«Pour un quelconque livre, en lire furtivement le sommaire, n’a certainement jamais autorisé d’en discuter objectivement le contenu »
L’Homme, c’est d’abord un parcours, une vie pour ne pas dire tout simplement un Livre ! Parler de l’Homme, c’est parler d’un Livre dans tous ses principes (le bien et le moins bien), dans tous ses avatars (les fluctuations du meilleur comme du pire), dans tous ses emballements et dans toutes ses angoisses ontologiques et spirituelles …
Un livre n’a d’importance que par rapport à son contenu ; le sommaire n’est là que pour une simple indication. Je veux dire par là qu’un Homme n’est pas ce qu’il indique, ce qu’il fait croire mais plutôt ce qu’il fait ou ce qu’il aura fait de lui –même. Connaître un Homme signifie que l’on aurait dépassé (en cet homme) les aléatoires impression qu’il donne de lui pour s’appesantir sur ce qu’il a fini définitivement de faire de lui-même. Et à partir de ce moment le choix – d’entre plusieurs postulants distincts - devient moins douloureux, moins déchirant et surtout moins contingent ; car assurément il n’y a plus lieu de se tromper sur les uns et sur les autres !
Parler de l’Homme, de l’homme politique plutôt, c’est apprendre à prendre position en recherchant les moyens idoines qui nous permettent de le faire objectivement. Notre position, au-delà de son aspect audacieux, doit avoir le mérite de montrer que si chaque quête du savoir, si chaque recherche effrénée de la vérité est critique, elle est aussi autocritique. Il s’agit ici d’inviter les citoyens Sénégalais – car ce sont eux qui nous intéressent ; surtout les plus jeunes - à cesser d’idéaliser l’homme de leur choix politique , à apprendre à mettre courageusement en évidence ses nombreux aspects négatifs de manière à pouvoir mieux assumer le peu d’aspects positifs qu’ils lui trouvent. Au fond la citoyenneté responsable (maintenant l’affaire du « Nouveau Type de Sénégalais ») cherche à construire une explication cohérente des choses et des phénomènes en utilisant cet instrument qui fait l’originalité, la particularité et la pertinence de l’humain à savoir la Raison, surtout celle dite la Raison Gardée. Mais cette dernière doit prouver sa légitimité et son efficacité en opérant à un retour sur elle-même. Il s’agit donc pour l’humain (c’est-à-dire le citoyen républicain que chacun d’entre aspire à incarner) de s’auto interroger et selon une certaine tradition de neutralité primaire ; et c’est cela le début de toute action positive à l’endroit de notre commune volonté de vivre ensemble dans la vérité, sous les vérités sobres de la République. Derrière ces propos, se cachent toute l’humilité, tout le sens de l’écoute, toute la faculté de discernement et toute la rigueur dans le choix final (devant tous les aspirants, les politiciens et autres personnalités qui sollicitent nos voix) qui doivent caractériser un Peuple mûr qui aspire à l’émergence. Le premier souci de chaque citoyen (il ne doit plus être qu’un simple et vulgaire partisan aveugle, sourd et zélé) est de reconnaître qu’il n’a pas le monopole de la vérité. C’est l’idée exprimée par Karl JASPERS « L’essence de la philosophie c’est la recherche de la vérité non sa possession….faire de la philosophie c’est être en route »
Oui, nous sommes en route vers l’avenir de notre beau *Sunugal* ; nous sommes dans une prospection approfondie et fouillée afin de nous trouver en Février 2012, un dirigeant stoïque, lucide et probe. Nous sommes en route tout en jetant aussi un coup d’œil au rétroviseur (une courageuse introspection) sur tous ceux qui nous ont dirigés jusqu’ici. Nous sommes en route en traversant de bout en bout (prospection courageuse) le discours des novices qui clament haut et fort leur virginité immaculée. Nous sommes en route pour faire coïncider le passé (l’ancienne génération de politiciens) et le présent (les adeptes de la révolution générationnelle) afin d’en faire naître un Avenir, un avenir des plus prometteur pour notre belle Nation. Nous sommes en route pour tout simplement faire Peuple, faire un vrai Peuple c’est-à-dire un Peuple qui sait faire front et cause communs ! (*di xaaceendoo, di dóorandoo*)
Ma ferme conviction a toujours été que la valeur du citoyen (quel que soit son âge) ne réside en vérité que sur son degré d’engagement pour la nation, sur son dévouement et son respect pour le peuple qui, doivent (le peuple et la nation), à chaque instant, motiver son geste et son verbe. Un engagement est un don de soi pour la collectivité, pour le rayonnement de la justice sociale et pour le triomphe de l’intérêt général. En prenant une position, en tranchant un débat et/ou en posant un acte, chacun d’entre nous doit exclusivement veiller à ce que son geste et ou son adresse ne soient motiver que par la recherche quotidienne de l’intérêt général, du bon désir du peuple, de la quiétude et puis, de l’émergence de la nation
Je m’adresse ici solennellement aux jeunes de notre pays ; à l’électorat jeune qui fait courir tous les candidats (les vendeurs d’illusions, les prestidigitateurs et les arnaqueurs politiques au bien milieu de la mare) pour 2012. La clé est entre vos mains innocentes car jusqu’ici rien de ce qui nous arrive ne peut vous être reproché. Apprenez à vous connaître d’abord avant de croire connaître, de chercher à connaître les autres. Ma grand-mère me disait toujours que « Se connaître soi – même, c’est d’abord un gage de sagesse et connaître les autres, c’est tout juste rester éclairé ». Vous êtes à l’image de notre pays : il va trop mal et vous avec lui. Partout, il n’y a que ruines et désastres. Notre pays est profondément malade ; le dire, c’est comprendre tout le désarroi qui vous tenaille. Car, assurément, il n’y a de tête lucide entre plusieurs termes d’un seul choix possible.
Aujourd’hui, Tout le monde est candidat : un tel amalgame abject ou une telle mixture infecte, nous le devons à notre fameux Gorgui National et International qui a - depuis fort longtemps - dévalué la fonction de Président de la République. Et la suite logique de tant de ses tergiversations coupables, de tant de ses méprises et de ses errements déplorables, est que le Palais Présidentiel vidé de sa substance, dépouillé de ses ornements et lapidé dans sa splendeur, a depuis belle lurette perdu la force de son mythe et telle une âme en peine, il erre et se banalise au risque d’aiguiser tous les appétits ; mêmes les plus sordides, mêmes les plus loquaces et les plus inattendues. Ceux qui aspirent à nous diriger à partir de 2012, tirent - chacun en ce qui le concerne – la couverture à lui tout seul ; ils se vendent benoîtement à nous ! Et pourtant nous savons tous qu’ils sont trop loin de ce qu’ils veulent nous faire avaler.
Je gagne ou je gagne nous dit le Vieux en taisant volontiers qu’il porte ainsi les germes de la future violence dans notre pays parce que la Loi fondamentale ne lui offre aucune possibilité de gagner. D’autres qui n’ont jamais eu l’occasion de diriger un village ou un quartier (chef de village ou délégué de quartier) se mettent à rêver de diriger un Etat. Ceux qui, pour un laps de plus ou moins éphémère, ont traversé nos affaires publiques pour s’enrichir (né pauvre aujourd’hui riche comme Crésus), les autres qui l’ont fait en courbant l’échine et en acceptant tout venant d’un despote éclairé au nom d’un arrivisme politique des plus vils, tout ce beau monde fait rire ; il se croit au cirque et pourtant, nous sommes loin d’un Peuple endormi ! Bref, ceux qui n’ont pas su réussir dans leurs propres affaires privées, ceux qui ont confondu nos affaires publiques avec leurs affaires privées, ceux-là doivent dégager de notre espace publique.
Notre pays est gangrené dans le cœur (nos valeurs cardinales et républicaines), dans le corps (le tissu économique) et dans l’âme (les principales Institutions). Il nous faut un Médecin au plus vite…
Ce thérapeute (généraliste de préférence) dont je veux parler aujourd’hui (vous me comprenez certainement), n’est à mon avis que le futur quatrième PRESIDENT de ce pays. Je ne spéculerai pas sur les potentiels candidats de la Société Civile qui peuvent évidement révéler l’oiseau que nous recherchons tous. Je sais seulement que l’histoire politique de notre pays ne plaide pas en leur faveur. Aucune candidature individuelle jusqu’ici n’est arrivée à capter ne serait-ce que 1% de l’électorat National. Les grands cadres qu’ils sont, à mon humble avis, traînent le lourd handicap de leur « éloignement » des réalités du quotidien de notre pays. Ils payent peut-être, à chaque échéance électorale, leur manque de proximité avec le petit peuple qui, du reste ne vote ni les programmes, ni les idéologies mais plutôt les liens affectifs que seuls savent procurer le contact permanent et les affinités de tous les jours dans le combat inépuisable contre les souffrances au quotidien.
J’en reviens donc au profil du « quatrième Président qu’il nous faut» seul capable - à mes yeux - de sauver notre pays dont la déliquescence est sans précédent. Cet Homme (ainsi je ne risque plus le courroux des féministes) doit charrier avec lui des qualités de rassembleur d’abord, pour soigner les errements de WADE avec la religion ,avec les communautés ,avec les sensibilités de tout ordre ; ensuite des qualités d’homme d’ ETAT mûr pour recorriger la copie de WADE dans sa conduite calamiteuse des affaires de la République et enfin des qualités de visionnaire inspiré, de planificateur adroit et de décideur impartial pour remettre rapidement ce pays au travail. De tels atouts ne peuvent aucunement habiter les mains d’un novice qui sera obligé, une fois au pouvoir, de consacrer du temps pour apprendre à diriger et à gérer un pays ; ce qui est incontestablement à la base de tous les errements coupables qui ont fini de nous perdre sous Wade. Chers jeunes compatriotes, le SENEGAL ne peut plus se permettre à sa tête un PRESIDENT venu aux affaires pour apprendre : il lui faudra en 2012 un Homme avec un vécu réel, une expertise déjà expérimentée, un savoir –faire issu d’une pratique quotidienne des affaires de l’Etat ; des vertus morales au dessus des soupçons de bas étages : des relations internationales solides et maîtrisées ; une aura politico- économique avérée. Cet Homme devra être un homme de consensus capable de fédérer toutes les énergies de notre peuple ; il devra réveiller encore une fois l’engouement et l’élan populaires post élections 2000 que WADE n’a pas su gérer intelligemment au profit du pays. Ce PRESIDENT béat devra être l’icône de la vérité due à la Nation en se préservant de toutes les dérives politiciennes propres à ceux qui veulent régner à la place de gouverner mais aussi en s’attelant à la préservation et au partage équitable des ressources nationales. La modestie et le sens du dialogue devront constituer le socle où reposeront ses aspirations pour le peuple car sans la responsabilité partagée, un pouvoir se mue très vite au culte de la personnalité.
La connaissance du pays profond et l’attachement à nos valeurs culturelles et cultuelles, le détachement par rapport aux appartenances (politiques, sectaires ou autres) et l’équidistance entre les composantes de la nation seront attendus chez notre Homme car le SENEGAL a besoin de paix et de sérénité. Cet homme n’est pas loin de nous ; il nous tend les bras !
L’heure est si grave que nous n’avons plus le droit de nous tromper.
Amadou Fall Enseignant à GUINGUINEO
TEL : 775457544/766887279
Zemaria64@yahoo.fr/zemazia64@hotmail.fr
L’Homme, c’est d’abord un parcours, une vie pour ne pas dire tout simplement un Livre ! Parler de l’Homme, c’est parler d’un Livre dans tous ses principes (le bien et le moins bien), dans tous ses avatars (les fluctuations du meilleur comme du pire), dans tous ses emballements et dans toutes ses angoisses ontologiques et spirituelles …
Un livre n’a d’importance que par rapport à son contenu ; le sommaire n’est là que pour une simple indication. Je veux dire par là qu’un Homme n’est pas ce qu’il indique, ce qu’il fait croire mais plutôt ce qu’il fait ou ce qu’il aura fait de lui –même. Connaître un Homme signifie que l’on aurait dépassé (en cet homme) les aléatoires impression qu’il donne de lui pour s’appesantir sur ce qu’il a fini définitivement de faire de lui-même. Et à partir de ce moment le choix – d’entre plusieurs postulants distincts - devient moins douloureux, moins déchirant et surtout moins contingent ; car assurément il n’y a plus lieu de se tromper sur les uns et sur les autres !
Parler de l’Homme, de l’homme politique plutôt, c’est apprendre à prendre position en recherchant les moyens idoines qui nous permettent de le faire objectivement. Notre position, au-delà de son aspect audacieux, doit avoir le mérite de montrer que si chaque quête du savoir, si chaque recherche effrénée de la vérité est critique, elle est aussi autocritique. Il s’agit ici d’inviter les citoyens Sénégalais – car ce sont eux qui nous intéressent ; surtout les plus jeunes - à cesser d’idéaliser l’homme de leur choix politique , à apprendre à mettre courageusement en évidence ses nombreux aspects négatifs de manière à pouvoir mieux assumer le peu d’aspects positifs qu’ils lui trouvent. Au fond la citoyenneté responsable (maintenant l’affaire du « Nouveau Type de Sénégalais ») cherche à construire une explication cohérente des choses et des phénomènes en utilisant cet instrument qui fait l’originalité, la particularité et la pertinence de l’humain à savoir la Raison, surtout celle dite la Raison Gardée. Mais cette dernière doit prouver sa légitimité et son efficacité en opérant à un retour sur elle-même. Il s’agit donc pour l’humain (c’est-à-dire le citoyen républicain que chacun d’entre aspire à incarner) de s’auto interroger et selon une certaine tradition de neutralité primaire ; et c’est cela le début de toute action positive à l’endroit de notre commune volonté de vivre ensemble dans la vérité, sous les vérités sobres de la République. Derrière ces propos, se cachent toute l’humilité, tout le sens de l’écoute, toute la faculté de discernement et toute la rigueur dans le choix final (devant tous les aspirants, les politiciens et autres personnalités qui sollicitent nos voix) qui doivent caractériser un Peuple mûr qui aspire à l’émergence. Le premier souci de chaque citoyen (il ne doit plus être qu’un simple et vulgaire partisan aveugle, sourd et zélé) est de reconnaître qu’il n’a pas le monopole de la vérité. C’est l’idée exprimée par Karl JASPERS « L’essence de la philosophie c’est la recherche de la vérité non sa possession….faire de la philosophie c’est être en route »
Oui, nous sommes en route vers l’avenir de notre beau *Sunugal* ; nous sommes dans une prospection approfondie et fouillée afin de nous trouver en Février 2012, un dirigeant stoïque, lucide et probe. Nous sommes en route tout en jetant aussi un coup d’œil au rétroviseur (une courageuse introspection) sur tous ceux qui nous ont dirigés jusqu’ici. Nous sommes en route en traversant de bout en bout (prospection courageuse) le discours des novices qui clament haut et fort leur virginité immaculée. Nous sommes en route pour faire coïncider le passé (l’ancienne génération de politiciens) et le présent (les adeptes de la révolution générationnelle) afin d’en faire naître un Avenir, un avenir des plus prometteur pour notre belle Nation. Nous sommes en route pour tout simplement faire Peuple, faire un vrai Peuple c’est-à-dire un Peuple qui sait faire front et cause communs ! (*di xaaceendoo, di dóorandoo*)
Ma ferme conviction a toujours été que la valeur du citoyen (quel que soit son âge) ne réside en vérité que sur son degré d’engagement pour la nation, sur son dévouement et son respect pour le peuple qui, doivent (le peuple et la nation), à chaque instant, motiver son geste et son verbe. Un engagement est un don de soi pour la collectivité, pour le rayonnement de la justice sociale et pour le triomphe de l’intérêt général. En prenant une position, en tranchant un débat et/ou en posant un acte, chacun d’entre nous doit exclusivement veiller à ce que son geste et ou son adresse ne soient motiver que par la recherche quotidienne de l’intérêt général, du bon désir du peuple, de la quiétude et puis, de l’émergence de la nation
Je m’adresse ici solennellement aux jeunes de notre pays ; à l’électorat jeune qui fait courir tous les candidats (les vendeurs d’illusions, les prestidigitateurs et les arnaqueurs politiques au bien milieu de la mare) pour 2012. La clé est entre vos mains innocentes car jusqu’ici rien de ce qui nous arrive ne peut vous être reproché. Apprenez à vous connaître d’abord avant de croire connaître, de chercher à connaître les autres. Ma grand-mère me disait toujours que « Se connaître soi – même, c’est d’abord un gage de sagesse et connaître les autres, c’est tout juste rester éclairé ». Vous êtes à l’image de notre pays : il va trop mal et vous avec lui. Partout, il n’y a que ruines et désastres. Notre pays est profondément malade ; le dire, c’est comprendre tout le désarroi qui vous tenaille. Car, assurément, il n’y a de tête lucide entre plusieurs termes d’un seul choix possible.
Aujourd’hui, Tout le monde est candidat : un tel amalgame abject ou une telle mixture infecte, nous le devons à notre fameux Gorgui National et International qui a - depuis fort longtemps - dévalué la fonction de Président de la République. Et la suite logique de tant de ses tergiversations coupables, de tant de ses méprises et de ses errements déplorables, est que le Palais Présidentiel vidé de sa substance, dépouillé de ses ornements et lapidé dans sa splendeur, a depuis belle lurette perdu la force de son mythe et telle une âme en peine, il erre et se banalise au risque d’aiguiser tous les appétits ; mêmes les plus sordides, mêmes les plus loquaces et les plus inattendues. Ceux qui aspirent à nous diriger à partir de 2012, tirent - chacun en ce qui le concerne – la couverture à lui tout seul ; ils se vendent benoîtement à nous ! Et pourtant nous savons tous qu’ils sont trop loin de ce qu’ils veulent nous faire avaler.
Je gagne ou je gagne nous dit le Vieux en taisant volontiers qu’il porte ainsi les germes de la future violence dans notre pays parce que la Loi fondamentale ne lui offre aucune possibilité de gagner. D’autres qui n’ont jamais eu l’occasion de diriger un village ou un quartier (chef de village ou délégué de quartier) se mettent à rêver de diriger un Etat. Ceux qui, pour un laps de plus ou moins éphémère, ont traversé nos affaires publiques pour s’enrichir (né pauvre aujourd’hui riche comme Crésus), les autres qui l’ont fait en courbant l’échine et en acceptant tout venant d’un despote éclairé au nom d’un arrivisme politique des plus vils, tout ce beau monde fait rire ; il se croit au cirque et pourtant, nous sommes loin d’un Peuple endormi ! Bref, ceux qui n’ont pas su réussir dans leurs propres affaires privées, ceux qui ont confondu nos affaires publiques avec leurs affaires privées, ceux-là doivent dégager de notre espace publique.
Notre pays est gangrené dans le cœur (nos valeurs cardinales et républicaines), dans le corps (le tissu économique) et dans l’âme (les principales Institutions). Il nous faut un Médecin au plus vite…
Ce thérapeute (généraliste de préférence) dont je veux parler aujourd’hui (vous me comprenez certainement), n’est à mon avis que le futur quatrième PRESIDENT de ce pays. Je ne spéculerai pas sur les potentiels candidats de la Société Civile qui peuvent évidement révéler l’oiseau que nous recherchons tous. Je sais seulement que l’histoire politique de notre pays ne plaide pas en leur faveur. Aucune candidature individuelle jusqu’ici n’est arrivée à capter ne serait-ce que 1% de l’électorat National. Les grands cadres qu’ils sont, à mon humble avis, traînent le lourd handicap de leur « éloignement » des réalités du quotidien de notre pays. Ils payent peut-être, à chaque échéance électorale, leur manque de proximité avec le petit peuple qui, du reste ne vote ni les programmes, ni les idéologies mais plutôt les liens affectifs que seuls savent procurer le contact permanent et les affinités de tous les jours dans le combat inépuisable contre les souffrances au quotidien.
J’en reviens donc au profil du « quatrième Président qu’il nous faut» seul capable - à mes yeux - de sauver notre pays dont la déliquescence est sans précédent. Cet Homme (ainsi je ne risque plus le courroux des féministes) doit charrier avec lui des qualités de rassembleur d’abord, pour soigner les errements de WADE avec la religion ,avec les communautés ,avec les sensibilités de tout ordre ; ensuite des qualités d’homme d’ ETAT mûr pour recorriger la copie de WADE dans sa conduite calamiteuse des affaires de la République et enfin des qualités de visionnaire inspiré, de planificateur adroit et de décideur impartial pour remettre rapidement ce pays au travail. De tels atouts ne peuvent aucunement habiter les mains d’un novice qui sera obligé, une fois au pouvoir, de consacrer du temps pour apprendre à diriger et à gérer un pays ; ce qui est incontestablement à la base de tous les errements coupables qui ont fini de nous perdre sous Wade. Chers jeunes compatriotes, le SENEGAL ne peut plus se permettre à sa tête un PRESIDENT venu aux affaires pour apprendre : il lui faudra en 2012 un Homme avec un vécu réel, une expertise déjà expérimentée, un savoir –faire issu d’une pratique quotidienne des affaires de l’Etat ; des vertus morales au dessus des soupçons de bas étages : des relations internationales solides et maîtrisées ; une aura politico- économique avérée. Cet Homme devra être un homme de consensus capable de fédérer toutes les énergies de notre peuple ; il devra réveiller encore une fois l’engouement et l’élan populaires post élections 2000 que WADE n’a pas su gérer intelligemment au profit du pays. Ce PRESIDENT béat devra être l’icône de la vérité due à la Nation en se préservant de toutes les dérives politiciennes propres à ceux qui veulent régner à la place de gouverner mais aussi en s’attelant à la préservation et au partage équitable des ressources nationales. La modestie et le sens du dialogue devront constituer le socle où reposeront ses aspirations pour le peuple car sans la responsabilité partagée, un pouvoir se mue très vite au culte de la personnalité.
La connaissance du pays profond et l’attachement à nos valeurs culturelles et cultuelles, le détachement par rapport aux appartenances (politiques, sectaires ou autres) et l’équidistance entre les composantes de la nation seront attendus chez notre Homme car le SENEGAL a besoin de paix et de sérénité. Cet homme n’est pas loin de nous ; il nous tend les bras !
L’heure est si grave que nous n’avons plus le droit de nous tromper.
Amadou Fall Enseignant à GUINGUINEO
TEL : 775457544/766887279
Zemaria64@yahoo.fr/zemazia64@hotmail.fr
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