L’augmentation ou le remaniement du gouvernement pour quelles raisons et face à quelles urgences?


L’augmentation ou le remaniement du gouvernement pour quelles raisons  et face à quelles urgences?
Ce n’est qu’avec la réponse claire et précise de ces deux questionnements que l’on pourrait envisager de répondre objectivement, dans un sens ou l’autre. Cela ressemble fort bien à des survivances ou séquelles du régime libéral d’Abdoulaye Wade. Les rumeurs sont encore vivaces et en bonne place pour nourrir ou pourrir l’actualité dans l’espace politique et le pays en général. Du temps de Me Wade, la rumeur collait souvent à la réalité, qu’elle venait confirmer à près de 95%, par le Communiqué du Conseil des ministres. C’était une atmosphère, que les citoyens avaient beaucoup déplorée et regretté fort bien car, ils comparaient à juste titre, la salle du Conseil des ministres, au marché de Sandaga ou, à l’arbre à palabres, par le fait que tout ce qui se tramait ou se disait là-bas, était connu par le public avant son annonce officielle par le Gouvernement. Si le remaniement dont on parle tant est effectivement confirmé jusqu’aux moindres détails, les Sénégalais aurons alors raison de considérer et de dire, que ce sont les mêmes signaux que ceux, qui nous parvenaient hier du Palais de la République, par conséquent, ils peuvent penser légitimement, que c’est la confirmation de la continuité ; et non, l’annonce de la rupture formelle avec les pratiques de Me Wade, comme ils le souhaitaient si ardemment. Et surtout, quand on voit de très proches collaborateurs de l’ancien président, recyclés auprès de Macky, il y a effectivement de quoi avoir de sérieuses craintes, du retour au passé.

Osons espérer que ce ne sont vraiment, que des rumeurs infondées, que la presse comme à son habitude, nous balance tel un ballon de sonde. On pourrait bien admettre, qu’il puisse y avoir des raisons objectives, après évaluation de quelques mois d’exercice du pouvoir, que le président de la République soit amené à remanier son gouvernement, en l’augmentant ou plutôt le renforçant par des compétences avérées pour plus d’efficacité et de performance dans l’action gouvernementale en vue de prendre à bras-le-corps les problèmes qui l’assaillent de toutes parts. Et, compte tenu également des immenses tâches et engagements qu’il a pris devant la nation sénégalaise. Si tel est le cas et ce sont les raisons qui président à la révision du gouvernement, il faut concrètement l’étayer, par l’évocation des tâches majeures classées par ordre de priorité, justifiant l’appel de plus de compétences et de bras valides. Il est clair, que les forces qui se sont battues pour chasser Wade et changer sa manière de faire, ont en mémoire le calendrier et l’échéancier des premières opérations à mener. D’abord, il faut arrêter l’hémorragie des finances publiques, le stabiliser par la diminution du train de vie de l’Etat et des dépenses publiques de prestige, supprimer tous les privilèges accordés à la pelle à des individus qui n’ont rien à voir avec l’Etat, auditer sérieusement la gestion du gouvernement libéral sans exception pour assainir la situation économique du pays, ramener tous les biens mal acquis, à la suite d’enrichissement illicite, gérer de manière vertueuse la patrimoine national et tant d’autres mesures et tâches qui rentrent dans le même cadre, etc.

Le président ne doit pas oublier aussi, que la demande sociale et notamment le coût de la vie intenable, est un élément de taille qui a beaucoup joué et figuré parmi les raisons qui ont amené les Sénégalais à exiger et obtenir le départ de Me Wade du pouvoir. Ne pas retenir cela comme une leçon, serait une grave erreur de gouvernance. Et comme disait Kéba Mbaye : les Sénégalais étaient fatigués, mais ils le sont davantage aujourd’hui. De telles raisons sont compréhensibles et valent que la taille du gouvernement soit revue à la hausse pour exécuter avec succès et dans les meilleurs délais, ces tâches qui sont toutes urgentes. Et aussi pour éviter les fuites, tant des personnes que des biens, si l’on tardait à agir rapidement dans le sens indiqué. Si Me Wade avait ses grands travaux (APIX), mais le Président Macky Sall doit se dire qu’il a aussi ses grands chantiers en cours qui doivent le préoccuper au plus haut point et qui n’ont pas encore débuté sérieusement à nos yeux, en dehors de quelques balbutiements. Au moment, où certains Sénégalais doutent sérieusement, que les audits et l’application de la loi de répression de l’enrichissement illicite iront jusqu’à terme.

Précisément, la priorité et les urgences actuelles du président de la République résident bien dans ce qui précède et non dans les nominations récompense ou pour service rendu au président ou à son parti. Les Sénégalais sont devenus extrêmement vigilants, pour avoir été des victimes de Me Wade, à telle enseigne que tout ce qui ressemble à un partage du gâteau, les rebute et attire leur attention. Nous avons en mémoire tous les thèmes de campagne et engagements du candidat Macky Sall, qui sont consignés dans son programme de yoonu yookute de Macky 2012 d’abord, ensuite avec ses alliés de BBY et des Assises nationales. Dans la mesure également où, c’est lui, qui est à la tête de la République, qui détient les reines du pays, les ressources humaines et la bourse, il est objectivement plus à même de voir les séquences de programmation et d’exécution des priorités. Par ailleurs, vous n’ignorez sans aucun doute, rien des peines que nous avons subies ensemble et qui ont été en grande partie parmi les motifs de notre rapprochement et de l’association de nos forces pour mener un combat commun, contre un adversaire commun, que nous avons battu littéralement, fort heureusement. Donc, vous devez bien savoir et retenir Monsieur le président, que nous savons aussi les principales raisons pour lesquelles vous avez été mis à la place de Me Wade. Autrement dit, vous avez conclu un contrat moral avec vos alliés, tous ceux qui vous ont soutenu et le peuple sénégalais, sur la base de vos engagements publics. Alors, qu’ils soient militants APR, des alliés de circonstance, des parents et amis, etc., tous ceux qui vous poussent à renier vos promesses, au lieu de les exécuter dans la mesure du possible, au fur et à mesure, le tout dans l’humilité et le respect dû aux citoyens, agissent uniquement pour leurs intérêts et non pour les vôtres et ceux du peuple sénégalais. A cet effet, vous gagnerez beaucoup Monsieur le président, à bien écouter votre camarade Moustapha Diakhaté et d’autres comme lui et, non les va-t’en-guerre, qui vous montent contre les populations et qui ne sont en réalité à vos côtés, que pour récolter des postes de sinécure et s’enrichir immensément sans cause. Je pense que l’expérience doit servir à quelque chose, précisément à tirer des leçons. Et le cas de votre prédécesseur devrait vous servir comme une écol, où vous tirerez pleins d’enseignements. Comme par exemple quand Me Wade exprime ses regrets aujourd’hui, en disant ceci : « Interpellé par la cinéaste Nigériane Ramatoulaye Keita qui se plaignait qu'il était très difficile d’accéder au président quand il était en exercice, Me Wade répond : « Moi j'étais emmuré à la Présidence. Tous les jours j'étais en colère avec tout le monde. C'était très difficile de me voir. Des gens s'organisaient et mettaient un mur entre les gens qui veulent me voir et moi. Le pouvoir c'est très compliqué. Ça m'a fait très mal d'être coupé des gens, de mes amis » ». Monsieur le président, un homme averti en vaut deux. Et ce n’est pas pour rien que les Sénégalais insistent avec tant d’énergie pour que vous rompiez avec les pratiques de Me Wade à cause de leur nocivité, dont tous les Sénégalais peuvent témoigner aujourd’hui. Pour qu’on ne vous accuse ou reproche de faire du « Ma waxoon waxeet », c’est très simple Monsieur le président de la République, restez fidèle à vos paroles et vos engagements, quoi qu’il advienne. C’est la seule solution qui peut vous épargner de telles accusations et, elle est durable tant vous resterez attaché à ces principes d’hommes d’honneur. Le peuple sénégalais t’a fait confiance le 26 mars 2012 contre Abdoulaye Wade, fais lui confiance à ton tour et écoutes le attentivement, en tenant compte de ses critiques et ses doléances autant que possible. N’oublie jamais, Monsieur le président de la République, que le peuple est le seul détenteur du pouvoir, en dehors de Dieu. Méditez souvent le sort de vos prédécesseurs ceci vous fera beaucoup de bien si vous en tirez les enseignements qu’il faut.

Alors, autant vous êtes le président de la République du Sénégal, par conséquent, un symbole pour tout le Sénégal donc, président de tous les Sénégalais, c’est d’autant, que le Gouvernement à travers ses ministres, doit être aussi, celui de la République entière. A cet effet, l’appartenance ou l’origine ne devrait jouer nullement dans le choix respectif des uns et des autres; seules devraient intervenir en ligne de compte pour constituer une équipe gouvernementale, la compétence et l’expertise pointue dans un domaine bien déterminé. Et, ceci est d’ailleurs valable pour le choix de tout responsable quel qu’il soit. C’est cela qui doit constituer la qualité première d’un ministre, il doit être en plus, de bonne moralité, plein d’éthique et d’humilité, qui se suffit de ce dont il a droit et que la nation lui donne en retour pour ses services rendus, plus évidement, son abnégation, l’amour de la patrie et son attachement à l’unité nationale sans exclusive.

Justement, pour la sauvegarde de l’unité nationale dans la diversité qui caractérise notre pays, le président de la République, dans son état, est un cas très intéressant de synthèse ou d’intégration nationale. Il a éliminé de fait par symbiose les barrières artificielles qui se dressent parfois devant nous, rien que par chauvinisme ou xénophobie. Par son cas, il sert d’exemple à ceux qui s’évertuent à diviser notre peuple en ceci ou cela. Il doit être par conséquent, une sentinelle de l’unité nationale en s’écartant dans sa pratique, de tout ce qui peut ou semble diviser en catégories antagoniques la nation sénégalaise. Pour cela, il faudrait que le choix de ses collaborateurs et des responsables dans tous les domaines et à quelque niveau que ce soit, ne soit pas entaché d’aucun sentiment de genre : régionaliste, religieux, ethnique, linguistique, parental ou autre. Il me semble que nous perdons de vue parfois voire souvent, le caractère immuable républicain et laïc de notre pays et de même que le symbole de notre unité nationale, au moment de procéder à des choix stratégiques. Certains de ces choix sont erronés, parce que comportant des vices contraires à l’unité nationale et à la consolidation de notre volonté de vivre en commun.



Mandiaye Gaye

Gaye_mandiaye@hotmail.com
Mardi 2 Octobre 2012
Mandiaye Gaye




1.Posté par Agir le 02/10/2012 23:09
BLOCAGE DU PAYS;
Le pays déjà bloqué risque de l'etre encore beaucoup plus avec cette histoire de remaniement. Tout le monde va attendre que les choses se précisent. Donc le Président a intérêt à agir vite. Où il remanie son gouvernement ou il dit publiquement qu'il n'en sera rien. L'économie est déjà bloquée. Cela tous les entrepreneurs le sentent au quotidien. Alors faire perdurer l'attente d'un nouveau gouvernement sera un coup mortel pour cette économie.

2.Posté par Bounkhatab le 03/10/2012 12:38
JE PENSE QUE LA PREMIERE CHOSE A FAIRE , C'EST DE DEGAGER TOUS LES POLITICIENS DES BUREAUX DE LA PRESIDENCE ET DE METTRE A LEUR PLACE DES VRAIS COMMIS DE L'ADMINISTRATION QUI SAVENT CE QUE C'EST CONFIDENTIALITE OU SECRET DANS LES SECRETARIATS. C'EST INCOMPREHENSIBLE ET TRES GRAVE CE QUI SE PASSE ACTUELLEMENT DANS L'ADMINISTRATION.SI CES GENS LA NE PEUVENT PAS GARDER CE QUI SE PASSE DANS LE SECRET DES BUREAUX, ILS N'ONT QU'A ALLER FAIRE AUTRE CHOSE.ILS SONT EN TRAIN DE METTRE LA NATION EN DANGER.

3.Posté par Issa Balde le 03/10/2012 12:46
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Cet article de Mandiaye Gaye revêt à mon avis un sens hautement patriotique. Tout ce qu'il a évoqué relève du réel.
Ces vérités comme ses remarques doivent pousser le Président Macky Sall à faire preuve de plus de rigueur et d'abnégation dans ses choix comme dans ses décisions à prendre pour l'intérêt exclusif de la nation et du Peuple sénégalais dans son ensemble.
Le Peuple sénégalais en "observateur avéré" est entrain de noter tout ce qui peut lui paraître une "trahision" par rapport à ce qui lui avait été promis et pourrait réagir à tout moment.
Les "erreurs" d'hier ne doivent plus être répétées dans ce Gouvernement que nous nous réclamons d'un Gouvernement de "rupture" .
La frustration hier du Peuple sénégalais était tellement grande qu'il lui sera difficile d'oublier de sitôt car les séquelles n'ont pas totalement disparu.
Le Président Macky Sall a tout intérêt de rompre avec les anciennes habitudes qui ont emporté le défunt régime de Me Wade.
Un remaniement ministériel oui, pourvu qu'il réponde parfaitement aux aspirations légitimes du Peuple sénégalais qui n'a que trop souffert........

4.Posté par LE VIET le 03/10/2012 15:21
A BOUNKHATAB : BIEN VU "QUI TUE LA CAUSES TUE LES EFFETS!!!!!!!!"

5.Posté par cheikh salla ndiaye le 18/10/2012 20:59
Mr Cheikh Salla Ndiaye Mbacké, le 16 Octobre 2012
Responsable politique APR à Touba,
Coordonnateur départemental des enseignants APR
de Mbacké
Tel : 77 574 70 61 ou 76 631 09 68

LETTRE OUVERTE A SON EXCELLENCE MAKY SALL, PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE DU SENEGAL

Monsieur le Président
Je voudrais vous transmettre mes salutations les plus sincères émanant du fin fond de mon être animé d’un fort sentiment de désolation. L’objet de cette lettre est d’attirer davantage votre attention sur la contribution considérable du citoyen Sénégalais que je suis à la seconde alternance politique de son pays et qui aujourd’hui se sent marginalisé pour ne pas dire « trahi » par ceux avec qui il a combattu durant les moments difficiles de conquête du pouvoir.
Excellence, je commencerai par vous rappeler votre tournée politique effectuée à Touba durant la première quinzaine du mois de Mai 2010. Je vous avais accompagné parmi tant d’autres dans la brousse pendant dix jours, bravant la poussière, la chaleur, la faim, la soif, abandonnant famille et activités professionnelles. Cela m’avait valu une demande d’explication et de mise en demeure que votre compagnon Alioune Badara Cissé vous avait montrée dans votre voiture. Vous-même, à Taif, vous m’aviez remis dix milles francs en guise de transport en me disant : « Cheikh toi aussi, vas travailler » ; En ce moment là j’étais animé d’une hargne hors du commun et j’étais prêt à tout pour que vous accédiez à la magistrature suprême. J’ai toujours préféré tout abandonner, tout sacrifier pour vous accompagner dans vos visites de proximité que vous effectuiez très fréquemment à Touba. Je vous ai souvent suivi à Fatik, kaolack,Diourbel, Dakar etc.…….. en compagnie de Mouatapha Cissé Lô. Ce dernier me rappelle la date du Samedi 17 Avril 2010, date de la fameuse assemblée générale au terme de laquelle, j’avais rédigé et prononcé la résolution de l’assemblée qui se solidarisait à votre décision de choisir Cissé Lo comme coordonnateur du parti à Mbacké. En effet, vous nous aviez dit à Taif, après la rupture du jeun : « Je voudrais, exceptionnellement à Mbacké, désigner un coordonnateur de l’APR et vous demande de me rejoindre dans ce choix ». Alors compte tenu de ces propos et de l’attachement que j’avais à Cissé lo, j’ai farouchement combattu pour que votre décision soit respectée, ce qui n’a pas manqué d’allonger la liste de mes adversaires politiques non partisans de Lo.
Monsieur le Président, en ce qui concerne le travail que j’ai effectué à la base, j’ai réussi à convaincre plusieurs centaines d’électeurs à voter pour vous. En effet, en dehors des 75 comités qui sont avec moi, des milliers de talibés de mon grand père Serigne Darou assane Ndiaye répartis à travers le monde vous ont soutenu à cause de ma modeste personne. A travers des débats télévisés sur Touba médiat diffusés à travers le monde entier j’ai lancé des consignes déguisées à l’endroit des talibés de ma famille. D’autres consignes de vote ont été discrètement données et des prières formulées en groupe par quelques un de mes parents chefs religieux en votre faveur. J’en profite pour vous rappeler les paroles de notre khalife Serigne Cheikh Fat Sylle Ndiaye « khéweul » lors des deux visites que vous lui aviez rendues et que j’avais facilitées ; La délégation à laquelle je faisais parti été composée entre autres de Cissé lo, Mbaye Ndiaye, mahmout Saleh, mariama Sarr, Abdou Mbow, ndongo Ndiaye etc…… Il vous disait : « Abdoulaye Wade était venu ici avant d’accéder au pouvoir mais il n’est jamais revenu, nous ferons pour vous ce que nous avions fait pour lui ne serait ce qu’à cause de notre fils qui vous accompagne, nous allons vous élire même ». Par ailleurs, il vous disait : « Je vous confie mon fils Baye Cheikh ( moi-même,Cheikh salla), prend soin de lui » ; Ces mêmes paroles, il les a répétées devant Cissé lo. Ce serait alors une grave erreur de ne pas accorder d’importance à ces propos très significatifs venant de ce saint homme.
Monsieur le président, en faisant des prêts bancaires, j’ai financé la mise en place du réseau des enseignants APR de Mbacké que je coordonne ainsi que la première assemblée générale pour la mise en place de la cellule des cadres présidée par Cissé Lo et organisée le 09 Mars 2011 au théatre de verdure de Mbacké. Aujourd’hui, je me retrouve avec un compte bancaire trop débiteur.
Lors des élections présidentielles, j’avais organisé la formation des mandataires de la commune de Mbacké pour une bonne remontée des résultats électorales en collaboration avec khassoum Wone.
A Touba, j’avais recruté des étudiants que j’avais formés pour assurer la remonté des résultats et le soir des élections j’avais assuré la remontée de la presque totalité des résultats du département de Mbacké en compagnie de votre ami Mr Sylla, j’avais veillé jusqu’à trois heures du matin.
Monsieur le Président, dans le but de m’entretenir avec vous sur la concrétisation de mes nombreux projets destinés à contribuer au développement de mon pays, je vous ai adressé cinq demandes d’audience en vain.
Le fait de mobiliser, dans la constance, l’ensemble de mes énergies pour participer au changement du régime était pour moi un acte citoyen motivé par l’unique souci de voir émerger davantage le Sénégal mais par ailleurs, je trouve injuste et irrationnel que l’ensemble de mes efforts et sacrifices ne bénéficient d’aucune forme de reconnaissance. Dans une telle situation je ne peux que prendre le monde entier à témoin et laisser libre cours à l’appréciation de tout un chacun.
Etant militant APR de la première heure et ayant participé activement à l’élection de son président, je n’envisage guère de démissionner mais non plus, je ne compte croiser les bras face à l’injustice . Je réclame le droit d’être impliqué dans la gestion des affaires de l’Etat et ma lutte ne fait que débuter.
Monsieur le Président, je vous présente toutes mes excuses

Cheikh Salla Ndiaye



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