Clerc de la notaire Me Patricia Lake Diop, le prévenu El hadj Amath Limane Dieng âgé de 60 ans, a comparu, hier, devant la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar pour les faits d’escroquerie foncière portant sur la somme de 14 millions de francs Cfa.
Jugé, devant le prétoire du tribunal d’instance, il a été déclaré coupable des faits qui lui sont reprochés avant d’être condamné à une peine de 2 mois de prison ferme. En sus, il doit verser à la plaignante la somme de 8,5 millions F Cfa en guise de dommages et intérêts.
Les faits remontent en 2012. Moustapha Dramé, partie civile dans cette affaire et par ailleurs émigré vivant en France, avait senti le besoin de trouver un toit au Sénégal afin de bien préparer son retour au pays natal. Il a ainsi sollicité les services du prévenu qui a promis de lui trouver trois terrains. Lesquels se trouveraient au niveau du Stade Léopold Sédar Senghor et derrière la Foire de Dakar.
Sur ces entrefaites, Moustapha Dramé, convaincu de la bonne foi du concerné, a commencé à lui verser des sommes d’argent. Il l’a versé en tout et pour tout la somme de 14 millions de francs Cfa. Mais, depuis lors, il court derrière le gars pour entrer en possession de ses terrains en vain.
Ne pouvant plus patienter, il a donc saisi les autorités judiciaires pour récupérer son argent. C’est ainsi que le prévenu, après des recherches intenses, a été localisé et arrêté. Dans les locaux de la gendarmerie, il avait signé une reconnaissance de dette avant de prendre l’engagement de rembourser, jusqu’au dernier centime, les 14 millions de F Cfa. Il a juste remboursé 7 millions et peinait à s’acquitter du reste.
A la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar, hier, le clerc de Me Patricia Lake Diop n’a pas reconnu les faits qui lui sont reprochés. A l’en croire, il servait juste d’intermédiaire entre la partie civile et le propriétaire des terrains qui se nommerait Amadou Ba et qui, selon lui, serait un inspecteur des domaines.
Mieux, il a reconnu que la partie civile lui a versé juste le montant 6,5 millions de francs Cfa. Mais, dit-il, s’il a accepté de signer la reconnaissance de dette, c’est parce que la partie civile venait tout le temps dans son bureau, alors qu’il ne voulait pas que sa patronne soit au courant de cette affaire. Ce, pour éviter de perdre son boulot.
L’avocat de la partie civile a, dans sa plaidoirie, fait savoir que si son client avait accepté de verser son argent au prévenu, c’est parce que ce dernier lui avait donné toutes les garanties nécessaires. Car, révèle-t-il, il le recevait toujours dans son bureau, au cabinet de Me Patricia Lake Diop pour faire ses versements. L’avocat a réclamé par conséquent la somme de 17 millions F Cfa dont 10 millions du reliquat restant et 7 millions à titre de dommages et intérêts. Dans ses réquisitions, le maitre des poursuites a soutenu que le prévenu n’est pas un citoyen commun.
Car, il connait le foncier et a joué sur ses connaissances foncières pour appâter la plaignante. Il a, sur ce, requis 1 an dont 6 mois ferme contre le prévenu. Conseil de la défense, Me Abdou Dialy Kane a balayé d’un revers de la main la thèse selon laquelle son client vendait des terrains à la partie civile.
A l’en croire, le prévenu agissait en qualité d’intermédiaire pour trouver un terrain au profit de la victime. Il a plaidé une peine d’avertissement pour son client qui, informe-t-il, est un délinquant primaire qui n’a jamais eu maille à partir avec la justice. Rendant sa décision, le tribunal n’a pas certes suivi le représentant du parquet dans ses réquisitions, mais a infligé une peine ferme au clerc de la célèbre notaire.
Jugé, devant le prétoire du tribunal d’instance, il a été déclaré coupable des faits qui lui sont reprochés avant d’être condamné à une peine de 2 mois de prison ferme. En sus, il doit verser à la plaignante la somme de 8,5 millions F Cfa en guise de dommages et intérêts.
Les faits remontent en 2012. Moustapha Dramé, partie civile dans cette affaire et par ailleurs émigré vivant en France, avait senti le besoin de trouver un toit au Sénégal afin de bien préparer son retour au pays natal. Il a ainsi sollicité les services du prévenu qui a promis de lui trouver trois terrains. Lesquels se trouveraient au niveau du Stade Léopold Sédar Senghor et derrière la Foire de Dakar.
Sur ces entrefaites, Moustapha Dramé, convaincu de la bonne foi du concerné, a commencé à lui verser des sommes d’argent. Il l’a versé en tout et pour tout la somme de 14 millions de francs Cfa. Mais, depuis lors, il court derrière le gars pour entrer en possession de ses terrains en vain.
Ne pouvant plus patienter, il a donc saisi les autorités judiciaires pour récupérer son argent. C’est ainsi que le prévenu, après des recherches intenses, a été localisé et arrêté. Dans les locaux de la gendarmerie, il avait signé une reconnaissance de dette avant de prendre l’engagement de rembourser, jusqu’au dernier centime, les 14 millions de F Cfa. Il a juste remboursé 7 millions et peinait à s’acquitter du reste.
A la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar, hier, le clerc de Me Patricia Lake Diop n’a pas reconnu les faits qui lui sont reprochés. A l’en croire, il servait juste d’intermédiaire entre la partie civile et le propriétaire des terrains qui se nommerait Amadou Ba et qui, selon lui, serait un inspecteur des domaines.
Mieux, il a reconnu que la partie civile lui a versé juste le montant 6,5 millions de francs Cfa. Mais, dit-il, s’il a accepté de signer la reconnaissance de dette, c’est parce que la partie civile venait tout le temps dans son bureau, alors qu’il ne voulait pas que sa patronne soit au courant de cette affaire. Ce, pour éviter de perdre son boulot.
L’avocat de la partie civile a, dans sa plaidoirie, fait savoir que si son client avait accepté de verser son argent au prévenu, c’est parce que ce dernier lui avait donné toutes les garanties nécessaires. Car, révèle-t-il, il le recevait toujours dans son bureau, au cabinet de Me Patricia Lake Diop pour faire ses versements. L’avocat a réclamé par conséquent la somme de 17 millions F Cfa dont 10 millions du reliquat restant et 7 millions à titre de dommages et intérêts. Dans ses réquisitions, le maitre des poursuites a soutenu que le prévenu n’est pas un citoyen commun.
Car, il connait le foncier et a joué sur ses connaissances foncières pour appâter la plaignante. Il a, sur ce, requis 1 an dont 6 mois ferme contre le prévenu. Conseil de la défense, Me Abdou Dialy Kane a balayé d’un revers de la main la thèse selon laquelle son client vendait des terrains à la partie civile.
A l’en croire, le prévenu agissait en qualité d’intermédiaire pour trouver un terrain au profit de la victime. Il a plaidé une peine d’avertissement pour son client qui, informe-t-il, est un délinquant primaire qui n’a jamais eu maille à partir avec la justice. Rendant sa décision, le tribunal n’a pas certes suivi le représentant du parquet dans ses réquisitions, mais a infligé une peine ferme au clerc de la célèbre notaire.
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