En Gambie, c’est le jour de vérité pour les six candidats autorisés par la Commission électorale indépendante à briguer le suffrage de 962 000 électeurs à l’occasion de la première élection présidentielle de l’ère post-Jammeh.
Un scrutin pour lequel les gambiens manifestent un engouement sans précédent. Devant les bureaux de vote, des files composées de toutes les tranches d’âge se sont formées. « Pour le moment, pas d’incident à signaler », confie le journaliste Sanna Camara à Dakaractu. « Je viens de Banjul, là je dois aller à Fadjara. Mais les gambiens sont en train d’accomplir leur devoir civique dans une ambiance bon enfant», fait-il constater.
Candidat à sa propre succession, Adama Barrow fait face à cinq concurrents dont son ancien ministre des Affaires étrangères et vice-président. Investi par le Parti démocratique unifié (UDP), Ousainou Darboe en est à sa quatrième présidentielle après avoir été empêché de participer aux échéances de 2016 par le régime de Jammeh.
Cette élection revêt un caractère particulier. « Parce que c’est la première fois qu’ils votent sans la peur au ventre depuis plus d’une vingtaine d’années », explique le journaliste Sanna qui s’est entretenu avec Dakaractu. Certains bureaux de vote ont été pris d’assaut dès les premières heures de la matinée. Une opportunité que les Gambiens de l’extérieur n’auront pas.
La Diaspora lésée
Nous nous sommes déplacés à l’ambassade de la Gambie sise à Ngor, à Dakar. Sur place, rien ne montre qu’il y a une opération électorale. Pas une seule trace de ressortissants gambiens. « Yahya Jammeh n’a jamais accepté que les Gambiens de l’Extérieur puissent accomplir leur devoir civique », éclaire le journaliste Sanna Camara. Sollicitée par Dakaractu, Fatu Camara confirme : « la Diaspora n’a pas cette possibilité. Selon la constitution de 1996, ils ne peuvent voter qu’en Gambie ». Même pour ça, il faut au préalable être sur les listes électorales. Un privilège qui n’est accordé qu’aux personnels des représentations diplomatiques.
Cette injustice devait être réparée par la nouvelle constitution qui a été rejetée par les partisans du président sortant, Adama Barrow. « Nous espérions corriger cette injustice dès cette échéance électorale mais la nouvelle loi fondamentale n’a pas été adoptée », regrette Sanna Camara qui espère que le vainqueur de la présidentielle changera la donne pour la diaspora. C’est également le souhait de Fatu Camara.
Un scrutin pour lequel les gambiens manifestent un engouement sans précédent. Devant les bureaux de vote, des files composées de toutes les tranches d’âge se sont formées. « Pour le moment, pas d’incident à signaler », confie le journaliste Sanna Camara à Dakaractu. « Je viens de Banjul, là je dois aller à Fadjara. Mais les gambiens sont en train d’accomplir leur devoir civique dans une ambiance bon enfant», fait-il constater.
Candidat à sa propre succession, Adama Barrow fait face à cinq concurrents dont son ancien ministre des Affaires étrangères et vice-président. Investi par le Parti démocratique unifié (UDP), Ousainou Darboe en est à sa quatrième présidentielle après avoir été empêché de participer aux échéances de 2016 par le régime de Jammeh.
Cette élection revêt un caractère particulier. « Parce que c’est la première fois qu’ils votent sans la peur au ventre depuis plus d’une vingtaine d’années », explique le journaliste Sanna qui s’est entretenu avec Dakaractu. Certains bureaux de vote ont été pris d’assaut dès les premières heures de la matinée. Une opportunité que les Gambiens de l’extérieur n’auront pas.
La Diaspora lésée
Nous nous sommes déplacés à l’ambassade de la Gambie sise à Ngor, à Dakar. Sur place, rien ne montre qu’il y a une opération électorale. Pas une seule trace de ressortissants gambiens. « Yahya Jammeh n’a jamais accepté que les Gambiens de l’Extérieur puissent accomplir leur devoir civique », éclaire le journaliste Sanna Camara. Sollicitée par Dakaractu, Fatu Camara confirme : « la Diaspora n’a pas cette possibilité. Selon la constitution de 1996, ils ne peuvent voter qu’en Gambie ». Même pour ça, il faut au préalable être sur les listes électorales. Un privilège qui n’est accordé qu’aux personnels des représentations diplomatiques.
Cette injustice devait être réparée par la nouvelle constitution qui a été rejetée par les partisans du président sortant, Adama Barrow. « Nous espérions corriger cette injustice dès cette échéance électorale mais la nouvelle loi fondamentale n’a pas été adoptée », regrette Sanna Camara qui espère que le vainqueur de la présidentielle changera la donne pour la diaspora. C’est également le souhait de Fatu Camara.
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