Dans l'évolution d'un pays, on parle souvent de lutte et de lutte pour l'indépendance.
Celle du Sénégal n' est pas seulement la célébration du 04 avril. Mais c'est d'abord un terme qui signifie la rupture progressive à travers l'autonomisation d'un pays dans tous les domaines.
En réalité, que veut dire l'autonomisation d'un pays ? C'est quoi en fait ?
C'est tout simplement le fait de ne plus dépendre de qui que ce soit dans tel ou tel domaine.
Dans le domaine économique, dans le domaine militaire, dans le domaine intellectuel, agricole etc, le Sénégal est un pays qui se veut respectable et respecté dans ce sens.
Le Gouvernement du Sénégal a demandé le départ des Forces françaises.
Le Sénégal, notre cher pays, peut désormais se prendre en charge. Il se sent fort dans le domaine de la défense.
Le Sénégal peut se prendre en charge sans l'aide, évidemment de la France dans ce domaine bien déterminé qui est celui de la défense.
Cela ne veut pas dire donc que la France a été chassée. La France n'a pas été chassée, c'est un pays partenaire. Partenaire à un certain niveau précis. Mais lorsque le Sénégal se sent vraiment capable de combler le "gap" de la défense, le Sénégal demande à la France tout simplement de mettre fin à cette assistance.
D'ailleurs, ce n'est pas le Sénégal qui demande à la France de mettre fin à cette coopération militaire, mais ce sont les deux pays qui reconnaissent le progrès du Sénégal dans sa marche pour la couverture sécuritaire de son territoire.
Reconnaissant ensemble tout simplement le progrès accompli, alors ils décident que le partenariat prenne fin dans ce domaine.
Ce n'est nullement une crise entre le Sénégal et la France, c'est plutôt la fin d'un partenariat qui obéit à un progrès accompli par le Sénégal. C'est tout. Mais la France demeure un partenaire privilégié et extraordinaire pour le Sénégal. Qu'on le veuille ou pas, tous les pays du monde ont des partenaires.
Les États-Unis d'Amérique avaient un partenaire extraordinaire qui est l'Angleterre. Et en un certain moment, les États-Unis ont jugé nécessaire qu'ils sont capables de s'auto -prendre en charge, et le partenariat militaire a pris fin et un nouveau partenariat est né entre l'Angleterre, les États-Unis et la France à travers l'OTAN.
La France et le Sénégal peuvent donc se regrouper dans un partenariat nouveau pour lutter par exemple contre les injustices universelles, les injustices mondiales, le banditisme international.
On a toujours besoin de l' un ou de l' autre. C'est ce qu'on appelle l'interdépendance dans la lutte pour le maintien d'une sécurité mondiale.
C'est une preuve d'interdépendance. Ce n'est plus la dépendance mais l'interdépendance.
Car on passe de partenariat indépendant au partenariat interdépendant et c'est extraordinaire.
De ce fait, il faut que les uns et les autres travaillent pour le respect, d'abord, de la charte qui doit unir les pays et de la charte d'indépendance. Parce que quand on dit qu'un pays est indépendant, c'est parce que ce pays a des statuts et des chartes. Donc, il doit falloir que chacun respecte l'autre. L'un doit respecter l'autre et inversement.
Nous sommes donc, en tant qu'Anciens combattants, très comblés de ce que nos petits -fils, nos fils sont entrain de faire. Parcequ'aussi, il n' est pas normal qu'à un certain moment de notre histoire, que nous soyons toujours les mêmes. Nous devrons changer positivement, et je pense que le passage d'indépendance à l' interdépendance est un couronnement des efforts accomplis.
Et en tant qu 'Anciens combattants, nous nous sentons vraiment requinqués par ce nouvel assaut contre, vraiment, la dépendance, qui est une forme de paresse.
La dépendance, nous ne l'excluons pas si nous sommes dans un besoin et qu'il y a un déficit à remplir.
Qu'est -ce que vous voulez ? Il faut que l'on fasse appel à ceux qui maîtrisent le mieux tel ou tel domaine que nous. Mais par orgueil, le besoin à l' instruction, à l' acquisition des connaissances, une fois que nous nous sentons suffisants, nous disons stop à l' indépendance.
Il est temps que nous nous prenions en charge et c'est ce qui est normal.
Il ne faut donc pas se verser dans la tentation de " France dégage", non, la France ne doit pas dégager. C'est un terme inapproprié.
Nous sommes tous des êtres humains.
Dans nos luttes, il y a toujours une dépendance. C'est une question sociale et non politique. C'est une question sociétale. Une question naturelle.
Entre le désert et la forêt, il y a une interdépendance. La forêt a besoin des fruits de la forêt tout comme la forêt a besoin du pétrole du désert.
La nature nous enseigne beaucoup de choses, nous refusons de connaître les leçons de la nature.
Celle du Sénégal n' est pas seulement la célébration du 04 avril. Mais c'est d'abord un terme qui signifie la rupture progressive à travers l'autonomisation d'un pays dans tous les domaines.
En réalité, que veut dire l'autonomisation d'un pays ? C'est quoi en fait ?
C'est tout simplement le fait de ne plus dépendre de qui que ce soit dans tel ou tel domaine.
Dans le domaine économique, dans le domaine militaire, dans le domaine intellectuel, agricole etc, le Sénégal est un pays qui se veut respectable et respecté dans ce sens.
Le Gouvernement du Sénégal a demandé le départ des Forces françaises.
Le Sénégal, notre cher pays, peut désormais se prendre en charge. Il se sent fort dans le domaine de la défense.
Le Sénégal peut se prendre en charge sans l'aide, évidemment de la France dans ce domaine bien déterminé qui est celui de la défense.
Cela ne veut pas dire donc que la France a été chassée. La France n'a pas été chassée, c'est un pays partenaire. Partenaire à un certain niveau précis. Mais lorsque le Sénégal se sent vraiment capable de combler le "gap" de la défense, le Sénégal demande à la France tout simplement de mettre fin à cette assistance.
D'ailleurs, ce n'est pas le Sénégal qui demande à la France de mettre fin à cette coopération militaire, mais ce sont les deux pays qui reconnaissent le progrès du Sénégal dans sa marche pour la couverture sécuritaire de son territoire.
Reconnaissant ensemble tout simplement le progrès accompli, alors ils décident que le partenariat prenne fin dans ce domaine.
Ce n'est nullement une crise entre le Sénégal et la France, c'est plutôt la fin d'un partenariat qui obéit à un progrès accompli par le Sénégal. C'est tout. Mais la France demeure un partenaire privilégié et extraordinaire pour le Sénégal. Qu'on le veuille ou pas, tous les pays du monde ont des partenaires.
Les États-Unis d'Amérique avaient un partenaire extraordinaire qui est l'Angleterre. Et en un certain moment, les États-Unis ont jugé nécessaire qu'ils sont capables de s'auto -prendre en charge, et le partenariat militaire a pris fin et un nouveau partenariat est né entre l'Angleterre, les États-Unis et la France à travers l'OTAN.
La France et le Sénégal peuvent donc se regrouper dans un partenariat nouveau pour lutter par exemple contre les injustices universelles, les injustices mondiales, le banditisme international.
On a toujours besoin de l' un ou de l' autre. C'est ce qu'on appelle l'interdépendance dans la lutte pour le maintien d'une sécurité mondiale.
C'est une preuve d'interdépendance. Ce n'est plus la dépendance mais l'interdépendance.
Car on passe de partenariat indépendant au partenariat interdépendant et c'est extraordinaire.
De ce fait, il faut que les uns et les autres travaillent pour le respect, d'abord, de la charte qui doit unir les pays et de la charte d'indépendance. Parce que quand on dit qu'un pays est indépendant, c'est parce que ce pays a des statuts et des chartes. Donc, il doit falloir que chacun respecte l'autre. L'un doit respecter l'autre et inversement.
Nous sommes donc, en tant qu'Anciens combattants, très comblés de ce que nos petits -fils, nos fils sont entrain de faire. Parcequ'aussi, il n' est pas normal qu'à un certain moment de notre histoire, que nous soyons toujours les mêmes. Nous devrons changer positivement, et je pense que le passage d'indépendance à l' interdépendance est un couronnement des efforts accomplis.
Et en tant qu 'Anciens combattants, nous nous sentons vraiment requinqués par ce nouvel assaut contre, vraiment, la dépendance, qui est une forme de paresse.
La dépendance, nous ne l'excluons pas si nous sommes dans un besoin et qu'il y a un déficit à remplir.
Qu'est -ce que vous voulez ? Il faut que l'on fasse appel à ceux qui maîtrisent le mieux tel ou tel domaine que nous. Mais par orgueil, le besoin à l' instruction, à l' acquisition des connaissances, une fois que nous nous sentons suffisants, nous disons stop à l' indépendance.
Il est temps que nous nous prenions en charge et c'est ce qui est normal.
Il ne faut donc pas se verser dans la tentation de " France dégage", non, la France ne doit pas dégager. C'est un terme inapproprié.
Nous sommes tous des êtres humains.
Dans nos luttes, il y a toujours une dépendance. C'est une question sociale et non politique. C'est une question sociétale. Une question naturelle.
Entre le désert et la forêt, il y a une interdépendance. La forêt a besoin des fruits de la forêt tout comme la forêt a besoin du pétrole du désert.
La nature nous enseigne beaucoup de choses, nous refusons de connaître les leçons de la nature.
Adjudant -Major Alpha DIA,
Président des Anciens combattants de la région de Ziguinchor.
Le 02 janvier 2025.
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