Une chose rare au tribunal, un accusé qui se met à dos son propre conseil. Pourtant, c'est ce qui est arrivé à la chambre criminelle spéciale devant statuer sur les affaires de terrorisme. Acculé au sujet de ses propres contradictions, l'accusé Lamine Coulibaly a argué que son interrogatoire devant le juge d'instruction ne s'est pas déroulé dans les règles de l'art. Il craint que ses réponses n'aient pas été bien transcrites d'autant qu'il s'exprimait dans un wolof approximatif. Ce n'est pas l'avis du procureur selon lequel, l'accusé a été bel et bien assisté de son conseil Me Abdoul Daffe lors de ses entrevues avec le magistrat instructeur. Ce qui place l'avocat dans une mauvaise posture. Mais c'est sans compter avec la détermination de Me Abdoul Daffe de se disculper de l'accusation non exprimée de non assistance à client en danger à lui adressée. Il a pris la parole pour se dresser contre ces accusations peu voilées. "Celui qui me connait sait que je ne me laisse pas faire. Je tiens à préciser que je l'ai assisté lors de l'interrogatoire de fond et il ne s'est jamais posé un problème de langue", plaide Me Daffe. Sur ces entrefaites, l'audience a été suspendue pour reprendre à 15 heures.
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