La cours de répression de l’enrichissement illicite : l’Hôpital d’Ourossogui vous invite !!!


La cours de répression de l’enrichissement illicite : l’Hôpital d’Ourossogui vous invite !!!
La signature du décret portant nomination du Président et des membres de la cours de répression de l’enrichissement illicite par le chef de l’Etat est un acte salutaire et républicain. Le Sénégal ressemble à la France antique où le peuple était subdivisé en deux classes sociales : le prolétariat et la bourgeoisie du Périgord ancien comté qui regroupait les magnats de la France d’antan. Suivant une ligne matérialisée par les parcs de voitures, les immeubles et les haras d’épouses, le Sénégal offre l’image d’une société à deux vitesses. Il est étonnant que dans un pays sans ressources naturelles, classé dans les PMA (Pays moins avancés), que l’élite politique et des fonctionnaires étalent impunément une richesse sans commune mesure.

Le travail de cette cours est simple, car on n’a pas besoin d’être juge pour comprendre que certaines richesses sont d’origines douteuses.

Ce préalable est un bon prétexte pour nous d’attirer l’attention de cette cours sur l’établissement public de santé d’Ourossogui. Cette structure régionale de santé constitue une curiosité en matière de gestion. Elle polarise toute la région de MATAM, ce qui signifie simplement que les recettes journalières sont astronomiques. Toutefois, une classe de fonctionnaires de la santé sous le couvert de leurs statuts de syndicalistes prend l’hôpital comme sa vache à lait. Certains d’entre eux capitalisent plus de 25 ans de service dans l’hôpital. La question que l’on se pose est pourquoi ils ne sont jamais affectés ? Depuis quelques semaines, le nouveau Directeur de l’établissement qui essaye de ramener la structure sur les chemins lumineux d’un management performant se heurte à la résistance de ces pseudo syndicalistes véreux, qui dépouillent l’hôpital et ses malades. Ils crient car on leurs demande de venir à l’heure au travail, ils hurlent parcequ’’on leurs supplie d’arrêter de spolier les malades, ils vocifèrent parceque le directeur s’indigne contre la disparition du matériel de l’hôpital.

La population exaspérée par le comportement de ces fonctionnaires accueille avec joie cette décision du chef de l’état tout en espérant que la cours aura le courage de venir jeter un coup d’œil dans cette structure de santé, en dépit des lobbies qui soutiennent à tort ces mercenaires –fonctionnaires de la santé.



Dr Bassirou NIANG, Doctorat en Sciences de gestion- Membre du collectif des cadres républicains, Président de l’association FOUTA ACTION CONCRETE
Mercredi 16 Mai 2012
Dr Bassirou NIANG




1.Posté par Le passant le 16/05/2012 17:48
Vous parlez de l'hopital et vous illustrer par une photo du poste de santé ?
C'est du journalisme ça ?

2.Posté par tous égaux devant la loi le 21/05/2012 18:25
Dans cet hôpital des cadres de la direction ont installé une mafia extra ordinaire. quand tous les marchés de l'hôpital sont gagnés par des opérateurs économiques inconnus sans compte bancaires parce que qu'ils sont de la même région (DIOURBEL) que celui qui préside la commission des marchés et des centaines de millions sont partagés à des niveaux insoupçonnés.
la facture de canal horizon est de 1.200.000 fcfa alors que des malades meurent dans les chambres d'hospitalisation sans ventilateur et il manque du petit matériel qui ne coûte même pas 100.000 fcfa.
les fosses septiques sont creusées à 6.000.000 fcfa pour 6m3.
les logement sont pris dans la ville à plus de 200.000 f plus chère que dakar car il y'a tout le temps des deal dans les logements conventionnés et des dizaines de millions sont perdus par mois.
le carburant est gérer comme à "colobane roukhou djinné" que des deal.
les recrutements se font de manière familiale sans compétences avérées.
le directeur se prend pour le représentant de DIEU sur TERRE car dit-il investit d'une mission divine, ayant le droit de vie ou de mort sur tous ses sujets.
ces administrateurs qui ont fait plus de cinq ans de service doivent tous partir car ils ont déjà tué l'hôpital et continuent à le sucer de ses dernières gouttes de sang.
L'inspection générale d'état doit faire une descente pour éventrer toute cette magouille qui n'a de cesse de faire du tort aux populations du fouta, Le directeur violent doit partir sinon cet hôpital ne connaîtra pas la paix.



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