Et si les cas de Serigne Bethio THIOUNE et de Barthélémy DIAS nous donnaient à repenser notre justice.


Et si les cas de Serigne Bethio THIOUNE et de Barthélémy DIAS nous donnaient à repenser notre justice.
Que WADE eusse gagné l’élection présidentielle de 2012, Serigne Béthio THIOUNE n’aurait pas souffert de l’infortune d’une condition carcérale, pas plus que Barthelemy DIAS n’aurait humé de sitôt l’air frais de la liberté, et cela semble être le sentiment général de l’opinion publique. Que l’un aujourd’hui soit élu député sur la liste de la coalition du président Macky SALL, et que l’autre essuie le refus d’une mise en liberté provisoire ne rebute nullement cette opinion, pourtant si prompte à fustiger une justice aux ordres. Dans l’une comme dans l’autre affaire, l’opinion s’est muée en jury populaire et a rendu son verdict par la voix des juges sans s’inquiéter de ce relativisme judiciaire dont demain chacun d’entre nous peut faire les frais. Il n’est pas de mon actuel propos de redire le droit, de voir si un tel mérite le sort qui l’accable ou le rend comblé, il est simplement anachronique de savoir que dans un pays comme le Sénégal, dont les acquis démocratiques ne sont plus à étaler, des décisions judiciaires peuvent dépendre des régimes ou des présidents en place , sans qu’une réflexion approfondie n’ait été menée, des mesures courageuses et des réformes hardies entreprises pour l’indépendance de la justice, dont le sacerdoce commence ici-bas et s’achève dans l’au-delà . Le Sénégal, parce qu’il comporte d’éminents spécialistes du droit, d’ardents défenseurs des droits de l’homme et des patriotes de tous bords doit se lever à la hauteur de son génie pour penser les arriérations de notre modèle d’indépendance de la justice, dont le poids de l’héritage colonial empêche de s’ouvrir à l’effectivité d’un pouvoir fort et équidistant du législatif et de l’exécutif. Il faut d’ailleurs rappeler que la France se soumet à cette introspection car depuis 2010, ni le Président de la République, ni le Ministre de la Justice ne sont membres du Conseil supérieur de la magistrature au sein duquel ils étaient respectivement Président et vice-président. Il est loin le temps où Charles DE GAULLE déclinait sa vision de l’ordonnancement des pouvoirs : « il doit être évidemment entendu que l’autorité indivisible de l’Etat est confiée tout entière au Président par le peuple qui l’a élu, qu’il n’en existe aucune autre, ni ministérielle, ni civile, ni militaire, ni judiciaire qui ne soit conférée et maintenue par lui ». C’est ce bonapartisme qui a retardé la France dans sa marche libre vers l’indépendance de la justice et vers laquelle la force la Cour européenne des droits de l’homme. Et c’est notre art du mimétisme qui nous a ôté jusqu’à la capacité de réinventer une histoire personnelle et figé les certitudes d’un système colonial comme un horizon indépassable.
Pourtant, le temps se prête à un renouveau de l’indépendantisme judiciaire : l’arrivée d’un président qui ne semble pas encore obnubilé par le pouvoir, un large consensus politique et social et un bon guide qu’est la charte des assises nationales. C’est véritablement le moment de changer notre conseil supérieur de la magistrature « à la française » par une autorité supérieure de la magistrature qui verrait toutes les compétences actuellement dévolues au Président de la république ou au garde des sceaux en matière de gestion des carrières des magistrats, transférées à cette institution dont les membres pourraient être adoubés à la suite de consultations électorales. Pourquoi vouloir créer une institution telle que le sénat dont l’opinion la plus commune sur son utilité est justement son inutilité, et refuser de créer cette autorité qui améliorerait l’indépendance de la justice, et changerait le regard que bon nombre de justiciables ont de leur censeur, souvent crédité de plus de favoritisme que d’incorruptibilité ? Dans cette optique, il va de soi que le ministère de la justice n’aura plus sa place dans notre armature judiciaire, tout au plus devrait-il se résoudre à un rôle de Chargé des relations avec l’Autorité supérieure de la justice qui commandera le Parquet.
Ces propositions ne sont pas celles d’un homme de l’art, vous n’aurez pas manqué de le souligner mais elles trahissent la volonté de l’homme dans sa pensée et dans son action de participer à l’édification d’un Etat de droit dans lequel chaque citoyen serait assuré de bénéficier des garanties d’un procès juste et équitable, quelques soient ses rapports avec le régime en place.
Mercredi 22 Août 2012
MAKI NDIAYE




1.Posté par CAP_Récupération des Biens Mal Acquis le 22/08/2012 13:04
Questions et réponses auxquelles s'adresse le Projet : Coalition de Conscience Citoyenne et Civique pour la Récupération des Biens Mal Acquis. (CAP_ Récupération des biens mal acquis).

La mal gouvernance dont l'enrichissement illicite, les détournements de deniers publics et les abus de biens sociaux a, chose incontestable et incontestée, un impact négatif sur le développement. La mal gouvernance freine le développement économique, réduit les services sociaux et opère des prélèvements sur les investissements destinés à l’infrastructure, aux institutions et aux services sociaux. En outre, elle favorise l’établissement d’un environnement antidémocratique caractérisé par l’incertitude, l’imprévisibilité, l’érosion des valeurs morales et le manque de respect pour les institutions constitutionnelles et l’autorité.

Fort de ce constat, des experts en matière de bonne gouvernance sont convaincus que les pauvres, premiers victimes de l'enrichissement illicite, du détournement des deniers publics et de l'abus des biens sociaux ont droit à la protection. A cet effet, les citoyens ont le devoir d’agir individuellement et collectivement, pour dénoncer cette pratique fort décriée et forcer les fautifs vers des voies menant pour une forme de bien faire la chose publique au bénéfice du peuple et à la satisfaction totale des bailleurs de fonds et partenaires au développement engagés dans la bonne gouvernance en luttant contre l'enrichissement illicite et ses dérivés.

Dans la dynamique de cette approche participative inclusive et à fort dose de citoyenneté dans la lutte contre les biens mal acquis au détriment du peuple, les populations doivent s'ériger en sentinelles pour exiger le recouvrement, le rapatriement des deniers publics placés dans les paradis fiscaux ou partout ailleurs.

Tel acte d'engagement citoyen responsable constitue le bien fondé et enveloppe la quintessence de la Coalition de Conscience Citoyenne et Civique pour la Récupération des Biens Mal Acquis (CAP_ Récupération des Biens Mal Acquis).

Repère :
« Mon action et celle du gouvernement s’inscrivent dans la mouvance d’une gouvernance vertueuse, sobre, intégrée et performante. Ce combat est incontournable, si nous voulons donner de l’espoir aux sénégalais(…).La transparence et l’obligation de rendre compte constituent un chantier de première importance.»
Source : Propos de S.E.M Macky Sall, Président de la République du Sénégal, publié dans le journal en ligne senenews.com.

Association Initiative et Action Citoyenne des Jeunes pour la Bonne Gouvernance au Sénégal (IACJBG)
Le comité de management
jeunesssebonnegouvernance@yahoo.fr


http://www.caprecuperationbiensmalacquis.0rg.fr/

2.Posté par Justicier le 27/08/2012 15:26
AFFAIRES BART ET BETHIO NE SONT PAS LES MEMES! IL FAUTCOMPARER CE QUI EST COMPARABLE. BART A ETE ATTAQUE DANS SA MAIRIE PAR DES ELEMENTS DU PDS. WADE a voulu le liquider, il a riposte durement et d'une maniere efficace.
Quant a Bethio, e peuple Senegalais dans sa majorite le DETESTE, parece qu'il a ose defier DIEU.
1. Dire qu'il est Serigne Saliou, en refusant de laisser le Vieux Saint reposer en Paix.
2. Defier le Peuple Senegalais en disant qu'il va reelire Wade, qui a installe la corruption au Senegal.
3. Epouser une 7me femme dont les parents ne sont d'accord.
4. Attaquer et detruire la maison du Talibe et chamberlin de Serigne Saliou. La colere de ce Jeune pouvait l'envoyer en Enfer. Il ne faut pas voir loin. La Bombe qui a pulverisee Bethio est venue de Touba.
5. La Communaute Mouride est tres REMONTEE contre Bethio, qui a voulu kidnapper leur Tarikha.
6. Assassiner et enterrer 2 personnes, qu'il avait fetiche et envoute, et qui le prenaient comme etant leur Satan.

Donc Bethio merite tout ce qui lui arrive! bart n'a rien fait d'autre que se defendre. si tous les soldats Senegalis faisaient comme lui, on en aurait fini avec la Rebellion. "Goor Fitt" A bas Bethio! Vive Bart! Vive un Senegal NOUVEAU!

3.Posté par Justicier le 27/08/2012 15:31
Les 2 AFFAIRES BART ET BETHIO NE SONT PAS LES MEMES! IL FAUTCOMPARER CE QUI EST COMPARABLE. BART A ETE ATTAQUE DANS SA MAIRIE PAR DES ELEMENTS DU PDS. WADE a voulu le liquider, il a riposte durement et d'une maniere efficace.
Quant a Bethio, Le peuple Senegalais dans sa majorite le DETESTE, parce qu'il a ose defier DIEU.
1. Dire qu'il est Serigne Saliou, en refusant de laisser le Vieux Saint reposer en Paix.
2. Defier le Peuple Senegalais en disant qu'il va reelire Wade, qui a installe la corruption au Senegal.
3. Epouser une 7me femme dont les parents ne sont PAS d'accord.
4. Attaquer et detruire la maison du Talibe et chamberlin de Serigne Saliou. La colere de ce Jeune pouvait l'envoyer en Enfer. Il ne faut pas voir loin. La Bombe qui a pulverisee Bethio est venue de Touba.
5. La Communaute Mouride est tres REMONTEE contre Bethio, qui a voulu kidnapper leur Tarikha.
6. Assassiner et enterrer 2 personnes, qu'il avait fetiche et envoute, et qui le prenaient comme etant leur Satan.

Donc Bethio merite tout ce qui lui arrive! bart n'a rien fait d'autre que se defendre. si tous les soldats Senegalais faisaient comme lui, on en aurait fini avec la Rebellion. "Goor Fitt" A bas Bethio! Vive Bart! Vive un Senegal NOUVEAU!



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