En 2000, comme beaucoup de mes compatriotes, j’avais voté pour l’alternance, parce que je pensais à l’époque que le Président Abdou DIOUF n’offrait plus aucune perspective au pays. J’avais battu campagne pour Wade et fait voter plus d’un à cause de ce besoin de changement. A ce jour, je ne le regrette pas, malgré les vicissitudes de l’alternance. En me plaçant sous l’angle d’un programme, dénommé : Sopi, qui n’a jamais eu une formulation exacte, je n’aurai jamais voté Abdoulaye WADE. Seulement, mon souhait était de voir Abdou DIOUF partir par la magie de la carte d’électeur. Sur ce, tous les sénégalais sont unanimes : l’alternance a été une avancée démocratique notoire. Par contre de 2000 à nos jours, de l’eau a coulé sous les ponts, et beaucoup de vagues ont fouetté le Sénégal. Sous l’ère Abdoulaye WADE, nous avons été plus étonnés que gérés ou administrés, par le nombre de scandales avérés ou soupçonnés. Cela est regrettable, pour le pays et l’espoir né de l’alternance.
Mais, je voterai pour Abdoulaye WADE en 2012, quoiqu’il fût un mal, il aura été nécessaire aux sénégalais, dans l’apprentissage de l’exercice du pouvoir, avec une pédagogie par la négative. Seulement, à sa décharge d’Abdoulaye WADE, le mal réside plus dans l’empressement de certains de ses hommes à s’enrichir et à ouvrir sa succession, que dans son incapacité à gérer un état. L’homme Abdoulaye WADE, est ambitieux, courageux, humain et peut encore servir le Sénégal, mieux que quiconque. Et j’y crois très honnêtement.
Je voterai pour Abdoulaye WADE en 2012, malgré sa différence avec Léopold Sédar SENGHOR, qui connaissait parfaitement bien : l’état, le Sénégal et les sénégalais, Abdou DIOUF, qui ne connaissait que les deux premiers, tout en méconnaissant la capacité de révolte de son peuple, dont il ignorait, la profondeur des souffrances, à cause de son isolation. Abdoulaye WADE, ignore l’état et le pays, mais maîtrise à merveille ses compatriotes. Et c’est pour eux, qu’il a inauguré un mode de gouvernement fondé sur la triptyque : l’impunité, le pardon et l’oubli. En attendant que les sénégalais gèrent leurs non dits, leurs tabous et leur voilage, qui leur interdisent de se dire la vérité.
Je voterai pour Abdoulaye WADE en 2012, à cause de l’unique mérite de l’alternance : qui est celui d’avoir révélé le sénégalais lui-même. Le secret d’état n’a plus la même valeur que du temps du républicain Abdou DIOUF, depuis les enregistrements et le piratage du réseau informatique de la primature. Le manque de tenue et de retenue a fini de faire retourner Senghor dans sa tombe. L’alternance et la transhumance ont fini, par dénuder le sénégalais, devant sa femme, ses enfants et ses voisins. Abdoulaye WADE n’en a pas été la cause, mais il en a offert l’opportunité aux coupables.
Je voterai pour Abdoulaye WADE en 2012, parce que le Sénégal n’est pas malade, c’est le Sénégalais qui est atteint d’une pathologie grave, qui l’amène à penser, dans son fort intérieur qu’il est mieux né que son prochain et forcément bien meilleur que lui. Nous sommes aussi atteints par notre propension à gérer nos rapports, en termes de gain. Certains de ceux qui s’opposent, ont été reconnus coupables de mal gouvernance, dans le passé, comme ceux de l’alternance. Et à ce jour, ils font une cure d’éthique dans le cadre d’une unité fragile, et ne s’accordent pas, sur le principe de la préalable déclaration de patrimoine.
Je voterai pour Abdoulaye WADE en 2012, seulement, pense-t-on que la mémoire de nos concitoyens est courte et ne retient que les errements des gouvernants du moment. Les accusations fusant de partout. Mais une lettre du Président Abdoulaye WADE écrite aux leaders de l’opposition, dans le cadre du dialogue, rendra compte de la nature révélatrice de l’alternance. C’était la première fois, après la douloureuse affaire dite des chantiers de Thiès, que la plus haute autorité de l’état adressait une missive à des opposants : en y relatant entre autres, des faits délictuels non élucidés, jusqu’ici.
Je voterai pour Abdoulaye WADE en 2012, pour lui permettre de franchir un pas important vers l’ouverture du vrai dialogue national. Oui il faut, au Sénégal que nous perdions l’habitude de nous voiler la face, quand il s’agit de parler de nous-mêmes et entre nous. Le Sénégal, avec ou sans Abdoulaye WADE, restera un état démocratique et républicain, la trajectoire est tracée et nul ne peut y déroger. L’essentiel pour demeurer sur cette voie, est de restaurer un climat politique propice à l’élucidation des zones d’ombre qui assombrissent notre destin collectif.
Je voterai pour Abdoulaye WADE en 2012, outre la postérité, à cause de son âge avancé et le respect et l’adoration que mon éducation et ma religion m’imposent. Mieux encore à cause de son ambition et de ses réalisations. Ensuite, parce qu’il est le mieux placé à ce jour, pour convier à ce débat national utile à la bonne gouverne des sénégalais et à la purge de hypothèques, qui pèsent sur notre avenir. Au moins sur les trois questions suivantes : Qui a fait quoi, quand et comment ? Car Modibo DIOP, seul ne saurait payer les malversations passées et présentes.
Je voterai pour Abdoulaye WADE en 2012, car c’est de la résolution de ces trois questions, que dépend l’avenir de notre pays. Et pour rester dans l’histoire, mieux que quiconque, il ne doit avoir peur de l’exorcisme dont dépend notre survie individuelle et collective. Le reste n’est que parlottes. En effet, il ne s’agira plus ici de négocier un pouvoir dont le mandat court encore ou de parler d’institutions ou d’une constitution, dont l’élasticité et l’adaptabilité, selon les intérêts du moment, sont légendaires. Souvenons – nous que sans l’article 35 de la constitution, Abdou DIOUF, n’aurait jamais surpassé feu Babacar BA.
Je voterai pour Abdoulaye WADE en 2012, compte non tenu de la supposée fragilisation des institutions. Le nombre et le rythme des réformes constitutionnelles ne peuvent en aucun cas désacraliser cette même constitution, si après Abdoulaye WADE, son fils n’est pas président, par la même magie.
Je voterai pour Abdoulaye WADE en 2012, en m’opposant à toute forme de transmission successorale du pouvoir, par simple élégance républicaine. Mais rien n’interdit à Abdoulaye WADE de préférer son fils devant tant de trahisons venant de gens qui l’ont chanté, il y’a peu de temps, et qui dès qu’ils perdent leurs privilèges, ont l’insulte à la bouche ou s’opposent de manière cavalière et rancunière. Et c’est finalement à propos de Cheikh Tidiane GADIO, que j’ai compris que Latif COULIBALY n’était pas méchant, mais dure. Karim WADE, aussi a le mérite d’avoir laissé son père continuer à souffrir le martyre, à sa place je m’y serai opposé. Ce mérite, doit-il le savoir, a été grassement rémunéré.
Je voterai pour Abdoulaye WADE en 2012, et je souhaite avoir raison. En attendant, de le voir organiser un vrai dialogue national au tour de la question fondamentale de la définition du profil de son successeur. Tout le monde est candidat, parce que simplement les questions de fond liées à la moralité de certains présidentiables, ne sont pas visitées. Et de ce débat de profilage du prochain président de la république du Sénégal dépendra l’avenir de notre nation. Heureusement, Abdoulaye WADE, est conscient, qu’il est le garant de la purge des hypothèques, que lui, ses hommes et d’autres avant, ont fait peser sur notre avenir. Le développement du Sénégal, passera nécessairement par une meilleure connaissance de ceux qui ont exercé le pouvoir, depuis Senghor et ceux qui vont l’exercer demain.
Je voterai pour Abdoulaye WADE en 2012, pour que notre histoire politique soit revisitée, ce qui permettra aux sénégalais de savoir entre Moustapha NIASS, Djibo Leyti KA, Ousmane Tanor DIENG, Macky SALL et Idrissa SECK, qui est le plus tortueux, et partant de procéder par élimination. Ainsi nous parviendrons à profiler pour l’intérêt supérieur de notre nation le présidentiable, le plus à même de nous apporter du réconfort et non de la désillusion.
Je voterai pour Abdoulaye WADE en 2012, car la seule inélégance de penser que son fils est le meilleur des sénégalais, est la qualité, la mieux partagée sous nos cieux. Moustapha NIASS premier ministre d’alors, au début de l’alternance n’avait-il pas abandonné son poste pour aller inscrire son fils dans une université nord américaine. Je l’ai aussi vu, plus tard refuser une réservation d’un vol d’hélicoptère à Madior DIOUF et Ahmath DANSOKHO, au profit du baptême de l’air de ses deux filles, venues des états unis à la veille des présidentielles de 2007. Alors, laissons Abdoulaye WADE, rêver pour son fils, mais n’arrêtons pas son ambition pour le pays. Et souhaitons lui, longue vie. Seulement, qu’il retienne que j’ai un autre candidat, après 2012, bien meilleur que son Karim WADE, et qu’il ne m’en veule pas de ne pas transférer mon affection et mon respect pour lui à son fils préféré. Seulement je préfère pour lui et sa famille nucléaire, une amnistie pour la postérité et la grandeur de notre nation.
Yérim Ndélla DIEYE
Mais, je voterai pour Abdoulaye WADE en 2012, quoiqu’il fût un mal, il aura été nécessaire aux sénégalais, dans l’apprentissage de l’exercice du pouvoir, avec une pédagogie par la négative. Seulement, à sa décharge d’Abdoulaye WADE, le mal réside plus dans l’empressement de certains de ses hommes à s’enrichir et à ouvrir sa succession, que dans son incapacité à gérer un état. L’homme Abdoulaye WADE, est ambitieux, courageux, humain et peut encore servir le Sénégal, mieux que quiconque. Et j’y crois très honnêtement.
Je voterai pour Abdoulaye WADE en 2012, malgré sa différence avec Léopold Sédar SENGHOR, qui connaissait parfaitement bien : l’état, le Sénégal et les sénégalais, Abdou DIOUF, qui ne connaissait que les deux premiers, tout en méconnaissant la capacité de révolte de son peuple, dont il ignorait, la profondeur des souffrances, à cause de son isolation. Abdoulaye WADE, ignore l’état et le pays, mais maîtrise à merveille ses compatriotes. Et c’est pour eux, qu’il a inauguré un mode de gouvernement fondé sur la triptyque : l’impunité, le pardon et l’oubli. En attendant que les sénégalais gèrent leurs non dits, leurs tabous et leur voilage, qui leur interdisent de se dire la vérité.
Je voterai pour Abdoulaye WADE en 2012, à cause de l’unique mérite de l’alternance : qui est celui d’avoir révélé le sénégalais lui-même. Le secret d’état n’a plus la même valeur que du temps du républicain Abdou DIOUF, depuis les enregistrements et le piratage du réseau informatique de la primature. Le manque de tenue et de retenue a fini de faire retourner Senghor dans sa tombe. L’alternance et la transhumance ont fini, par dénuder le sénégalais, devant sa femme, ses enfants et ses voisins. Abdoulaye WADE n’en a pas été la cause, mais il en a offert l’opportunité aux coupables.
Je voterai pour Abdoulaye WADE en 2012, parce que le Sénégal n’est pas malade, c’est le Sénégalais qui est atteint d’une pathologie grave, qui l’amène à penser, dans son fort intérieur qu’il est mieux né que son prochain et forcément bien meilleur que lui. Nous sommes aussi atteints par notre propension à gérer nos rapports, en termes de gain. Certains de ceux qui s’opposent, ont été reconnus coupables de mal gouvernance, dans le passé, comme ceux de l’alternance. Et à ce jour, ils font une cure d’éthique dans le cadre d’une unité fragile, et ne s’accordent pas, sur le principe de la préalable déclaration de patrimoine.
Je voterai pour Abdoulaye WADE en 2012, seulement, pense-t-on que la mémoire de nos concitoyens est courte et ne retient que les errements des gouvernants du moment. Les accusations fusant de partout. Mais une lettre du Président Abdoulaye WADE écrite aux leaders de l’opposition, dans le cadre du dialogue, rendra compte de la nature révélatrice de l’alternance. C’était la première fois, après la douloureuse affaire dite des chantiers de Thiès, que la plus haute autorité de l’état adressait une missive à des opposants : en y relatant entre autres, des faits délictuels non élucidés, jusqu’ici.
Je voterai pour Abdoulaye WADE en 2012, pour lui permettre de franchir un pas important vers l’ouverture du vrai dialogue national. Oui il faut, au Sénégal que nous perdions l’habitude de nous voiler la face, quand il s’agit de parler de nous-mêmes et entre nous. Le Sénégal, avec ou sans Abdoulaye WADE, restera un état démocratique et républicain, la trajectoire est tracée et nul ne peut y déroger. L’essentiel pour demeurer sur cette voie, est de restaurer un climat politique propice à l’élucidation des zones d’ombre qui assombrissent notre destin collectif.
Je voterai pour Abdoulaye WADE en 2012, outre la postérité, à cause de son âge avancé et le respect et l’adoration que mon éducation et ma religion m’imposent. Mieux encore à cause de son ambition et de ses réalisations. Ensuite, parce qu’il est le mieux placé à ce jour, pour convier à ce débat national utile à la bonne gouverne des sénégalais et à la purge de hypothèques, qui pèsent sur notre avenir. Au moins sur les trois questions suivantes : Qui a fait quoi, quand et comment ? Car Modibo DIOP, seul ne saurait payer les malversations passées et présentes.
Je voterai pour Abdoulaye WADE en 2012, car c’est de la résolution de ces trois questions, que dépend l’avenir de notre pays. Et pour rester dans l’histoire, mieux que quiconque, il ne doit avoir peur de l’exorcisme dont dépend notre survie individuelle et collective. Le reste n’est que parlottes. En effet, il ne s’agira plus ici de négocier un pouvoir dont le mandat court encore ou de parler d’institutions ou d’une constitution, dont l’élasticité et l’adaptabilité, selon les intérêts du moment, sont légendaires. Souvenons – nous que sans l’article 35 de la constitution, Abdou DIOUF, n’aurait jamais surpassé feu Babacar BA.
Je voterai pour Abdoulaye WADE en 2012, compte non tenu de la supposée fragilisation des institutions. Le nombre et le rythme des réformes constitutionnelles ne peuvent en aucun cas désacraliser cette même constitution, si après Abdoulaye WADE, son fils n’est pas président, par la même magie.
Je voterai pour Abdoulaye WADE en 2012, en m’opposant à toute forme de transmission successorale du pouvoir, par simple élégance républicaine. Mais rien n’interdit à Abdoulaye WADE de préférer son fils devant tant de trahisons venant de gens qui l’ont chanté, il y’a peu de temps, et qui dès qu’ils perdent leurs privilèges, ont l’insulte à la bouche ou s’opposent de manière cavalière et rancunière. Et c’est finalement à propos de Cheikh Tidiane GADIO, que j’ai compris que Latif COULIBALY n’était pas méchant, mais dure. Karim WADE, aussi a le mérite d’avoir laissé son père continuer à souffrir le martyre, à sa place je m’y serai opposé. Ce mérite, doit-il le savoir, a été grassement rémunéré.
Je voterai pour Abdoulaye WADE en 2012, et je souhaite avoir raison. En attendant, de le voir organiser un vrai dialogue national au tour de la question fondamentale de la définition du profil de son successeur. Tout le monde est candidat, parce que simplement les questions de fond liées à la moralité de certains présidentiables, ne sont pas visitées. Et de ce débat de profilage du prochain président de la république du Sénégal dépendra l’avenir de notre nation. Heureusement, Abdoulaye WADE, est conscient, qu’il est le garant de la purge des hypothèques, que lui, ses hommes et d’autres avant, ont fait peser sur notre avenir. Le développement du Sénégal, passera nécessairement par une meilleure connaissance de ceux qui ont exercé le pouvoir, depuis Senghor et ceux qui vont l’exercer demain.
Je voterai pour Abdoulaye WADE en 2012, pour que notre histoire politique soit revisitée, ce qui permettra aux sénégalais de savoir entre Moustapha NIASS, Djibo Leyti KA, Ousmane Tanor DIENG, Macky SALL et Idrissa SECK, qui est le plus tortueux, et partant de procéder par élimination. Ainsi nous parviendrons à profiler pour l’intérêt supérieur de notre nation le présidentiable, le plus à même de nous apporter du réconfort et non de la désillusion.
Je voterai pour Abdoulaye WADE en 2012, car la seule inélégance de penser que son fils est le meilleur des sénégalais, est la qualité, la mieux partagée sous nos cieux. Moustapha NIASS premier ministre d’alors, au début de l’alternance n’avait-il pas abandonné son poste pour aller inscrire son fils dans une université nord américaine. Je l’ai aussi vu, plus tard refuser une réservation d’un vol d’hélicoptère à Madior DIOUF et Ahmath DANSOKHO, au profit du baptême de l’air de ses deux filles, venues des états unis à la veille des présidentielles de 2007. Alors, laissons Abdoulaye WADE, rêver pour son fils, mais n’arrêtons pas son ambition pour le pays. Et souhaitons lui, longue vie. Seulement, qu’il retienne que j’ai un autre candidat, après 2012, bien meilleur que son Karim WADE, et qu’il ne m’en veule pas de ne pas transférer mon affection et mon respect pour lui à son fils préféré. Seulement je préfère pour lui et sa famille nucléaire, une amnistie pour la postérité et la grandeur de notre nation.
Yérim Ndélla DIEYE
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