D'abord, l’économie occidentale (Europe et USA), à l’image d’un produit marketing qui aura épuisé tous ses cycles de vie, est en déclin et en panne et, ne se relèvera que d’ici une vingtaine d’années au mieux, selon les prévisions. L’économie asiatique (Chine, Inde, les pays de l’Asie du Sud-est) étouffe sur son continent et a besoin de fortes bouffées d’oxygènes (un marché d’exportation de ses produits manufacturés à faibles coûts et un marché d’importation de matières premières) qu’elle ne peut respirer plein les poumons qu’en Afrique.
Ensuite, quand on observe les phénomènes migratoires mondiaux, on constate que l’Afrique, terre mère, berceau de l’Humanité, fut le centre de gravité de la civilisation et de l’économie mondiale (l’Egypte) avant de voir l’Asie la ravir cette place de centre de gravité de l’économie mondiale. Ce centre de gravité s’est encore déplacé de l’Asie (l’Est) vers l’Europe (l’Ouest) puis vers l’Amérique (le Nord). Et comme l’économie, c’est comme une boule qui tourne, ce centre de gravité est entrain lentement mais surement, de revenir en Afrique (le Sud).
Enfin, la presque totalité du liquide (dotations factorielles) qui fait fonctionner le moteur de l’économie mondiale se trouve en Afrique (ressources minéralières, terres, l’eau et le soleil). Sa population active, instruite et formée, créatrice et dynamique et son poids démographique vers 2050 feront de l’Afrique, le premier marché de fabrication et de consommation au monde.
Si bien que si hier, les Etats africains s’étaient plus offerts sur un plateau d’or aux IDE (fortes exonérations fiscales, avantages en nature faramineuses, des facilités sans commune mesure ), aujourd’hui que l’Afrique n’est plus en compétition, n’est plus une destination parmi tant d’autres mais La destination qui fait courir tous les investisseurs, une destination pour laquelle on se pose plus la question de savoir est ce qu’il faut y être mais quand et comment y être, rien ne justifie que nos Etats continuent à se couper les veines en termes d’exonérations et de mesures incitatives fort préjudiciables à nos Finances publiques.
En révisant à leurs avantages les nouvelles règles de ce jeu d’intérêts qu’est la mondialisation, parce qu’étant en position de force, l’Afrique s’ouvrira à la mondialisation après s’être longtemps offerte à elle.
Ainsi, en récupérant une bonne partie de ce ‘’nerf de la guerre’’ auquel nos pouvoirs politiques ont longtemps renoncé, nos Etats pourront (et devront) les réallouer en priorité, dans trois secteurs qui détermineront à l’avenir, l’arrivée ou non d’un investisseur direct étranger dans un pays ou dans une région:
1)La maitrise de l’énergie (électrique et solaire).
2)La réalisation d’infrastructures structurantes (routes, ports et aéroports).
3)La formation de ressources humaines qualifiées pour le marché, dans les domaines des STIM (Sciences, Techniques, Informatique et Mathématiques) et alphabétisées en Anglais (lisant et parlant couramment l’Anglais).
Quand les règles du jeu d’une compétition changent, vous devez aussi changer votre jeu en fonctions de ces nouvelles règles. Sans quoi, vous jouez hors jeu. Jusqu’ici l’Afrique s’était offert à l’économie mondialisée. Le temps est venu pour l’Afrique, en fonction des nouvelles donnes, de ne plus s’offrir à la mondialisation mais de s’ouvrir à elle. Car, en définitive, ce sont des intérêts qui sont en jeu.
Mohamadou SY ‘’Siré’’, siresy@gmail.com
CEO ‘’Epsilone Consulting’’, Stratégie & Management
Casablanca, Maroc
Ensuite, quand on observe les phénomènes migratoires mondiaux, on constate que l’Afrique, terre mère, berceau de l’Humanité, fut le centre de gravité de la civilisation et de l’économie mondiale (l’Egypte) avant de voir l’Asie la ravir cette place de centre de gravité de l’économie mondiale. Ce centre de gravité s’est encore déplacé de l’Asie (l’Est) vers l’Europe (l’Ouest) puis vers l’Amérique (le Nord). Et comme l’économie, c’est comme une boule qui tourne, ce centre de gravité est entrain lentement mais surement, de revenir en Afrique (le Sud).
Enfin, la presque totalité du liquide (dotations factorielles) qui fait fonctionner le moteur de l’économie mondiale se trouve en Afrique (ressources minéralières, terres, l’eau et le soleil). Sa population active, instruite et formée, créatrice et dynamique et son poids démographique vers 2050 feront de l’Afrique, le premier marché de fabrication et de consommation au monde.
Si bien que si hier, les Etats africains s’étaient plus offerts sur un plateau d’or aux IDE (fortes exonérations fiscales, avantages en nature faramineuses, des facilités sans commune mesure ), aujourd’hui que l’Afrique n’est plus en compétition, n’est plus une destination parmi tant d’autres mais La destination qui fait courir tous les investisseurs, une destination pour laquelle on se pose plus la question de savoir est ce qu’il faut y être mais quand et comment y être, rien ne justifie que nos Etats continuent à se couper les veines en termes d’exonérations et de mesures incitatives fort préjudiciables à nos Finances publiques.
En révisant à leurs avantages les nouvelles règles de ce jeu d’intérêts qu’est la mondialisation, parce qu’étant en position de force, l’Afrique s’ouvrira à la mondialisation après s’être longtemps offerte à elle.
Ainsi, en récupérant une bonne partie de ce ‘’nerf de la guerre’’ auquel nos pouvoirs politiques ont longtemps renoncé, nos Etats pourront (et devront) les réallouer en priorité, dans trois secteurs qui détermineront à l’avenir, l’arrivée ou non d’un investisseur direct étranger dans un pays ou dans une région:
1)La maitrise de l’énergie (électrique et solaire).
2)La réalisation d’infrastructures structurantes (routes, ports et aéroports).
3)La formation de ressources humaines qualifiées pour le marché, dans les domaines des STIM (Sciences, Techniques, Informatique et Mathématiques) et alphabétisées en Anglais (lisant et parlant couramment l’Anglais).
Quand les règles du jeu d’une compétition changent, vous devez aussi changer votre jeu en fonctions de ces nouvelles règles. Sans quoi, vous jouez hors jeu. Jusqu’ici l’Afrique s’était offert à l’économie mondialisée. Le temps est venu pour l’Afrique, en fonction des nouvelles donnes, de ne plus s’offrir à la mondialisation mais de s’ouvrir à elle. Car, en définitive, ce sont des intérêts qui sont en jeu.
Mohamadou SY ‘’Siré’’, siresy@gmail.com
CEO ‘’Epsilone Consulting’’, Stratégie & Management
Casablanca, Maroc
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