Aux termes des huit (8) premiers mois de l’année 2015, la gestion budgétaire s’est révélée globalement satisfaisante, au regard de la progression modérée des ressources conjuguée à une exécution prudente des dépenses. En effet, selon le point mensuel de conjecture de la Direction de la prévision et des études économiques (Dpee), les ressources mobilisées sont évaluées globalement à 1225,8 milliards contre 1121,9 milliards un an auparavant, soit une hausse de 9,3%.
Quant aux dépenses totales et prêts nets, évalués à 1403,8 milliards, ils ont augmenté de 1,4% en glissement annuel. Au total, le solde budgétaire (dons compris) est estimé en déficit de 178,1 milliards à fin août 2015 contre 262 milliards à la même période de l’année précédente.
D’après la Dpee, les ressources sont composées des recettes budgétaires pour 1103,6 milliards, des dons à hauteur de 101 milliards (dont 15,1 milliards sous forme de dons budgétaires) ainsi que des ressources au titre du Fonds de soutien à l’énergie (Fse) évaluées à 21,2 milliards. S’agissant des recettes budgétaires, elles se sont confortées de 73,9 milliards (+7,2%) ; cette hausse est le résultat du bon niveau de recouvrement, d’une part, de l’impôt sur le revenu (176,4 milliards) et de l’impôt sur les sociétés (139,8 milliards) qui enregistrent des hausses respectives de 16,1% et 11,9% et, d’autre part, de la Tva intérieure hors pétrole qui a progressé de 11,5%, s’établissant, ainsi, à 160,5 milliards.
Ces performances ont contribué à atténuer les replis enregistrés dans la mobilisation des recettes au cordon douanier (-1,6%) et des taxes spécifiques hors pétrole (-3,7%). Les dépenses totales et prêts nets se sont, pour leur part, confortés de 19,9 milliards (+1,4%) pour s’établir à 1403,8 milliards à fin août 2015.
Cette hausse modérée reflète les effets conjugués de la progression des dépenses d’investissement (+7,1%) et du repli des dépenses courantes (-1,2%). En effet, les dépenses en capital sont évaluées globalement à 546,6 milliards, soit en hausse de 36,2 milliards, à la faveur des investissements financés sur ressources internes. Ces derniers se sont renforcés de 50,7 milliards (+16,5%) pour s’établir à 357,1 milliards, portant ainsi le ratio des investissements sur ressources propres rapportés aux recettes fiscales à 34,7% contre 31,3% un an auparavant. Quant aux dépenses en capital sur ressources extérieures, estimées à 189,5 milliards, elles s’inscrivent en baisse de 7,1% sur la période.
S’agissant des dépenses courantes, elles sont évaluées à 857,3 milliards, affichant, par conséquent, une baisse de 1,2% par rapport à 2014. Ce repli traduit la baisse de 12,1% des charges de fonctionnement, qui passent de 460,2 milliards à 404,6 milliards, contrebalancée, toutefois, par les progressions de la masse salariale (350,9 milliards) et des intérêts sur la dette publique (101,8 milliards), respectivement de 9% (+29 milliards) et 19,4% (+16,6 milliards). En termes de ratio, la masse salariale représente 34,1% des recettes fiscales sur les huit (8) premiers mois de 2015 contre 32,8% un an auparavant.
Quant aux dépenses totales et prêts nets, évalués à 1403,8 milliards, ils ont augmenté de 1,4% en glissement annuel. Au total, le solde budgétaire (dons compris) est estimé en déficit de 178,1 milliards à fin août 2015 contre 262 milliards à la même période de l’année précédente.
D’après la Dpee, les ressources sont composées des recettes budgétaires pour 1103,6 milliards, des dons à hauteur de 101 milliards (dont 15,1 milliards sous forme de dons budgétaires) ainsi que des ressources au titre du Fonds de soutien à l’énergie (Fse) évaluées à 21,2 milliards. S’agissant des recettes budgétaires, elles se sont confortées de 73,9 milliards (+7,2%) ; cette hausse est le résultat du bon niveau de recouvrement, d’une part, de l’impôt sur le revenu (176,4 milliards) et de l’impôt sur les sociétés (139,8 milliards) qui enregistrent des hausses respectives de 16,1% et 11,9% et, d’autre part, de la Tva intérieure hors pétrole qui a progressé de 11,5%, s’établissant, ainsi, à 160,5 milliards.
Ces performances ont contribué à atténuer les replis enregistrés dans la mobilisation des recettes au cordon douanier (-1,6%) et des taxes spécifiques hors pétrole (-3,7%). Les dépenses totales et prêts nets se sont, pour leur part, confortés de 19,9 milliards (+1,4%) pour s’établir à 1403,8 milliards à fin août 2015.
Cette hausse modérée reflète les effets conjugués de la progression des dépenses d’investissement (+7,1%) et du repli des dépenses courantes (-1,2%). En effet, les dépenses en capital sont évaluées globalement à 546,6 milliards, soit en hausse de 36,2 milliards, à la faveur des investissements financés sur ressources internes. Ces derniers se sont renforcés de 50,7 milliards (+16,5%) pour s’établir à 357,1 milliards, portant ainsi le ratio des investissements sur ressources propres rapportés aux recettes fiscales à 34,7% contre 31,3% un an auparavant. Quant aux dépenses en capital sur ressources extérieures, estimées à 189,5 milliards, elles s’inscrivent en baisse de 7,1% sur la période.
S’agissant des dépenses courantes, elles sont évaluées à 857,3 milliards, affichant, par conséquent, une baisse de 1,2% par rapport à 2014. Ce repli traduit la baisse de 12,1% des charges de fonctionnement, qui passent de 460,2 milliards à 404,6 milliards, contrebalancée, toutefois, par les progressions de la masse salariale (350,9 milliards) et des intérêts sur la dette publique (101,8 milliards), respectivement de 9% (+29 milliards) et 19,4% (+16,6 milliards). En termes de ratio, la masse salariale représente 34,1% des recettes fiscales sur les huit (8) premiers mois de 2015 contre 32,8% un an auparavant.
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