Je ne pense pas que Wade serait prêt à mettre une tache noire sur le pagne blanc qu’il a tissé pendant plus de 20 ans.
Wade a été un grand démocrate. Jusqu’en 2000, il portait l’estime de tout un peuple. Wade est conscient de tout ce qu’il a fait pour la bonne marche de la démocratie de notre pays. Je ne pense pas qu’il serait prêt à mettre une tache noire sur le pagne blanc qu’il a tissé pendant plus de 20 ans. Malheureusement, aujourd’hui il ne se rend pas compte qu’il n’est entouré que de transhumants qui ne se soucient que de leur avenir politique. Ce sont des gens qui ne pensent qu’à eux-mêmes. Des gens qui ne croient pas à Wade, qui haïssent son fils mais qui ne le manifestent jamais. Wade se rendra compte qu’il n’a jamais eu d’allier le jour où il sera convaincu que tout tourne en sa défaveur. Idrissa Seck n’a pas tord quand il disait dans une radio de la place qu’il est en contact permanent avec des Ministres, députés et sénateurs de la république qui sont avec lui et qui n’attendent que le bon moment pour se rallier.
Seuls ceux qui sont conscients de leur retraite politique après Wade veulent coûte qu’au coûte de sa candidature. Mais l’histoire retiendra et nos enfants se souviendront.
Le monde entier retient son souffle. Les sages du conseil constitutionnel en sont conscients. Je ne pense pas qu’ils valideront la candidature de Wade, vu ce qui s’est pas passé en Côte d’Ivoire et dont le Président du conseil constitutionnel était l’unique responsable. Plusieurs milliers de mort et finalement Gbagbo a quitté le pouvoir avec la manière. Humilié, sa femme trainé dans les rues d’Abidjan, sa famille brutalisé, ses proches tués ou torturés. Il n’est pas plus lâche que celui qui défend l’indéfendable. Quand la candidature de Wade sera validée, nous n’attaquerons pas les membres du conseil constitutionnel, car ce sera inutile. Mais nous marcherons droit vers le palais et la police ne tirera jamais sur le peuple. Le conseil constitutionnel ne doit pas être inquiété pas les intimidations du régime libéral. Quand la candidature de Wade sera invalidé, ce dernier ne sera presque plus Président de la République et n’aura qu’un mois pour organiser des élections libres et transparentes. Il ne pourra pas les traduire en justice car le peuple sera avec eux et le peuple est plus fort que le régime, je prends en témoin la date du 23 juin, qui n’est que l’avant goût de ce qui attend Wade et ses « wadaillons ».
La police ne tirera jamais sur le peuple quand il marchera vers les palais. Seront responsables du désastre pré ou post électoral, ceux qui ont toujours essayé de faire comprendre à Wade qu’il est encore éligible. Comment à plus de 85 ans peut-on penser pouvoir forcer la main à des millions de personnes pour rester au pouvoir dans un pays comme le Sénégal ? Nous sommes certes civilisés et bien éduqués, mais nous ne sommes pas des lâches. Le moment venu ceux qui en doutent seront désagréablement surpris. Les lâches c’est ceux qui ont peur de quitter le pouvoir, ceux qui pensent qu’ils vont passer le reste de leurs jours en prison, ceux qui pointent des policiers devant leur domicile en longueur de journée, ceux qui ont déjà trouver des billets d’avion à leur famille pour un séjour loin du Sénégal quand le pays sera en feu. Les lâches sont ceux qui cachent chez eux des centaines millions qu’ils ne peuvent déposer dans aucune banque par peur d’être questionné sur l’origine de ces fonds, ceux qui se laissent corrompre par le pouvoir pour contrecarrer le M23 ou le « Y en a marre » en créant d’autres mouvements mort-nés.
Auront un compte à rendre à Dieu et au peuple ceux qui sont influents dans ce pays, qui ont des milliers de fidèles avec eux, qui sont courtisés par le pouvoir, qu’ont offre des 4X4, des centaines de millions et qui promettent à Wade une victoire.
Si le « ndiguel » devait toujours élire un Président, Diouf ne quitterait pas le pouvoir.
En 2000 Wade pouvait se promener dans les rue de Dakar sans garde du corps et sans être inquiété. Aujourd’hui, il se cache derrière des véhicules blindés travers les quartiers de Dakar à vive allure avec des gilets pare-balle qui l’empêchent même de se tenir bien debout. Quand la victoire vous sourit, personne n’y peur rien, mais quand elle vous tourne le dos, rien ne peut la retenir.
Wade a été un grand démocrate. Jusqu’en 2000, il portait l’estime de tout un peuple. Wade est conscient de tout ce qu’il a fait pour la bonne marche de la démocratie de notre pays. Je ne pense pas qu’il serait prêt à mettre une tache noire sur le pagne blanc qu’il a tissé pendant plus de 20 ans. Malheureusement, aujourd’hui il ne se rend pas compte qu’il n’est entouré que de transhumants qui ne se soucient que de leur avenir politique. Ce sont des gens qui ne pensent qu’à eux-mêmes. Des gens qui ne croient pas à Wade, qui haïssent son fils mais qui ne le manifestent jamais. Wade se rendra compte qu’il n’a jamais eu d’allier le jour où il sera convaincu que tout tourne en sa défaveur. Idrissa Seck n’a pas tord quand il disait dans une radio de la place qu’il est en contact permanent avec des Ministres, députés et sénateurs de la république qui sont avec lui et qui n’attendent que le bon moment pour se rallier.
Seuls ceux qui sont conscients de leur retraite politique après Wade veulent coûte qu’au coûte de sa candidature. Mais l’histoire retiendra et nos enfants se souviendront.
Le monde entier retient son souffle. Les sages du conseil constitutionnel en sont conscients. Je ne pense pas qu’ils valideront la candidature de Wade, vu ce qui s’est pas passé en Côte d’Ivoire et dont le Président du conseil constitutionnel était l’unique responsable. Plusieurs milliers de mort et finalement Gbagbo a quitté le pouvoir avec la manière. Humilié, sa femme trainé dans les rues d’Abidjan, sa famille brutalisé, ses proches tués ou torturés. Il n’est pas plus lâche que celui qui défend l’indéfendable. Quand la candidature de Wade sera validée, nous n’attaquerons pas les membres du conseil constitutionnel, car ce sera inutile. Mais nous marcherons droit vers le palais et la police ne tirera jamais sur le peuple. Le conseil constitutionnel ne doit pas être inquiété pas les intimidations du régime libéral. Quand la candidature de Wade sera invalidé, ce dernier ne sera presque plus Président de la République et n’aura qu’un mois pour organiser des élections libres et transparentes. Il ne pourra pas les traduire en justice car le peuple sera avec eux et le peuple est plus fort que le régime, je prends en témoin la date du 23 juin, qui n’est que l’avant goût de ce qui attend Wade et ses « wadaillons ».
La police ne tirera jamais sur le peuple quand il marchera vers les palais. Seront responsables du désastre pré ou post électoral, ceux qui ont toujours essayé de faire comprendre à Wade qu’il est encore éligible. Comment à plus de 85 ans peut-on penser pouvoir forcer la main à des millions de personnes pour rester au pouvoir dans un pays comme le Sénégal ? Nous sommes certes civilisés et bien éduqués, mais nous ne sommes pas des lâches. Le moment venu ceux qui en doutent seront désagréablement surpris. Les lâches c’est ceux qui ont peur de quitter le pouvoir, ceux qui pensent qu’ils vont passer le reste de leurs jours en prison, ceux qui pointent des policiers devant leur domicile en longueur de journée, ceux qui ont déjà trouver des billets d’avion à leur famille pour un séjour loin du Sénégal quand le pays sera en feu. Les lâches sont ceux qui cachent chez eux des centaines millions qu’ils ne peuvent déposer dans aucune banque par peur d’être questionné sur l’origine de ces fonds, ceux qui se laissent corrompre par le pouvoir pour contrecarrer le M23 ou le « Y en a marre » en créant d’autres mouvements mort-nés.
Auront un compte à rendre à Dieu et au peuple ceux qui sont influents dans ce pays, qui ont des milliers de fidèles avec eux, qui sont courtisés par le pouvoir, qu’ont offre des 4X4, des centaines de millions et qui promettent à Wade une victoire.
Si le « ndiguel » devait toujours élire un Président, Diouf ne quitterait pas le pouvoir.
En 2000 Wade pouvait se promener dans les rue de Dakar sans garde du corps et sans être inquiété. Aujourd’hui, il se cache derrière des véhicules blindés travers les quartiers de Dakar à vive allure avec des gilets pare-balle qui l’empêchent même de se tenir bien debout. Quand la victoire vous sourit, personne n’y peur rien, mais quand elle vous tourne le dos, rien ne peut la retenir.
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