Pour des élections dans la paix, la parole au Peuple!
1- Le droit à la paix du peuple sénégalais ne saurait être violé par le choc des ambitions personnelles, des agendas individuels et carrières politiques des uns et des autres.
2-
Les conflits pré et post électoraux nous ont coûté plusieurs points de croissance en 1983 et plus gravement en 1988 et 1993. Bien entendu, les principales victimes sont les milliers de jeunes n’ayant pu accéder à un emploi dissout dans les 700 millions de francs Cfa de pertes journalières d’alors.
3- La candidature de l’actuel Président de la République accumule les éléments constitutifs d’une confrontation ouverte, d’ores et déjà violente (attaques d’autorités politiques contre les forces de l’ordre, bastonnades de citoyens se prononçant contre la candidature d’Abdoulaye Wade, agression contre Alioune TINE, emprisonnement et déportation de Malick Noël SECK…).
Cette candidature déchire le tissu national. Pire, jamais la défiance à l’égard des forces de police et de gendarmerie n’a été aussi prononcée, jamais autant de milices armées n’ont été constituées au Sénégal, jamais des civils ne se sont autant substitués aux forces de l’ordre ! Jamais !
4-
Le Sénégal passe avant et au dessus des intérêts politiciens. Notre pays a droit à des élections libres, démocratiques et transparentes. Personne ne peut le nier, cela signifie d’abord et avant tout des élections dans la paix. Cette question se règle par la concertation avant l’élection !
Or, chacun le constate, les protagonistes, à la recherche de brevet de radicalité, ne veulent pas s’entendre, ne serait-ce que sur les conditions de tenue d’élections pacifiques.
5-
Rappelons que la Constitution, c’est le Peuple ! Seul le Peuple a légitimité et autorité pour décider. Alors, que le Peuple décide ! Que la parole lui soit rendue ! Que le peuple tranche la question de la candidature du Président sortant.
Avec le M23, « nous demandons solennellement au Président de la République du Sénégal, Maître Abdoulaye WADE, de renoncer à la présentation de sa candidature que lui et l’ensemble des constitutionnalistes sénégalais qui se sont exprimés sur la question s’accordent à reconnaître comme violant la Constitution ;
Appelons tous les citoyens sénégalais à agir par des voies légales, démocratiques et pacifiques, pour empêcher le Président Abdoulaye WADE de prendre le risque dangereux d’une candidature inconstitutionnelle qui, non seulement jetterait le discrédit sur l’image internationale du Sénégal, mais plongerait le pays dans la violence et le chaos et surtout, contribuerait puissamment à déstabiliser une sous-région déjà très vulnérable. »
Sénégal, le 25 novembre 2011
Signez, faites signer la pétition pour que le Peuple se prononce !
1- Le droit à la paix du peuple sénégalais ne saurait être violé par le choc des ambitions personnelles, des agendas individuels et carrières politiques des uns et des autres.
2-
Les conflits pré et post électoraux nous ont coûté plusieurs points de croissance en 1983 et plus gravement en 1988 et 1993. Bien entendu, les principales victimes sont les milliers de jeunes n’ayant pu accéder à un emploi dissout dans les 700 millions de francs Cfa de pertes journalières d’alors.
3- La candidature de l’actuel Président de la République accumule les éléments constitutifs d’une confrontation ouverte, d’ores et déjà violente (attaques d’autorités politiques contre les forces de l’ordre, bastonnades de citoyens se prononçant contre la candidature d’Abdoulaye Wade, agression contre Alioune TINE, emprisonnement et déportation de Malick Noël SECK…).
Cette candidature déchire le tissu national. Pire, jamais la défiance à l’égard des forces de police et de gendarmerie n’a été aussi prononcée, jamais autant de milices armées n’ont été constituées au Sénégal, jamais des civils ne se sont autant substitués aux forces de l’ordre ! Jamais !
4-
Le Sénégal passe avant et au dessus des intérêts politiciens. Notre pays a droit à des élections libres, démocratiques et transparentes. Personne ne peut le nier, cela signifie d’abord et avant tout des élections dans la paix. Cette question se règle par la concertation avant l’élection !
Or, chacun le constate, les protagonistes, à la recherche de brevet de radicalité, ne veulent pas s’entendre, ne serait-ce que sur les conditions de tenue d’élections pacifiques.
5-
Rappelons que la Constitution, c’est le Peuple ! Seul le Peuple a légitimité et autorité pour décider. Alors, que le Peuple décide ! Que la parole lui soit rendue ! Que le peuple tranche la question de la candidature du Président sortant.
Avec le M23, « nous demandons solennellement au Président de la République du Sénégal, Maître Abdoulaye WADE, de renoncer à la présentation de sa candidature que lui et l’ensemble des constitutionnalistes sénégalais qui se sont exprimés sur la question s’accordent à reconnaître comme violant la Constitution ;
Appelons tous les citoyens sénégalais à agir par des voies légales, démocratiques et pacifiques, pour empêcher le Président Abdoulaye WADE de prendre le risque dangereux d’une candidature inconstitutionnelle qui, non seulement jetterait le discrédit sur l’image internationale du Sénégal, mais plongerait le pays dans la violence et le chaos et surtout, contribuerait puissamment à déstabiliser une sous-région déjà très vulnérable. »
Sénégal, le 25 novembre 2011
Signez, faites signer la pétition pour que le Peuple se prononce !
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