Et si la pénurie d’eau était un déclic pour que le Sénégal se mette enfin au travail ?

« Gorou lo, yarou lo, yatoulo, beugueu diog mome sa bopp ? » Wasis Diop
Et vous, êtes-vous prêts, pour un changement de comportement ?


Et si la pénurie d’eau était un déclic pour que le Sénégal se mette enfin au travail ?
Qu’elle soit jugée folklorique ou inutile par certains, n’adorez-vous pas cette visite du Président et du Premier Ministre rendue au sacré TUYAU de Keur Momar Sarr. Moi, j’adore cette allure qui décrit si éloquemment les conditions et l’ardeur qui devraient être le quotidien des élus dès leur accession au pouvoir. Ceci sur tous les secteurs névralgiques : Eau, Electricité, Denrées, Ordure, Civisme, Education, etc.
Hélas, nous en faisons une exception ! Qui plus est, restreinte aux seules deux plus hautes personnalités du gouvernement.
En Afrique, et particulièrement au Sénégal, cet « engagement » s’il en est un, devrait habiter tous ceux qui ont choisi la lourde tâche de changer nos misérables conditions qui semblent résister au passage des différents pouvoirs depuis l’avènement de ce qu’on a voulu appeler « l’indépendance ». Elle ne se décrète pas. Elle s’acquiert par le travail dans la rigueur et le patriotisme. Wasis Diop ne disait-il pas « Gorou lo, yarou lo, yatoulo, beugueu diog mome sa bopp ? » (En somme, il faut se mettre au travail pour prétendre à l’indépendant)
En l’état actuellement des choses au Sénégal, TOUT devrait motiver un sursaut de chacun et surtout des personnes détentrices de responsabilités étatiques ou managériales.
Le calvaire est injustement imposé aux populations, surtout les plus démunies, particulièrement les handicapés qui n’ont aucun moyen de mobilité pour aller chercher cette eau dans les recoins de Dakar ou se bousculer à côté d’un camion-citerne qui du reste, ne peut satisfaire qu’une infime partie des besoins en eau !
Dans la classe moyenne, les pères de familles « responsables », et jouissant de moyen de locomotion, troquent chaque jour leur moment de « repos », après une journée de labeur certainement improductif, contre une course derrière ce liquide précieux. Si certains ne voient même pas les citernes, d’autres doutent de leur hygiène. L’urgence du moment où tout le monde court dans tous les sens, présage en effet, d’un manque de respect des procédés de contrôle sanitaire pourtant nécessaires. Nous appelons donc à un choix sélectif des citernes.
D’autre part, ceux qui arborent les rues avec toute sorte de récipient, vont se ravitaillent chez les « non sinistrés ». Si comme promis prise en charge des factures il y’aura, alors la logique n’épargnerait personne dans Dakar.
En observant, par ailleurs, le désordre qui accompagne les travaux en cours de réalisation dans les rues de Dakar, la désorganisation visible, le manque de planification, l’insuffisance du balisage de sécurité publique, et encore…, attire notre attention de profane. Dans ces conditions, il est aisé de croire que ce qui nous arrive n’est autre que le résultat d’un cumul de légèretés antérieures, qui ont sans doute perduré du fait de l’insouciance complice des responsables portant pourtant la confiance du peuple. C’est ainsi dans tous les domaines ! Ou presque.
Donc profitez-en pour fouiller « tous les coins de la maison » ! Hier c’était l’électricité (qui perdure), aujourd’hui l’eau, demain….
Le retard accusé dans la marche vers le développement, illustré par la précarité de nos conditions de vie, sont des motifs suffisant pour nous empêcher de dormir ou de suivre l’agenda de la communauté internationale. C’est un luxe inexplicable dans lequel nos hommes politiques s’installent confortablement dès qu’on finit de voter.
Nos urgences se passent chez nous. Nous devons et pouvons concentrer nos efforts et notre dévouement sur les réalités de l’Afrique en général et du Sénégal en particulier. Cela peut se faire si Le Président engage et entraine tout le monde dans un « courant » d’actions innovantes vers le changement radical de TOUT.
Le peuple serait plus rassuré si tous les élus du pays étaient invités à arborer ces tenues et à travailler sur le terrain, chacun en ce qui le concerne, pour éviter que pareille situation ne se répètent à l’avenir, surtout dans les secteurs névralgiques.
Messieurs, SVP transformez cette malheureuse situation en déclic pour fouetter notre prise de conscience pour plus d’engagement, plus de rigueur, plus de sincérité dans nos actions et plus de patriotisme.
Limitons les discours et travaillons comme si ce désormais célèbre tuyau de K M S existait dans tous les domaines qui font avancer un pays.
Cette image que j’aime bien est celle qui devrait être le quotidien des élus au Sénégal et en Afrique. N’est-ce pas une façon de montrer que le pouvoir ce n’est pas du miel. C’est notre engagement à servir le peuple qui doit motiver notre soif du pouvoir. Ceci, que nous soyons homme « politique » connu ou pas ! Avec une telle vision, la pléthore de partis politiques va diminuer et seuls les vrais patriotes arriveraient à un pouvoir qui sert son peuple.
Aidons nous, Dieu nous aidera !

Djibril SARR
Dimanche 29 Septembre 2013




1.Posté par révélateurdes vérités le 30/09/2013 13:41
Bravo monsieur Sarr, vous avez raison sur toute la ligne, nous devons travailler pour essayer de redresser la barre.il ne faut pas faire d'illusion, le Sénégal n'a besoin que ca, travailler, toujours travailler, encore travailler pour parler comme Abdoulaye Wade ........... .chère Jeunesse, je vous invite au travail car seul le travail paie...



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