Les allégations apportées au quotidien L'Observateur d’hier par le terrible voleur et grand aventurier Hubert Dacosta, pour se démarquer de certaines accusations contre lui, ne sont que de gros mensonges. Alors qu’il se la coule douce à Dubaï, à en croire de sources concordantes, il monte de toutes pièces un scénario qui le fait trouver en Côte-d’Ivoire, dans de petites misères causées par une supposée impasse financière qu’il est en train de subir. Ce qui nous fait dire que, sa sortie à distance sur ce journal du groupe de presse Futurs médias fait partie de ses plans de leurre envers ses débineurs et l’opinion. Mais c’est aussi le moyen de se déculpabiliser en partie pour aplanir sa comparution potentielle devant la justice. Déchiffrons à présent la teneur d’un discours fataliste tenue par un gosse qui s’estime d'être doué en dénégations du même degré qu’en cambriolage.
Dans son interview, le petit Dacosta est en quête de pitié. Il épouse des propos à la fois allusifs et attristés du genre « je suis fils de badoola (pauvre)», « ma mère pleure tout le temps », « passer mon bac reste mon unique rêve », « mon père ne m’a pas reconnu ». Le plus drôle dans ses paroles susnommées c’est qu’elles sont des réponses jamais déclenchées par les questions du journaliste. Elles s’agissent simplement de digressions bien préméditées. D’autres de ses pièges sont également découverts. Afin de partager sa peine et d’excentrer un peu les yeux de l’opinion braqués sur son « cas », il a bien voulu lister ses acolytes sur fond de révélations tout en simulant être leur bouc émissaire. Raison pour laquelle, il soulève les délits du fils à Idrissa Seck remontant en 2009. Aussi, le fait qu’un fils de sa victime Pape Diop et étudiant à l’étranger est le premier à affirmer avoir rencontré, à la Gondole des Almadies, Hubert, ce dernier ne pouvait pas ne pas prendre cette « opportunité » pour la troquer et l’interpréter à sa convenance.
En se déchargeant de la fonction de voleur pour assumer celle de receleur, Dacosta a un objectif précis : dire à la justice que si vous m'arrêtez, fassiez de même pour mes complices. Une entreprise difficile, qui, du reste, peut être source de protection. D’autant qu’il est le seul omniprésent dans tous ces scandales. Mais oublie-t-il qu'il jouit pleinement du statut de voleur ? J’ai été voir un dictionnaire qui précise le sens de ce mot : personne qui commet un vol/personne qui tire ses ressources de délits de vol. S’il a raison de ne pas devoir comparaitre seul en justice, il oublie par contre que le fait d’être dans toutes les sauces l’a déjà enfoncé.
Toute la texture des réponses du jeune métis dans l’interview de Lobs montre à plus d’un égard qu’il a à son chevet des mentors. Qui lui conseillent. Et lui font accepter de s’ouvrir à la presse et de lui dicter la conduite à tenir. À quel dessein ? Attendons de voir le prochain épisode d’un film qui est loin de sa fin.
Mansour Gaye
Dans son interview, le petit Dacosta est en quête de pitié. Il épouse des propos à la fois allusifs et attristés du genre « je suis fils de badoola (pauvre)», « ma mère pleure tout le temps », « passer mon bac reste mon unique rêve », « mon père ne m’a pas reconnu ». Le plus drôle dans ses paroles susnommées c’est qu’elles sont des réponses jamais déclenchées par les questions du journaliste. Elles s’agissent simplement de digressions bien préméditées. D’autres de ses pièges sont également découverts. Afin de partager sa peine et d’excentrer un peu les yeux de l’opinion braqués sur son « cas », il a bien voulu lister ses acolytes sur fond de révélations tout en simulant être leur bouc émissaire. Raison pour laquelle, il soulève les délits du fils à Idrissa Seck remontant en 2009. Aussi, le fait qu’un fils de sa victime Pape Diop et étudiant à l’étranger est le premier à affirmer avoir rencontré, à la Gondole des Almadies, Hubert, ce dernier ne pouvait pas ne pas prendre cette « opportunité » pour la troquer et l’interpréter à sa convenance.
En se déchargeant de la fonction de voleur pour assumer celle de receleur, Dacosta a un objectif précis : dire à la justice que si vous m'arrêtez, fassiez de même pour mes complices. Une entreprise difficile, qui, du reste, peut être source de protection. D’autant qu’il est le seul omniprésent dans tous ces scandales. Mais oublie-t-il qu'il jouit pleinement du statut de voleur ? J’ai été voir un dictionnaire qui précise le sens de ce mot : personne qui commet un vol/personne qui tire ses ressources de délits de vol. S’il a raison de ne pas devoir comparaitre seul en justice, il oublie par contre que le fait d’être dans toutes les sauces l’a déjà enfoncé.
Toute la texture des réponses du jeune métis dans l’interview de Lobs montre à plus d’un égard qu’il a à son chevet des mentors. Qui lui conseillent. Et lui font accepter de s’ouvrir à la presse et de lui dicter la conduite à tenir. À quel dessein ? Attendons de voir le prochain épisode d’un film qui est loin de sa fin.
Mansour Gaye
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