Une pirogue de 150 âmes, parties en quête d’un avenir meilleur, a vu son voyage tragiquement interrompu sur les côtes mauritaniennes. Ce 21 octobre 2024, une embarcation chargée d’espoirs a quitté le village de Niodior avec pour destination l’Espagne. Mais pour 25 d’entre eux, ce rêve s’est changé en cauchemar. Parmi les disparus, des enfants et une jeune femme mariée, emportés par l’océan, et leurs corps ont dû être jetés en mer.
La communauté de Fatick, au cœur du Saloum, pleure ses enfants dans un silence lourd, reflet d’une tristesse infinie. “C’est au cinquième jour de navigation que la situation a basculé”, rapporte le maire de Dionewar, Alassane Sarr, au quotidien L’Observateur. Un problème mécanique au moteur a plongé les passagers dans une détresse inimaginable. Malgré un GPS pour les guider, les appels désespérés aux familles n’ont pu prévenir la tragédie qui s’annonçait.
Dans un dernier espoir, les familles et le maire ont alerté les autorités maritimes mauritaniennes, marocaines et espagnoles. Mais l’attente de secours s’est éternisée. C’est finalement un bateau chinois qui les a secourus provisoirement, leur fournissant nourriture et réparant leur moteur. Cependant, au huitième jour, le calvaire reprend : les vivres sont épuisées, la faim et l’épuisement frappent, et certains ne tiendront pas. “Vingt-deux personnes ont succombé, dont des mineurs et une femme mariée,” confie un rescapé à Alassane Sarr.
Arrivés épuisés sur les côtes mauritaniennes, les survivants – 125 personnes – sont hospitalisés, quatre d’entre eux en soins intensifs. Le maire de Dionewar, qui a pris en charge le rapatriement des rescapés, a précisé au journal L’Observateur que trois corps, identifiés, sont déjà en route pour le Sénégal, où des obsèques se tiendront à Niodior ce samedi.
Dans le silence qui pèse sur les îles du Saloum, ce drame résonne comme un rappel amer des vies sacrifiées aux frontières de l’espoir. “Nous devons tout faire pour que cela ne se reproduise jamais,” conclut Alassane Sarr, ému et déterminé à faire face aux retombées de cette épreuve déchirante.
La communauté de Fatick, au cœur du Saloum, pleure ses enfants dans un silence lourd, reflet d’une tristesse infinie. “C’est au cinquième jour de navigation que la situation a basculé”, rapporte le maire de Dionewar, Alassane Sarr, au quotidien L’Observateur. Un problème mécanique au moteur a plongé les passagers dans une détresse inimaginable. Malgré un GPS pour les guider, les appels désespérés aux familles n’ont pu prévenir la tragédie qui s’annonçait.
Dans un dernier espoir, les familles et le maire ont alerté les autorités maritimes mauritaniennes, marocaines et espagnoles. Mais l’attente de secours s’est éternisée. C’est finalement un bateau chinois qui les a secourus provisoirement, leur fournissant nourriture et réparant leur moteur. Cependant, au huitième jour, le calvaire reprend : les vivres sont épuisées, la faim et l’épuisement frappent, et certains ne tiendront pas. “Vingt-deux personnes ont succombé, dont des mineurs et une femme mariée,” confie un rescapé à Alassane Sarr.
Arrivés épuisés sur les côtes mauritaniennes, les survivants – 125 personnes – sont hospitalisés, quatre d’entre eux en soins intensifs. Le maire de Dionewar, qui a pris en charge le rapatriement des rescapés, a précisé au journal L’Observateur que trois corps, identifiés, sont déjà en route pour le Sénégal, où des obsèques se tiendront à Niodior ce samedi.
Dans le silence qui pèse sur les îles du Saloum, ce drame résonne comme un rappel amer des vies sacrifiées aux frontières de l’espoir. “Nous devons tout faire pour que cela ne se reproduise jamais,” conclut Alassane Sarr, ému et déterminé à faire face aux retombées de cette épreuve déchirante.
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