La jeunesse sénégalaise perdue entre la danse et la lutte
Il est à croire, qu’une société se construit autour des valeurs et de normes qui lui sont le socle de son existence. Pour s’inscrire dans une posture humaine et se différencier des bestiaux elle se fait des lois et se crée des institutions, puisque rien ne s’invente sans les hommes et rien ne pérenne sans les institutions. Tout peuple, toute nation, toute culture et toute civilisation vivent des images, des visions et des représentations qu'ils construisent d'eux-mêmes et qui leur servent de
puissance de dynamisation de leurs énergies créatrices. A travers des récits qu'ils produisent, des liturgies sociales qu'ils organisent, des symboles de force qu'ils se donnent et des modèles de vie qu'ils se forgent à travers leurs personnalités les plus marquantes dont ils célèbrent la vigueur de manière constante, ils fertilisent leur conscience et mobilisent les esprits pour transformer la société. Plus l'image qu'une société se donne d'elle-même est positive et féconde, plus l'esprit des personnes et des groupes est créatif et construit une personnalité capable d'affronter les problèmes les plus cruciaux du présent et de l'avenir. Quand, par contre, la représentation qu'un
peuple a de lui-même est négative et pathologique, on ne peut pas attendre de ce peuple qu'il se bâtisse une personnalité créatrice et qu'il se donne des énergies psychiques pour affronter les obstacles qui se dressent sur son chemin. Aujourd'hui, le Sénégal a développé une image tellement négative et des représentations tellement psychopathologiques d'elles-mêmes qu'il est difficile de trouver en elles des points d'appuis psychiques solides pour s'attaquer résolument au drame de la jeunesse
Mamadou Ndiaye
Il n’est un secret pour personne que la jeunesse Senegalaise se sent désemparé face a une mondialisation maléfique qui lui arrache, ce qu’elle a comme patrimoine qu’est sa culture, son histoire et la propose un monde sans repère, d’où son extinction est certain dans un avenir proche. Quelle perspective leur offre-t-on aujourd’hui? Après avoir vu leurs rêves et leurs espoirs confisqués, le pouvoir politique les laisse en proie à tous les doutes, par conséquent les Balla Gaye et Ndeye Gueye deviennent les reponses.
Une autre fausse réponse à laquelle le Senegal a de plus en plus recours, c'est de faire de la lutte et de la danse les vrai lieu de vie pour beaucoup de jeunes, de ne leur fournir comme reperes que les espaces vides d'affectivité. Les phénomènes nefastes relatives a la lutte et a la danse telle que (pickpockets, petits et petites prostitué(e)s ou violences), est en effet le symptôme d'une maladie profonde : la pathologie d'une civilisation qui détruit les valeurs de vie en acceptant que son espace devienne, pour certains enfants, un espace vide de normes, vide de repères, vide d'amour. Une telle société dresse des fauves qui ne pourront être que des forces de violence et de destruction.
Il est à croire, qu’une société se construit autour des valeurs et de normes qui lui sont le socle de son existence. Pour s’inscrire dans une posture humaine et se différencier des bestiaux elle se fait des lois et se crée des institutions, puisque rien ne s’invente sans les hommes et rien ne pérenne sans les institutions. Tout peuple, toute nation, toute culture et toute civilisation vivent des images, des visions et des représentations qu'ils construisent d'eux-mêmes et qui leur servent de
puissance de dynamisation de leurs énergies créatrices. A travers des récits qu'ils produisent, des liturgies sociales qu'ils organisent, des symboles de force qu'ils se donnent et des modèles de vie qu'ils se forgent à travers leurs personnalités les plus marquantes dont ils célèbrent la vigueur de manière constante, ils fertilisent leur conscience et mobilisent les esprits pour transformer la société. Plus l'image qu'une société se donne d'elle-même est positive et féconde, plus l'esprit des personnes et des groupes est créatif et construit une personnalité capable d'affronter les problèmes les plus cruciaux du présent et de l'avenir. Quand, par contre, la représentation qu'un
peuple a de lui-même est négative et pathologique, on ne peut pas attendre de ce peuple qu'il se bâtisse une personnalité créatrice et qu'il se donne des énergies psychiques pour affronter les obstacles qui se dressent sur son chemin. Aujourd'hui, le Sénégal a développé une image tellement négative et des représentations tellement psychopathologiques d'elles-mêmes qu'il est difficile de trouver en elles des points d'appuis psychiques solides pour s'attaquer résolument au drame de la jeunesse
Mamadou Ndiaye
Il n’est un secret pour personne que la jeunesse Senegalaise se sent désemparé face a une mondialisation maléfique qui lui arrache, ce qu’elle a comme patrimoine qu’est sa culture, son histoire et la propose un monde sans repère, d’où son extinction est certain dans un avenir proche. Quelle perspective leur offre-t-on aujourd’hui? Après avoir vu leurs rêves et leurs espoirs confisqués, le pouvoir politique les laisse en proie à tous les doutes, par conséquent les Balla Gaye et Ndeye Gueye deviennent les reponses.
Une autre fausse réponse à laquelle le Senegal a de plus en plus recours, c'est de faire de la lutte et de la danse les vrai lieu de vie pour beaucoup de jeunes, de ne leur fournir comme reperes que les espaces vides d'affectivité. Les phénomènes nefastes relatives a la lutte et a la danse telle que (pickpockets, petits et petites prostitué(e)s ou violences), est en effet le symptôme d'une maladie profonde : la pathologie d'une civilisation qui détruit les valeurs de vie en acceptant que son espace devienne, pour certains enfants, un espace vide de normes, vide de repères, vide d'amour. Une telle société dresse des fauves qui ne pourront être que des forces de violence et de destruction.
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