Dakar La huitième édition des cauris d’or tenue samedi dernier à l’hôtel King Fahd Palace a été l’occasion pour des milliers voire des millions de téléspectateurs d’assister au matraquage de la République.
Des séquences de mauvais goûts et des diatribes inacceptables ont confirmé que la parodie, l’impertinence, la déferlante invective, l’irrespect sont les nouvelles valeurs.
Cinq ministres de la République au présidium, un secrétaire général du gouvernement, des conseillers en grand nombre, rien que ça gentiment et sagement installés au banquet des Cauris d’or promus par le leader du MEDS Mbagnick Diop dit Souche.
Rien de détonnant, rien de surprenant aussi pourrait-on dire, personne n’aurait à redire ! Les cauris d’or sont une fête de l’excellence, ils célèbrent la performance, le potentiel, l’intégrité, les valeurs chastes de la réussite, celles donc de la haute performance.
Pour un tel rendez-vous que n’eut-il eu de mieux que de descendre le nœud « pap » pour une célébration en règle vantée à débits de spots démocratisés, retransmise en direct par la télévision nationale, la RTS en l’occurrence, et reprise. Le grand soir du succès. Oui sauf que… aurait-il fallu que ce grand soir soit celui des grands hommes. Il en eut, très peu. Hélas.
Mais il est heureux que cette 8e édition des Cauris d’or celle de samedi, fût, puisque désormais plus aucun Cauris d’Or ne ressemblera à celui-là. La République y veillera. C’est une question de souveraineté.
Car s’il est une valeur pour laquelle la souveraineté doit se mobiliser pour sa très chère République, c’est d’abord le respect pour cette même République. Le mépris, la suffisance, l’outrecuidance ne peuvent piétiner la République comme ce fut le cas samedi dernier au King Fahd Palace.
Il ne peut être permis qu’une organisation privée à caractère festif mobilise pendant des heures et nuitamment 5 ministres de la République, un secrétaire général du gouvernement, des conseillers …
Comme il ne peut être toléré qu’un directeur, un gérant ou un bénéficiaire d’exploitation d’un établissement de l’Etat monte sur ses grands chevaux pour narguer et marquer de son courroux sa vision du monde et son nationalisme.
Sans vouloir offenser quiconque, il est quand même de bon ton de rappeler à tous et à chacun les limites des libertés, le sens des devoirs.
Samedi dernier, les téléspectateurs et les Sénégalais en particulier ont eu droit à l’expression d’une nouvelle chaîne de valeurs ayant pour noms : incurie, impertinence, irrespect, invective.
Les Cauris d’or devraient être une toute autre tribune que celle de samedi dernier. L’Etat le sait maintenant, les contribuables aussi.
Par Charles FAYE
Des séquences de mauvais goûts et des diatribes inacceptables ont confirmé que la parodie, l’impertinence, la déferlante invective, l’irrespect sont les nouvelles valeurs.
Cinq ministres de la République au présidium, un secrétaire général du gouvernement, des conseillers en grand nombre, rien que ça gentiment et sagement installés au banquet des Cauris d’or promus par le leader du MEDS Mbagnick Diop dit Souche.
Rien de détonnant, rien de surprenant aussi pourrait-on dire, personne n’aurait à redire ! Les cauris d’or sont une fête de l’excellence, ils célèbrent la performance, le potentiel, l’intégrité, les valeurs chastes de la réussite, celles donc de la haute performance.
Pour un tel rendez-vous que n’eut-il eu de mieux que de descendre le nœud « pap » pour une célébration en règle vantée à débits de spots démocratisés, retransmise en direct par la télévision nationale, la RTS en l’occurrence, et reprise. Le grand soir du succès. Oui sauf que… aurait-il fallu que ce grand soir soit celui des grands hommes. Il en eut, très peu. Hélas.
Mais il est heureux que cette 8e édition des Cauris d’or celle de samedi, fût, puisque désormais plus aucun Cauris d’Or ne ressemblera à celui-là. La République y veillera. C’est une question de souveraineté.
Car s’il est une valeur pour laquelle la souveraineté doit se mobiliser pour sa très chère République, c’est d’abord le respect pour cette même République. Le mépris, la suffisance, l’outrecuidance ne peuvent piétiner la République comme ce fut le cas samedi dernier au King Fahd Palace.
Il ne peut être permis qu’une organisation privée à caractère festif mobilise pendant des heures et nuitamment 5 ministres de la République, un secrétaire général du gouvernement, des conseillers …
Comme il ne peut être toléré qu’un directeur, un gérant ou un bénéficiaire d’exploitation d’un établissement de l’Etat monte sur ses grands chevaux pour narguer et marquer de son courroux sa vision du monde et son nationalisme.
Sans vouloir offenser quiconque, il est quand même de bon ton de rappeler à tous et à chacun les limites des libertés, le sens des devoirs.
Samedi dernier, les téléspectateurs et les Sénégalais en particulier ont eu droit à l’expression d’une nouvelle chaîne de valeurs ayant pour noms : incurie, impertinence, irrespect, invective.
Les Cauris d’or devraient être une toute autre tribune que celle de samedi dernier. L’Etat le sait maintenant, les contribuables aussi.
Par Charles FAYE
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