LE TEMPS DES GLADIATEURS AU SENEGAL : UNE ARENE SANS FOI_ NI LION (1)


LE TEMPS DES  GLADIATEURS AU SENEGAL : UNE ARENE SANS FOI_ NI LION (1)
Le « Simb kat » (2) ou faux_ lion avait déjà donné de la voix et annoncé les couleurs …
Dans ce SENEGAL, les êtres humains pouvaient valablement prendre la place des fauves.
Papa avait raison : au pays des troubadours, tout tourne autour du spectacle !
Et les «nouveaux lions » sont dans la place…Naturellement, les biceps ont remplacé les mollets.
L’arène a pris le dessus ; terrassant de fait le sport roi qu’est le football, relégué aux vestiaires
La voie semble toute tracée par l’autorité…La nécessité d’alterner les choses à eu raison des résistances ; Qui pouvait mieux espérer canaliser cette forte demande sociale «juvénile»
« L’honorable député » du haut de la tribune du peuple a fait un appel du pied au lieu de poser son pied d’appel ; histoire de ne pouvoir contrôler un débordement de situation de cette «masse critique», en attendant de les « recyclés » dans les jougs électoraux en perspective !
Pour avoir misé et suscité beaucoup d’espoirs -l’arène est partie dans une « folle » surenchère ; quelques entorses budgétaires sous forme de détournements d’objectifs à la clé _ afin de lui donner plus de visibilité et de crédibilité.
Un détour en banlieue, sur un rare terrain nu, entre deux monde : le business de la banque et le culte dans une mosquée, la jeune «pousse» semblait chercher ses marques …En organisant des minis combats (mbapats) !
A cet instant, je venais de réaliser l’immensité de notre responsabilité vis-à-vis de notre progéniture en confiant l’orientation pédagogique voire académique de leur avenir, à Gaston et Cie : Quelle gaffe !
Par le fait de la malice de ses DON KING d’un SENEGAL new-look, incapables de distinguer un port vestimentaire d’un dimanche de «Lamb» à celui d’un jour de semaine, qui en plus de leur show du week-end continue de parader dans la capitale.
Ainsi, l’argent est devenu «roi des arènes » avec à chaque fois une nouvelle tête d’affiche…A priori, un choix sans équivoque s’imposait presque à nous : la plénitude d’une vie ou être plein aux as.
L’objectif semble se dessiner (du moins pour certains)…Que l’arène soit nationale(3) !
NB :
1_Dans la Rome antique, l’on constata déjà que : «les jeux détournaient l’homme de la nécessaire recherche de son salut ; le bizarre côtoie le luxe, l’exotisme se mesure au passé (dixit)…Tout nous ressemble sauf les vrais lions dans l’arène!
2_Véritables spectacles ou pour rassasier le public vite blasé les organisateurs multiplient les raffinements (dixit).Toutefois, un drapeau reste un symbole (étendard) national non pas individuel…
3 _Que l’arène soit nationale arrange presque tout le monde surtout les politiques ; de surcroit ceux qui ont la responsabilité à présent de présider à notre destinée. Comment dans ce cas empêcher après chaque combat cette déferlante anonyme, comme une horde affamée dont le principal souci est de «nettoyer » les magasins sur leurs parcours. In version sept 2010,
Lundi 3 Octobre 2011
BACHIR DIALLO




1.Posté par omar le 04/10/2011 11:57
C'est vraiment le temps des gladiateurs avec cette lutte.On dirait que l'homme est retourné à l'ère primitive deux lutteurs se massacrent le sang coule les spectateurs applaudissent scandant :ardo ardo ardo et le sénégalais est heureux.C'est honteux au 21e siècle que des gens nous parlent de lutte comme facteur de développement.



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