« Je ne me présenterai pas » : 5 mots pour sauver 14 millions de vies, nous vous en supplions (Issakha)


« Je ne me présenterai pas » : 5 mots pour sauver 14 millions de vies, nous vous en supplions (Issakha)
Je ne cesserai d’écrire, encore et encore. Parce que quelle que soit la région où je me trouve dans ce monde, quelle que soit ma situation actuelle, je n’ai que le Sénégal pour me sentir totalement comblé.


Ce pays, le nôtre, qui s’est toujours vanté de sa stabilité, ce pays que nous vous avions confié en 2000 avec cette même stabilité est entrain de trembler aujourd’hui. La fameuse « Téranga » (hospitalité) connue du Sénégal et des sénégalais est entrain de battre de l’aile, parce qu’elle est devenue totalement fragile. L’insécurité s’est accrue et continue à s’accroitre, les viols et la violence se multiplient, l’honnêteté a laissé place à l’arnaque face à la pauvreté, la sexualité est devenue banalisée, la salubrité ne s’inscrit plus dans le quotidien des sénégalais, etc.


De même, les entreprises nationales se fragilisent de plus en plus conditionnant ainsi l’accroissement du taux de chômage. Des entrepreneurs se trouvent même sacrifiés pour des raisons politiques ; pourtant leur seule ambition, conditionnée par l’amour qu’il porte à notre cher Sénégal, au-delà du profit bien-sûr, est de contribuer au développement du pays, donc à redonner sourire à certains pères de famille qui se sont vus impuissants face aux besoins primaires des êtres sous leur responsabilité.


Abdoulaye, de l’avion, je me vante de la corniche que vous nous avez créée, de l’aéroport LSS que vous nous avez rénové, du fameux Monument de la Renaissance Africaine qui constitue une grande fierté pour vous, etc. Mais aujourd’hui, malgré toutes ces ambitions, les vôtres, que vous avez réalisées, le peuple, la majorité des sénégalais je veux dire, demande autre chose. Le peuple souhaiterait que ses besoins primaires soient satisfaits. Ce même peuple qui reconnait le coté positif de vos réalisations, ce même peuple qui vous a confié le Sénégal, ce même peuple qui constitue la majorité des sénégalais, est entrain aujourd’hui de vous souhaiter au moins la retraite. Parce que ce même peuple juge que vous avez tiré votre révérence et qu’à votre âge, il risquerait de souffrir encore plus en vous voyant encore à la tête du Sénégal.


Abdoulaye, souvenez-vous ! C’est ce même peuple qui a veillé à un Sénégal stable dans lequel vous avez vécu sans craindre d’entendre des coups de feu raisonner au moment ou vous dormez, c’est ce même peuple qui a veillé à cette stabilité qui vous a rendu sain et sauf jusqu'à cet âge de 85 ans que vous avez aujourd’hui, officiellement.


Nous vous prions et nous continuons à vous tendre la main encore et encore de renoncer à votre candidature et de le faire savoir aux sénégalais pour apaiser la tension. Aujourd’hui, il suffit de 5 mots pour apaiser la tention que vit actuellement les sénégalais partout ils peuvent être dans ce monde : « Je ne me présenterai pas ». Ces cinq mots pourraient sauver la vie d’environ 14 millions de sénégalais, s’ils ne seront pas dédits bien-sûr.


Abdoulaye, nous vous supplions encore de faire raisonner ces mots afin que le peuple sénégalais l’entende. Ne soyez ni prisonnier de votre égo, ni des caprices de votre femme, ni celles de vos enfants ni des intérêts de ces « hommes d’affaires » qui vous entourent.


Le Sénégal compte énormément pour nous, alors pensez à notre avenir.


Que Dieu bénisse le Sénégal !


Par Issakha
Mercredi 19 Octobre 2011
Issakha




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