Éthique ! voilà un terme qui revient souvent dans le discours des candidats à la présidentielle. En effet, tout le monde hormis peut être le candidat contesté du camp présidentiel en fait son leitmotiv. Le refus des communicants et autres spin doctors de Wade à orienter leur message dans cette direction renseigne au moins sur la capacité de discernement et le sens du ridicule qui leur restent encore, aussi minces soit ils.
Cependant l’actuel président de la République est il le seul acteur à devoir être disqualifié dès qu’il s’agit de convoquer l’éthique en politique ?
Assurément non. En effet d’autres parmi les plus en vue de ceux qui sollicitent nos suffrages ont montré à loisir, dans un passé relativement récent, leur capacité à user de moyens peu recommandables pour arriver à leurs fins.
Le dessein ici n’est pas de faire leur procès mais de dire pourquoi nous pensons que nulle ne porte mieux que le candidat Ibrahima Fall cette qualité dont tout homme qui aspire à la confiance de son peuple devrait être imbue.
Pour cela nous convoquerons un fait, survenu dans la carrière de l’homme, qui peut sembler isolé à certains mais qui, en y regardant de plus prés, renseigne à merveille sur les valeurs du concerné : sa déclaration de patrimoine lors de son passage au gouvernement entre 1983 et 1990, à l’entrée comme à la sortie (1).
Les candidats que l’on considère comme les plus crédibles ont tous, à l’instar du professeur Fall eu à exercer de très hautes fonctions les mettant en contact avec le bien public mais aucun d’entre eux n’a eu à sacrifier à un tel acte de transparence et de bonne gouvernance. Ibrahima Fall avait, en prenant cette initiative, créé un précédent. Malheureusement personne ne l’a suivi dans ce qui, érigé en règle, aurait constitué un grand pas dans la lutte contre la prévarication de nos deniers publics.
Cette pratique, la déclaration de patrimoine, occupe d’ailleurs une place tellement centrale dans les efforts tendant à moraliser notre vie politique et à consolider notre économie que l’une des mesures phares ayant émanées des Assises Nationales fut de la consacrer en décidant de l’imposer à tout individu à qui serait confié la gestion de la chose publique (2).
Cette résolution des Assises appelle un double constat.
D’abord que les hommes politiques en lice lors des locales de 2009, acteurs et signataires de ces consultations citoyennes, parmi lesquels des candidats à la prochaine présidentielle, qui avaient consenti à en faire un symbole de rupture d’avec les pratiques du passé, ont à l’exception du maire de Dakar et de celui de Fann Point E, rangé leurs engagements aux oubliettes dès qu’ils ont accédé à la tête des collectivités locales convoitées.
Ensuite elle vient révéler que le professeur Fall est en avance sur l’écrasante majorité des acteurs politiques de ce pays en ce sens que l’acte qu’il avait posé un quart de siècle plus tôt a, lors d’un événement, les Assises Nationales donc,qualifié par d'aucun de plus large espace de réflexion depuis les indépendances sur la gestion et l’avenir du Sénégal, été élevé au rang de préalable à toute idée de bonne gouvernance.
Ibrahima Fall a, lors d’une récente interview(3), réaffirmé son engagement à œuvrer dans cette voie et déclaré qu’une fois élu, les membres du gouvernement, les candidats aux postes électifs, les Hauts fonctionnaires et tout autre gestionnaire de fonds publics devront se soumettre à cette obligation indispensable à la sauvegarde du patrimoine de l’Etat.
Si lui le dit, il est, au vue de tout ce qui précède, difficile de ne pas y croire.
1) Ibrahima Fall a été durant cette période successivement ministre de l’enseignement supérieur et ministre des affaires étrangères du Sénégal.
2) Résumé Rapport Final Assises Nationales: chapitre IV: Orientations Stratégiques et Mesures pour la Refondation des Institutions,
paragraphe 4.4: PATRIMOINE DE L’ÉTAT.
3) Emision Perspective 2012 sur WalfTV du Mardi 29 novembre 2011.
GRIF (Groupe de Réflexion Réuni autour de Ibrahima Fall)
Email: grif.senegal@gmail.com
Cependant l’actuel président de la République est il le seul acteur à devoir être disqualifié dès qu’il s’agit de convoquer l’éthique en politique ?
Assurément non. En effet d’autres parmi les plus en vue de ceux qui sollicitent nos suffrages ont montré à loisir, dans un passé relativement récent, leur capacité à user de moyens peu recommandables pour arriver à leurs fins.
Le dessein ici n’est pas de faire leur procès mais de dire pourquoi nous pensons que nulle ne porte mieux que le candidat Ibrahima Fall cette qualité dont tout homme qui aspire à la confiance de son peuple devrait être imbue.
Pour cela nous convoquerons un fait, survenu dans la carrière de l’homme, qui peut sembler isolé à certains mais qui, en y regardant de plus prés, renseigne à merveille sur les valeurs du concerné : sa déclaration de patrimoine lors de son passage au gouvernement entre 1983 et 1990, à l’entrée comme à la sortie (1).
Les candidats que l’on considère comme les plus crédibles ont tous, à l’instar du professeur Fall eu à exercer de très hautes fonctions les mettant en contact avec le bien public mais aucun d’entre eux n’a eu à sacrifier à un tel acte de transparence et de bonne gouvernance. Ibrahima Fall avait, en prenant cette initiative, créé un précédent. Malheureusement personne ne l’a suivi dans ce qui, érigé en règle, aurait constitué un grand pas dans la lutte contre la prévarication de nos deniers publics.
Cette pratique, la déclaration de patrimoine, occupe d’ailleurs une place tellement centrale dans les efforts tendant à moraliser notre vie politique et à consolider notre économie que l’une des mesures phares ayant émanées des Assises Nationales fut de la consacrer en décidant de l’imposer à tout individu à qui serait confié la gestion de la chose publique (2).
Cette résolution des Assises appelle un double constat.
D’abord que les hommes politiques en lice lors des locales de 2009, acteurs et signataires de ces consultations citoyennes, parmi lesquels des candidats à la prochaine présidentielle, qui avaient consenti à en faire un symbole de rupture d’avec les pratiques du passé, ont à l’exception du maire de Dakar et de celui de Fann Point E, rangé leurs engagements aux oubliettes dès qu’ils ont accédé à la tête des collectivités locales convoitées.
Ensuite elle vient révéler que le professeur Fall est en avance sur l’écrasante majorité des acteurs politiques de ce pays en ce sens que l’acte qu’il avait posé un quart de siècle plus tôt a, lors d’un événement, les Assises Nationales donc,qualifié par d'aucun de plus large espace de réflexion depuis les indépendances sur la gestion et l’avenir du Sénégal, été élevé au rang de préalable à toute idée de bonne gouvernance.
Ibrahima Fall a, lors d’une récente interview(3), réaffirmé son engagement à œuvrer dans cette voie et déclaré qu’une fois élu, les membres du gouvernement, les candidats aux postes électifs, les Hauts fonctionnaires et tout autre gestionnaire de fonds publics devront se soumettre à cette obligation indispensable à la sauvegarde du patrimoine de l’Etat.
Si lui le dit, il est, au vue de tout ce qui précède, difficile de ne pas y croire.
1) Ibrahima Fall a été durant cette période successivement ministre de l’enseignement supérieur et ministre des affaires étrangères du Sénégal.
2) Résumé Rapport Final Assises Nationales: chapitre IV: Orientations Stratégiques et Mesures pour la Refondation des Institutions,
paragraphe 4.4: PATRIMOINE DE L’ÉTAT.
3) Emision Perspective 2012 sur WalfTV du Mardi 29 novembre 2011.
GRIF (Groupe de Réflexion Réuni autour de Ibrahima Fall)
Email: grif.senegal@gmail.com
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