Les Etats-Unis ont expulsé deux responsables russes après une attaque perpétrée le mois dernier à Moscou par un policier russe contre un de ses diplomates, a rapporté vendredi 8 juillet le département d’Etat. Cette décision remonte au 17 juin, a précisé le porte-parole de la diplomatie américaine, John Kirby. Washington s’était déjà plaint auprès du Kremlin d’une campagne croissante de harcèlement et d’intimidation contre ses représentants et leurs familles dans la capitale.
M. Kirby a expliqué que le 6 juin un agent avait agressé un officiel américain accrédité qui était en train de pénétrer dans l’enceinte de l’ambassade américaine à Moscou et après que l’homme eut décliné son identité. « L’action est injustifiée et a mis en danger la sécurité de notre employé. L’affirmation par la Russie que le policier protégeait le lieu d’un individu non identifié est simplement fausse », a-t-il fait valoir. The Washington Post avait révélé cet incident fin juin, précisant que l’épaule du diplomate avait été brisée au cours de l’altercation.
Cette semaine, la télévision d’Etat russe a diffusé une courte vidéo qui semble montrer l’attaque : on y voit un policier russe stationné à l’extérieur de l’ambassade plaquer un homme qui serait, selon les commentaires, un agent de la CIA (agence centrale de renseignement) sous couverture. Sur les images, qui semblent contredire les affirmations de Moscou, l’homme qui sort d’un taxi est presque immédiatement pris à partie par l’officier surgissant d’une guérite pour le mettre à terre.
Offensive en Ukraine
Les services de sécurité russes ont « intensifié leur harcèlement contre le personnel américain dans le but de perturber nos opérations diplomatiques et consulaires », a estimé vendredi M. Kirby. En privé, Washington a « pressé » Moscou de cesser ce type de comportement. Le secrétaire d’Etat John Kerry avait déjà évoqué cette situation avec le président Vladimir Poutine en mars.
The Washington Post avait déjà rapporté que les services russes menaient des filatures peu discrètes des représentants des Etats-Unis et de leurs familles, s’invitaient à des soirées où ils se trouvaient et payaient même pour obtenir des articles négatifs à leur sujet dans la presse. Selon des responsables du département d’Etat cités par le journal, ces actions se sont intensifiées depuis l’offensive en Ukraine en 2014, à l’origine de sanctions occidentales contre Moscou.
M. Kirby a expliqué que le 6 juin un agent avait agressé un officiel américain accrédité qui était en train de pénétrer dans l’enceinte de l’ambassade américaine à Moscou et après que l’homme eut décliné son identité. « L’action est injustifiée et a mis en danger la sécurité de notre employé. L’affirmation par la Russie que le policier protégeait le lieu d’un individu non identifié est simplement fausse », a-t-il fait valoir. The Washington Post avait révélé cet incident fin juin, précisant que l’épaule du diplomate avait été brisée au cours de l’altercation.
Cette semaine, la télévision d’Etat russe a diffusé une courte vidéo qui semble montrer l’attaque : on y voit un policier russe stationné à l’extérieur de l’ambassade plaquer un homme qui serait, selon les commentaires, un agent de la CIA (agence centrale de renseignement) sous couverture. Sur les images, qui semblent contredire les affirmations de Moscou, l’homme qui sort d’un taxi est presque immédiatement pris à partie par l’officier surgissant d’une guérite pour le mettre à terre.
Offensive en Ukraine
Les services de sécurité russes ont « intensifié leur harcèlement contre le personnel américain dans le but de perturber nos opérations diplomatiques et consulaires », a estimé vendredi M. Kirby. En privé, Washington a « pressé » Moscou de cesser ce type de comportement. Le secrétaire d’Etat John Kerry avait déjà évoqué cette situation avec le président Vladimir Poutine en mars.
The Washington Post avait déjà rapporté que les services russes menaient des filatures peu discrètes des représentants des Etats-Unis et de leurs familles, s’invitaient à des soirées où ils se trouvaient et payaient même pour obtenir des articles négatifs à leur sujet dans la presse. Selon des responsables du département d’Etat cités par le journal, ces actions se sont intensifiées depuis l’offensive en Ukraine en 2014, à l’origine de sanctions occidentales contre Moscou.
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