L'efficacité du modèle pédagogique, l'engagement de son personnel administratif et éducateur et plus décisif, l'avenir de l'Université virtuelle du Sénégal semblent être les préoccupations de la section du Syndicat autonome de l’enseignement supérieur de l'UVS (SAES-UVS). Cette unité syndicale est inquiète du budget alloué à leur institution face à l’effectif d’étudiants qui ne cesse de gonfler sans aucune mesure d'accompagnement.
Aujourd'hui, l'Université Virtuelle du Sénégal est devenue en 7ans, la 2ème université publique du Sénégal en termes d'effectifs, avec ses 21 000 bacheliers nouvellement orientés. Elle est confrontée à trois difficultés d'après le Secrétaire général du Syndicat autonome de l'enseignement Supérieur, le Docteur Momar Sylla Diallo.
En priorité, les partisans de l’action syndicale semblent angoissés par le nombre conséquent d'étudiants orientés dans l'université publique numérique du Sénégal. En effet, depuis le mois de janvier, d'après le SG, les nouveaux bacheliers n'ont pas jusqu'à ce jour reçu leurs outils de travail (ordinateur et clé de connexion internet), ce qui rend d’ailleurs impossible le démarrage des cours, considérant que « l'UVS étant une université virtuelle, les ordinateurs sont l'équivalent des amphithéâtres dans les universités classiques ».
Ensuite, « la section SAES de l’UVS tient aussi à informer et alerter l'opinion sur le fait que, la prise en charge des 51. 000 étudiants avec un budget aussi faible entraîne un déficit chronique de personnel administratif et enseignant », a poursuivi Momar Sylla Diallo. Ainsi les 4 milliards de FCFA investis chaque année académique par l’État du Sénégal semble insuffisants pour couvrir et assurer la bonne marche de cette institution. Occasionnant ainsi un déficit de ressources financières. À cet effet, la section SAES de l'UVS a estimé le gap de financement à 4,3 milliards en 2020. Une somme que ces derniers jugent insuffisante, étant donné que, d’après eux, cette subvention de l'État couvre à peine 50% des besoins de l'UVS.
À cela s’ajoute le retard important dans la livraison des Espaces Numériques Ouverts (ENO). Ces lieux d’examens de prédilection se font de plus rares sur toute l’étendue du territoire national. À ce jour, selon le Docteur Momar Sylla Diallo, « seuls 5 ENO sur 45 ont été livrés ». Donc, « l'UVS se trouve dans l'impossibilité d'organiser les évaluations dans les délais requis, et la conséquence est tout simplement l'allongement excessif et anormal de l'année académique », dira le SG.
Par conséquent, face à la presse ce mardi 4 mai 2021, dans leur optique de préserver les acquis et le développement de l’institution, ces instituteurs syndicalistes comptent porter le combat. « La section SAES de l'UVS maintient que si l'État n'accroit pas son soutien financier à L'UVS, si le rythme de livraison des ENO n'est pas accéléré, si les ordinateurs des nouveaux bacheliers ne sont pas livrés dans les meilleurs délais, alors de très grands risques d'effondrement pèseraient sur l'UVS », ont-ils averti.
Aujourd'hui, l'Université Virtuelle du Sénégal est devenue en 7ans, la 2ème université publique du Sénégal en termes d'effectifs, avec ses 21 000 bacheliers nouvellement orientés. Elle est confrontée à trois difficultés d'après le Secrétaire général du Syndicat autonome de l'enseignement Supérieur, le Docteur Momar Sylla Diallo.
En priorité, les partisans de l’action syndicale semblent angoissés par le nombre conséquent d'étudiants orientés dans l'université publique numérique du Sénégal. En effet, depuis le mois de janvier, d'après le SG, les nouveaux bacheliers n'ont pas jusqu'à ce jour reçu leurs outils de travail (ordinateur et clé de connexion internet), ce qui rend d’ailleurs impossible le démarrage des cours, considérant que « l'UVS étant une université virtuelle, les ordinateurs sont l'équivalent des amphithéâtres dans les universités classiques ».
Ensuite, « la section SAES de l’UVS tient aussi à informer et alerter l'opinion sur le fait que, la prise en charge des 51. 000 étudiants avec un budget aussi faible entraîne un déficit chronique de personnel administratif et enseignant », a poursuivi Momar Sylla Diallo. Ainsi les 4 milliards de FCFA investis chaque année académique par l’État du Sénégal semble insuffisants pour couvrir et assurer la bonne marche de cette institution. Occasionnant ainsi un déficit de ressources financières. À cet effet, la section SAES de l'UVS a estimé le gap de financement à 4,3 milliards en 2020. Une somme que ces derniers jugent insuffisante, étant donné que, d’après eux, cette subvention de l'État couvre à peine 50% des besoins de l'UVS.
À cela s’ajoute le retard important dans la livraison des Espaces Numériques Ouverts (ENO). Ces lieux d’examens de prédilection se font de plus rares sur toute l’étendue du territoire national. À ce jour, selon le Docteur Momar Sylla Diallo, « seuls 5 ENO sur 45 ont été livrés ». Donc, « l'UVS se trouve dans l'impossibilité d'organiser les évaluations dans les délais requis, et la conséquence est tout simplement l'allongement excessif et anormal de l'année académique », dira le SG.
Par conséquent, face à la presse ce mardi 4 mai 2021, dans leur optique de préserver les acquis et le développement de l’institution, ces instituteurs syndicalistes comptent porter le combat. « La section SAES de l'UVS maintient que si l'État n'accroit pas son soutien financier à L'UVS, si le rythme de livraison des ENO n'est pas accéléré, si les ordinateurs des nouveaux bacheliers ne sont pas livrés dans les meilleurs délais, alors de très grands risques d'effondrement pèseraient sur l'UVS », ont-ils averti.
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