L’inspection de l’éducation et de l’éducation et de la formation de Bignona 2 a organisé ce samedi 07 janvier 2017, la 1ère édition de la journée de l’excellence et du partenariat à Diouloulou avec comme thème «l’excellence des filles, gage d’un développement de notre société » . Avec comme parrain Chérif Chamsidine AIDARA, l’IEF de Bignona 2 était classée première au CFEE dans l’Académie de Ziguinchor avec 76% de réussite. L’institution a occupé le même rang au BFEM la même année avec 85%. Prenant la parole, l’inspecteur Mada Faye IEF de Bignona 2 dira: « Nous ne sommes pas satisfaits tant qu’il y a encore un élève qui échoue au CFEE ou au BFEM ».
Qui est Chérif Chamsidine DIATO?
Chérif Cheikh Chamsidine Aïdara est le fils de Cheikhna Cheikh Mahfouze Aïdara. Né en 1902 à Darsalam dans le département de Bignona, il fut le quatrième Khalif de son père de 1977 à 1990. En 1937, il fonda son propre village Daroul-Khaïry dans un site réputé être la capitale des « djins » de la Casamance. Il se situe à 3 kilomètres du village de son père Darsalam et à 4 kilomètres de son chef lieux d'arrondissement Diouloulou.
Durant sa vie, le Chérif a œuvré pour l'expansion de la dernière des religions révélées, l'islam. En outre, il a pris la voie de son père Cheikh Cheikh Mahfouze. Car il ne faut pas ignorer que ce dernier a quitté la Mauritanie en 1876 pour venir répandre l'islam au pays chez les peuples Diola, Balante, Mandiaque, Pépel de la Guinée-Bissau et de la Casamance. Ne se limitant pas à cette zone seulement, Cheikh Mahfouze a contribué à l'islamisation des Sérères Niominka dans la région de Fatick. Ces œuvres ont été suivies et couronnées de succès par les différents Khalifes qui ont précédé Chérif Chamsidine à savoir Cheikh Mohamed Fadel, Cheikh Abba et Cheikh Hatab.
Le plus grand planteur de la Casamance
Chérif Chamsidine fut le défenseur et protecteur des intérêts des peuples de la Gambie, de la Guinée-Bissau et de la Casamance face à l'oppression du colonisateur. Le saint homme fut un humanitaire dans toutes ses dimensions. Il a toujours répondu favorable aux demandes des populations de sa région sud lors des différentes périodes de crises. Cette assistance aux nécessiteux lui a valu la médaille Philanthropique de la République Française en 1937.
Chérif Chamsidine Aïdara a toujours prêché l'amour du travail bien fait et a donné un exemple patent à la Casamance en encourageant le reboisement. Différents des autres pratiques, le reboisement du Chérif est fait d'arbres fruitiers. Comme résultat, il a planté entre ces deux villages (Daroul Khairy-Boustane) sur plus de 10km des goyaviers, manguiers, citronniers, orangers, cocotiers, rôniers, palmiers et anacardiers. Pour l’anacadier, Chérif Chamsidine reste son précurseur en Casamance. De nos jours, c'est des milliers de personnes qui vivent de ce travail. Ces arbres fruitiers occupent une place primordiale dans l'économie de la région naturelle de la Casamance. Ainsi, il a obtenu la médaille du Mérite Agricole en 1956. Il faisait partie des membres fondateurs de l'Association des Planteurs de l'Arrondissement de Diouloulou (Apad).Pendant l'époque coloniale, le Chérif a réussi à éliminer l'acte ignoble qui consistait à fermer nos parents paysans qui n'ont pas eu les moyens de payer les semences prêtées par l'Etat dans les hangars remplis de pesticides toute la journée.
Promotion de la médecine traditionnelle
Dans sa vie, il a œuvré pour la reconnaissance de la médecine traditionnelle et prôné son efficacité. Il a posé les jalons de la pharmacopée. Ce qui lui a valu une médaille de l’institut Pasteur. Au-delà de la médecine, de l'agriculture et de l'humanitaire, le quatrième Khalife de Cheikh Mahfouz a écrit 14 œuvres. Entre autres, il a parlé de la pénétration de l'islam en Afrique Noire, de la théologie, de la médecine, de la géographie pour ne citer que ces quelques sujets. La réputation de son école coranique est marquée par la formation de milliers de disciples dans la théologie, la pharmacopée, l'agriculture, le reboisement et autres. Ce travail lui a valu une reconnaissance au niveau de l'Institut Fondamental d'Afrique Noire (Ifan). Il a servi comme source d'enquête à des centaines d'étudiants de nationalités différentes.Il obtient en 1968 la médaille du Chevalier de l'Ordre National du Mérite pour sa défense des droits de l'homme en Casamance.
Chérif Chamsidine et les criquets pélerins
Ses œuvres ont été couronnées par l'invasion des criquets pèlerins en 1989 en Casamance. Le Saint homme, averti de la présence de ces insectes qui instaurent la désolation et la famine où ils passent, a recommandé qu'on lui fasse parvenir un criquet. Après avoir formulé des prières sur ce pèlerin sans lieux de pèlerinage, il le laissa s'envoler. À la stupéfaction de tous, le nuage de criquets qui cachait le soleil prend la direction de leur semblable libérer par le Chérif. Sans, pesticides de la Direction de Protection des Végétaux (DPV), ni tambours, les criquets ont pris la direction de l'océan Atlantique et ne sont plus revenus dans cette partie sud du Sénégal. Voir Sopi octobre 1989. Jusqu'à sa mort, survenue un lundi matin du 22 janvier 1990 à Daroul-Khaïry, Chérif Chamsidine s'opposa à la violence armée des séparatistes et combattit toute forme de frustration dont la Casamance a connu.
Un soutien du PAIGC contre le colonisateur
Lors de la guerre de libération de la Guinée-Bissau, il a accueilli les réfugiés de l'ethnie "Manoj". Pourtant, ces derniers sont des animistes. En outre, il a donné le courage aux populations de la Casamance afin qu'elles acceptent d'héberger ces réfugiés de guerre. Il fut l'un des pionniers de l'indépendance de la Guinée-Bissau car il a donné l'ordre aux disciples de son père dans ce pays frères d'être solidaires à l'égard d'Amical Cabralet de ses camarades du Parti Africain pour l’Indépendance de la Guinée Bissau (PAIGC). Lors des événements de 1988 entre le Sénégal et la Mauritanie, il fut de Daroul-Khaïry un centre d'accueil des réfugiés de toute la Casamance et écrivit une lettre à l'autorité mauritanienne pour que les biens des Sénégalais soient préservés comme il avait fait lors du cou d'Etat de 1981 en Gambie.
Relations entre le Chérif et l’Etat
Pour la pérennisation de l'œuvre du travail de son illustre père et guide spirituel Cheikh Mahfouze Aïdara, chaque année, il réunissait à Darsalam tous les disciples pour une ziarra annuelle. Ce qui a fait de cette cité sainte un pôle d'attraction spirituel de toute la sous-région. Il fut le protecteur des agents de l'Etat en service dans cette partie enclavée du Sénégal. Par son patriotisme, beaucoup ont aimé la Casamance et y sont installés pour le reste de leur vie. Il entretenait de bonnes relations avec les représentants politiques de la Casamance à savoir Emile Badiane, Ibou Diallo, Ibou Sarr, Assane Seck, Dembo Coly, Angrand Badiane, Bachirou Cissé, Landing Sané, Famara Ibrahima Sagna, Robert Sagna pour ne citer ceux-ci. Ses relations avec le Président Abdou DIOUF étaient connues de tous. Il y avait non seulement une bonne communication entre le Chérif et le Gouvernement, mais aussi avec l'opposition. Malgré le refus de certains lieutenants du parti au parti au pouvoir à l’époque dans la région de Ziguinchor, il a reçu le Secrétaire Général du Pds aujourd'hui Président de la République à Daroul-Khaïry en 1988 à qui il a formulé des prières. Ce riche patrimoine fut légué dès son appel à Dieu le 22 janvier 1990 à son fils aîné Cherif Mahfouz kébading Aïdara. Rappelé à dieu en novembre 1999, il sera succédé par Chérif Hatab Aïdara.
Qui est Chérif Chamsidine DIATO?
Chérif Cheikh Chamsidine Aïdara est le fils de Cheikhna Cheikh Mahfouze Aïdara. Né en 1902 à Darsalam dans le département de Bignona, il fut le quatrième Khalif de son père de 1977 à 1990. En 1937, il fonda son propre village Daroul-Khaïry dans un site réputé être la capitale des « djins » de la Casamance. Il se situe à 3 kilomètres du village de son père Darsalam et à 4 kilomètres de son chef lieux d'arrondissement Diouloulou.
Durant sa vie, le Chérif a œuvré pour l'expansion de la dernière des religions révélées, l'islam. En outre, il a pris la voie de son père Cheikh Cheikh Mahfouze. Car il ne faut pas ignorer que ce dernier a quitté la Mauritanie en 1876 pour venir répandre l'islam au pays chez les peuples Diola, Balante, Mandiaque, Pépel de la Guinée-Bissau et de la Casamance. Ne se limitant pas à cette zone seulement, Cheikh Mahfouze a contribué à l'islamisation des Sérères Niominka dans la région de Fatick. Ces œuvres ont été suivies et couronnées de succès par les différents Khalifes qui ont précédé Chérif Chamsidine à savoir Cheikh Mohamed Fadel, Cheikh Abba et Cheikh Hatab.
Le plus grand planteur de la Casamance
Chérif Chamsidine fut le défenseur et protecteur des intérêts des peuples de la Gambie, de la Guinée-Bissau et de la Casamance face à l'oppression du colonisateur. Le saint homme fut un humanitaire dans toutes ses dimensions. Il a toujours répondu favorable aux demandes des populations de sa région sud lors des différentes périodes de crises. Cette assistance aux nécessiteux lui a valu la médaille Philanthropique de la République Française en 1937.
Chérif Chamsidine Aïdara a toujours prêché l'amour du travail bien fait et a donné un exemple patent à la Casamance en encourageant le reboisement. Différents des autres pratiques, le reboisement du Chérif est fait d'arbres fruitiers. Comme résultat, il a planté entre ces deux villages (Daroul Khairy-Boustane) sur plus de 10km des goyaviers, manguiers, citronniers, orangers, cocotiers, rôniers, palmiers et anacardiers. Pour l’anacadier, Chérif Chamsidine reste son précurseur en Casamance. De nos jours, c'est des milliers de personnes qui vivent de ce travail. Ces arbres fruitiers occupent une place primordiale dans l'économie de la région naturelle de la Casamance. Ainsi, il a obtenu la médaille du Mérite Agricole en 1956. Il faisait partie des membres fondateurs de l'Association des Planteurs de l'Arrondissement de Diouloulou (Apad).Pendant l'époque coloniale, le Chérif a réussi à éliminer l'acte ignoble qui consistait à fermer nos parents paysans qui n'ont pas eu les moyens de payer les semences prêtées par l'Etat dans les hangars remplis de pesticides toute la journée.
Promotion de la médecine traditionnelle
Dans sa vie, il a œuvré pour la reconnaissance de la médecine traditionnelle et prôné son efficacité. Il a posé les jalons de la pharmacopée. Ce qui lui a valu une médaille de l’institut Pasteur. Au-delà de la médecine, de l'agriculture et de l'humanitaire, le quatrième Khalife de Cheikh Mahfouz a écrit 14 œuvres. Entre autres, il a parlé de la pénétration de l'islam en Afrique Noire, de la théologie, de la médecine, de la géographie pour ne citer que ces quelques sujets. La réputation de son école coranique est marquée par la formation de milliers de disciples dans la théologie, la pharmacopée, l'agriculture, le reboisement et autres. Ce travail lui a valu une reconnaissance au niveau de l'Institut Fondamental d'Afrique Noire (Ifan). Il a servi comme source d'enquête à des centaines d'étudiants de nationalités différentes.Il obtient en 1968 la médaille du Chevalier de l'Ordre National du Mérite pour sa défense des droits de l'homme en Casamance.
Chérif Chamsidine et les criquets pélerins
Ses œuvres ont été couronnées par l'invasion des criquets pèlerins en 1989 en Casamance. Le Saint homme, averti de la présence de ces insectes qui instaurent la désolation et la famine où ils passent, a recommandé qu'on lui fasse parvenir un criquet. Après avoir formulé des prières sur ce pèlerin sans lieux de pèlerinage, il le laissa s'envoler. À la stupéfaction de tous, le nuage de criquets qui cachait le soleil prend la direction de leur semblable libérer par le Chérif. Sans, pesticides de la Direction de Protection des Végétaux (DPV), ni tambours, les criquets ont pris la direction de l'océan Atlantique et ne sont plus revenus dans cette partie sud du Sénégal. Voir Sopi octobre 1989. Jusqu'à sa mort, survenue un lundi matin du 22 janvier 1990 à Daroul-Khaïry, Chérif Chamsidine s'opposa à la violence armée des séparatistes et combattit toute forme de frustration dont la Casamance a connu.
Un soutien du PAIGC contre le colonisateur
Lors de la guerre de libération de la Guinée-Bissau, il a accueilli les réfugiés de l'ethnie "Manoj". Pourtant, ces derniers sont des animistes. En outre, il a donné le courage aux populations de la Casamance afin qu'elles acceptent d'héberger ces réfugiés de guerre. Il fut l'un des pionniers de l'indépendance de la Guinée-Bissau car il a donné l'ordre aux disciples de son père dans ce pays frères d'être solidaires à l'égard d'Amical Cabralet de ses camarades du Parti Africain pour l’Indépendance de la Guinée Bissau (PAIGC). Lors des événements de 1988 entre le Sénégal et la Mauritanie, il fut de Daroul-Khaïry un centre d'accueil des réfugiés de toute la Casamance et écrivit une lettre à l'autorité mauritanienne pour que les biens des Sénégalais soient préservés comme il avait fait lors du cou d'Etat de 1981 en Gambie.
Relations entre le Chérif et l’Etat
Pour la pérennisation de l'œuvre du travail de son illustre père et guide spirituel Cheikh Mahfouze Aïdara, chaque année, il réunissait à Darsalam tous les disciples pour une ziarra annuelle. Ce qui a fait de cette cité sainte un pôle d'attraction spirituel de toute la sous-région. Il fut le protecteur des agents de l'Etat en service dans cette partie enclavée du Sénégal. Par son patriotisme, beaucoup ont aimé la Casamance et y sont installés pour le reste de leur vie. Il entretenait de bonnes relations avec les représentants politiques de la Casamance à savoir Emile Badiane, Ibou Diallo, Ibou Sarr, Assane Seck, Dembo Coly, Angrand Badiane, Bachirou Cissé, Landing Sané, Famara Ibrahima Sagna, Robert Sagna pour ne citer ceux-ci. Ses relations avec le Président Abdou DIOUF étaient connues de tous. Il y avait non seulement une bonne communication entre le Chérif et le Gouvernement, mais aussi avec l'opposition. Malgré le refus de certains lieutenants du parti au parti au pouvoir à l’époque dans la région de Ziguinchor, il a reçu le Secrétaire Général du Pds aujourd'hui Président de la République à Daroul-Khaïry en 1988 à qui il a formulé des prières. Ce riche patrimoine fut légué dès son appel à Dieu le 22 janvier 1990 à son fils aîné Cherif Mahfouz kébading Aïdara. Rappelé à dieu en novembre 1999, il sera succédé par Chérif Hatab Aïdara.
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