Jean Luc Mélenchon à Bardella: « Il faut cesser de mépriser la masse étrangère. La dynamique est chez eux »


Au moment où le président du Rassemblement national (RN) Jordan Bardella promet d'être le Premier ministre « de tous les Français sans aucune distinction » si son parti obtient la majorité absolue à l’issue des législatives en France, Jean Luc Mélenchon lors d’un meeting à Montpellier ce dimanche, tire à boulets rouges sur l’extrême droite. En effet, le président de la France Insoumise, à J-7 des législatives s’adresse aux Français en leur expliquant l’indifférence de Bardella sur les préoccupations des français notamment ceux d’origine étrangère. 



« Monsieur Bardella le poupon en chef a dit: non je ne sais pas qu’on a des problèmes avec les gens qui sont étrangers ou d’origine étrangères, du moment qu’ils travaillent, du moment, qu’ils payent leurs impôts du moment qui payent leurs cotisations, du moment qui respectent la loi et aiment notre pays ». Mélenchon de s’indigner : « Tout le monde est suspect de ces gens là car, ils ont montré dans le passé, leurs intentions. 

Tout le monde sait que je suis un maghrébin européen. Je suis au Maroc. Alors ça me fait rigoler parce que des fois ils me disaient de retourner dans mon pays ». À en croire le membre du Front Populaire, l’heure est grave! 



« Dites à vos enfants que ce pays est à nous, il ne faut pas installé le doute dans leur tête. Ce pays est à nous. Il n’y a pas deux catégories de Français. Ceux qui auraient le droit de l’être de nature et les autres qui ne le sont pas. Quand Mr Bardella parle des Français d’origine étrangère. Il parle aussi mal des étrangers, Mesdames monsieur. D’ici peu vous verrez que nous sommes un peuple vieillissant que nous sommes sur un continent vieillissant dont la population baisse ». Jean Luc Mélenchon estime que la France ne fait rien de bon quand il n’y a pas de jeunes. « On a besoin que cette jeunesse s’empare de ce pays qu’elle le fasse vivre qu’elle le fasse penser. Nous avons besoin des autres pour qu’il nous aident à vivre. Dorénavant nos anciens qui ont travaillé ici rien ni personne ne nous obligera plus à revenir chez eux. Ici ils toucheront leur retraite comme il la touchent pendant six mois et on ne va plus les obliger à venir vivre au foyer. Nous avons besoin de cette jeunesse. Nous avons besoin que notre langue soit parlée dans le monde. Il y’aura 700 millions de personnes qui parlent français et l’essentiel est en Afrique. Il faut cesser de mépriser les gens avec qui on peut parler on peut travailler. La dynamique est chez eux » indique le chef des Insoumis.
Dimanche 23 Juin 2024
Dakaractu



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