public, fait un réquisitoire télévisé. Même pour deux morts, Cheikh Béthio n’est pas récidiviste et présente des garanties de représentation auprès de la justice. Il est régulièrement domicilié au Sénégal et ne dispose à ma connaissance d’aucune autre nationalité pouvant l’absoudre de poursuites pénales au Sénégal. Je voulais seulement demander à tous mes compatriotes, si dans le traitement de ces deux crimes, il n’ya pas deux poids et deux mesures. Seulement, me dira-t-on que le Président Macky SALL, n’a ni de près ni de loin, influencer le traitement des deux dossiers, mais c’est sous son magistère que deux prévenus n’ont pas été traités de la même manière par la justice, dont il est le chef suprême. Notre nouveau Président a-t- il la justice, que les électeurs étaient en droit d’attendre de lui. Je ne le pense pas.
Même sans l’avoir ordonné, des gens tapis dans l’ombre et voulant entrer dans son estime et profiter du changement de régime, pour se faire une place, ont combattu un allié de son adversaire Abdoulaye WADE. La revanche et la vengeance sont le fait d’hommes faibles sans valeur morale ou religieuse, et personnellement, je ne crois pas que le Président Macky SALL soit de ceux qui vont user de tels procédés pour aider ses alliés et liquider ses adversaires. Le Sénégal dont ont rêvé tous ceux qui ont voté contre la récréation interminable due à l’alternance et mis à la retraite le vieux gâteux Abdoulaye WADE, n’est pas celui auquel on a abouti. Les revanchards n’ont pas de place dans la trajectoire choisie par notre démocratie, depuis 2000. Nous rêvons d’hommes et de femmes épargnés de toutes tares sociales, pouvant entraîner un esprit de revanche. Cheikh Béthio THIOUNE, doit comme Barthélémy DIAZ être libre, jusqu’à ce qu’il soit apporté la preuve, qu’il a tué, commandité ou profané des sépultures. C’est cela, la justice qui nous permettra d’éviter de maintenir l’injustice de l’alternance après avoir dégagé Abdoulaye WADE, qui l’incarnait.
A bon entendeur.
Le Citoyen bpdieye@yahoo.fr
Malgré ses fausses certitudes, le jeune maire sera placé en détention préventive, le temps d’une enquête haute et chargée, en péripéties. Finalement, on ne sait encore par quel subterfuge, il sera remis en liberté provisoire et même investi sur la liste du camp des vainqueurs. Tout comme, si le fonctionnement de la justice reste encore tributaire d’intérêts partisans. Et je ne pense pas que si le régime de l’alternance, malgré ses tares congénitales, était encore en place, Barth pourrait retrouver de sitôt la liberté, fut-elle provisoire ou définitive après, parce que politiquement et juridiquement injuste.
Parallèlement, Cheikh Béthio THIOUNE, chargé par un procureur, cueilli par une expédition punitive humiliante, jamais égalée. Le ministère public, fait un réquisitoire télévisé. Même pour deux morts, Cheikh Béthio n’est pas récidiviste et présente des garanties de représentation auprès de la justice. Il est régulièrement domicilié au Sénégal et ne dispose à ma connaissance d’aucune autre nationalité pouvant l’absoudre de poursuites pénales au Sénégal. Je voulais seulement demander à tous mes compatriotes, si dans le traitement de ces deux crimes, il n’ya pas deux poids et deux mesures. Seulement, me dira-t-on que le Président Macky SALL, n’a ni de près ni de loin, influencer le traitement des deux dossiers, mais c’est sous son magistère que deux prévenus n’ont pas été traités de la même manière par la justice, dont il est le chef suprême. Notre nouveau Président a-t- il la justice, que les électeurs étaient en droit d’attendre de lui. Je ne le pense pas.
Même sans l’avoir ordonné, des gens tapis dans l’ombre et voulant entrer dans son estime et profiter du changement de régime, pour se faire une place, ont combattu un allié de son adversaire Abdoulaye WADE. La revanche et la vengeance sont le fait d’hommes faibles sans valeur morale ou religieuse, et personnellement, je ne crois pas que le Président Macky SALL soit de ceux qui vont user de tels procédés pour aider ses alliés et liquider ses adversaires. Le Sénégal dont ont rêvé tous ceux qui ont voté contre la récréation interminable due à l’alternance et mis à la retraite le vieux gâteux Abdoulaye WADE, n’est pas celui auquel on a abouti. Les revanchards n’ont pas de place dans la trajectoire choisie par notre démocratie, depuis 2000. Nous rêvons d’hommes et de femmes épargnés de toutes tares sociales, pouvant entraîner un esprit de revanche. Cheikh Béthio THIOUNE, doit comme Barthélémy DIAZ être libre, jusqu’à ce qu’il soit apporté la preuve, qu’il a tué, commandité ou profané des sépultures. C’est cela, la justice qui nous permettra d’éviter de maintenir l’injustice de l’alternance après avoir dégagé Abdoulaye WADE, qui l’incarnait.
A bon entendeur.
Le Citoyen bpdieye@yahoo.fr
Autres articles
-
Nigeria: attaque jihadiste contre une base militaire dans le nord-est, six soldats tués
-
Benin : Kémi Séba, militant panafricain, annonce officiellement sa candidature pour l'élection présidentielle de 2026
-
Guinée: manifestation projetée par l'opposition, Conakry sous tension
-
De possibles actes de cannibalisme font la une et sèment l’effroi dans le pays
-
Fermeture du resto du centre délocalisé de l'université Assane Seck de Kolda : Les étudiants dénoncent le mutisme des autorités...