La date d’entrée en politique est loin d’être un paramètre sur lequel on peut se fier pour élire le bon dirigeant.


La date d’entrée en politique est loin d’être un paramètre sur lequel on peut se fier pour élire le bon dirigeant.
En réaction à la déclaration du premier ministre Souleymane Ndéné Ndiaye et directeur de campagne du PDS à l’endroit de Mr Ibrahima Fall, reprochant à ce dernier d’ « avoir attendu sa retraite pour s’intéresser au sort des sénégalais », je me suis permis une modeste contribution visant à éclairer les lanternes sur l’homme que le directeur de campagne du PDS cherche à dénigrer.
Je ne peux pas m’empêcher de rétorquer aux critiques faites par notre chers premier ministre à l’encontre du professeur Ibrahima Fall .
Il serait utile de rappeler à notre amnésique premier ministre que Mr Fall n’a pas attendu sa retraite pour se lancer dans la scène politique sénégalaise d’où sa brillante carrière dans les appareils de l’état et son succès incontesté dans ses missions diplomatiques en Afrique à travers les Nations Unies. Nous saluons cependant son courage qui l’a permis de revenir sur la scène politique sénégalaise afin de nous sortir de cette bourgeoisie administrative parasitaire et de la passivité inertielle qui en découle. L’ancien professeur, doyen de la faculté de droit, ministre de l’éducation et ministre des affaires étrangères nous propose une autre manière de faire la politique.
Nul besoin de rappeler l’évolution socioéconomique du Sénégal. Et ce résultat, nous le devons bien évidemment à des hommes qui se targuent d’avoir fait toute leur carrière dans la politique. De cette première analyse, on pourrait donc dire, sans risque de se tromper, que la date d’entrée en politique est loin d’être un paramètre sur lequel on peut se fier pour élire le bon dirigeant. Le professeur Ibrahima Fall n’a pas attendu la retraite pour s’intéresser au sort des sénégalais. Il a longtemps travaillé pour le sénégalais tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays. Nul besoin de rappeler à Mr le premier ministre le parcours exemplaire du professeur confirmé par sa réputation et son sérieux dans le travail. On peut dire tout simplement que le professeur Ibrahima Fall arrive et réclame la confiance des sénégalais au moment opportun.
Au Sénégal aujourd’hui, force est de constater qu’il y’a une véritable conscientisation des masses. Les sénégalais ont perdu l’élasticité de conscience qui leurs permettait jadis de pouvoir passer (à contre cœur) l’éponge sur de nombreux problèmes et d’injustices dont ils étaient victimes. Cette prise de conscience a tendance à les rapprocher de cet homme (Ibrahima Fall) jugé intègre et qui n’a d’ambition que l’épanouissement socioéconomique du Sénégal.
Les attaques dont Mr Fall est victime tout dernièrement ne devraient guerre surprendre les sénégalais, tant sa nouvelle visibilité fulgurante dans les médias, sur la scène politique mais aussi et surtout dans l’esprit éclairé de beaucoup de sénégalais fait de lui le nouveau homme « à abattre ».
Edmund Burke disait : « la seule chose nécessaire au triomphe du mal est l’inaction des gens de bien ». Cette citation est riche en enseignements dans le sens où elle rend complice voire partiellement responsable chaque individu qui s’est tu devant un mal particulier. Nul sénégalais n’ignore aujourd’hui les maux qui gangrènent la société sénégalaise dans son ensemble. Il est urgent et il est du devoir de chaque sénégalais de prendre à bras le corps le problème relatif à l’élection de celui qui aura le privilège de diriger les sénégalais. Cette élection fait appel à un choix, un choix qui ne devrait pas être très difficile au regard des profils des candidats déclarés. Il s’agit pour nous sénégalais de choisir simplement entre la continuité de ce que nous sommes entrain de vivre et la rupture. Aux problèmes qui furent nôtres (et qui sont malheureusement toujours nôtres), nous devons être en mesure de substituer le salut que nous propose le candidat Mr Ibrahima Fall.
En outre, je regrette très fortement l’attitude de certains politiciens qui fustigent l’engagement de Youssou Ndour dans l’arène politique car tout simplement porté sur le niveau intellectuel de notre voix d’or. Je leurs rappelle que pour diriger un pays il suffit d’avoir de la pitié envers la population et du patriotisme. Le président Lula a montré l’exemple. L’enfant de la médina n’a pas attendu d’être « alter noceur » pour œuvrer pour le Sénégal.

SG: GUEM SA REW



Mardi 6 Décembre 2011
SG: GUEM SA REW




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