Les temps ont bien changé où l’on pouvait escroquer aussi facilement les présidents africains. Il y a deux semaines, Jeune Afrique révélait que des escrocs basés en Israël ont téléphoné à plusieurs chefs d'État africains en se faisant passer pour Jean-Yves Le Drian, afin de leur soutirer des millions d'euros.
Eh bien ! Si l’on revient sur cette affaire, c’est que Jeune Afrique donne les noms des Présidents africains qui ont été ciblés par les escrocs israéliens. Figurez-vous bien que le nôtre, le Président Macky Sall, fait partie des personnalités contactées. « Ont ainsi été approchés, les présidents Macky Sall (Sénégal), Alassane Ouattara (Côté d’Ivoire, Paul Biya (Cameroun), Ali Bongo Ondimba (Gabon), Ismaël Omar Guellah (Djibouti), Joseph Kabila (RD Congo), Cathérine Samba-Panza (Centrafrique) et Hage Geingob (Namibie) », écrit Jeune Afrique dans son édition .
Se faisant passer pour Le Drian, les malfaiteurs en col blanc « expliquaient aux présidents africains, sous le sceau du secret d’État, que plusieurs agents des services spéciaux français venaient d’être capturés par des groupes jihadistes ». Pour des raisons de confidentialité, la rançon exigée pour leur libération ne pouvait être versée directement par la France, mais devait transiter par un pays tiers. Suivait, par e-mail, un numéro de compte d’une banque offshore localisée à Hong Kong. L’argent (plusieurs millions d’euros) devait être prétendument remboursé au prêteur via… l’Agence française de développement !
Le ministre français de la Défense, Jean Yves Le Drian a d’ailleurs déposé plainte fin juillet auprès du parquet de Paris pour tentative d’escroquerie, après avoir été averti par plusieurs chefs d’État d’Afrique francophone récipiendaires ces dernières semaines d’appels téléphoniques suspects dont il était censé être l’auteur.
Jeune Afrique semble d’ailleurs se censurer sur le sujet des chefs d’Etat africains qui se sont fait plumer puisqu’on peut bien lire dans ses « Confidentiels », qu’il « ne s’agit là que de la liste de ceux qui ont pris la précaution de vérifier (comme Bongo Ondimba), ou de faire vérifier (comme Biya, via Martin Belinga, son directeur de cabinet), la véracité de cette histoire en appelant Le Drian ». Citant une source proche de Le Drian (si ce n’est Le Drian lui-même), l’hebdomadaire parisien rapporte ces propos : « Notre crainte est que d’autres soient tombés dans le panneau (…). Car, dans ce cas, ils n’oseront pas l’avouer. »
Enquete
Eh bien ! Si l’on revient sur cette affaire, c’est que Jeune Afrique donne les noms des Présidents africains qui ont été ciblés par les escrocs israéliens. Figurez-vous bien que le nôtre, le Président Macky Sall, fait partie des personnalités contactées. « Ont ainsi été approchés, les présidents Macky Sall (Sénégal), Alassane Ouattara (Côté d’Ivoire, Paul Biya (Cameroun), Ali Bongo Ondimba (Gabon), Ismaël Omar Guellah (Djibouti), Joseph Kabila (RD Congo), Cathérine Samba-Panza (Centrafrique) et Hage Geingob (Namibie) », écrit Jeune Afrique dans son édition .
Se faisant passer pour Le Drian, les malfaiteurs en col blanc « expliquaient aux présidents africains, sous le sceau du secret d’État, que plusieurs agents des services spéciaux français venaient d’être capturés par des groupes jihadistes ». Pour des raisons de confidentialité, la rançon exigée pour leur libération ne pouvait être versée directement par la France, mais devait transiter par un pays tiers. Suivait, par e-mail, un numéro de compte d’une banque offshore localisée à Hong Kong. L’argent (plusieurs millions d’euros) devait être prétendument remboursé au prêteur via… l’Agence française de développement !
Le ministre français de la Défense, Jean Yves Le Drian a d’ailleurs déposé plainte fin juillet auprès du parquet de Paris pour tentative d’escroquerie, après avoir été averti par plusieurs chefs d’État d’Afrique francophone récipiendaires ces dernières semaines d’appels téléphoniques suspects dont il était censé être l’auteur.
Jeune Afrique semble d’ailleurs se censurer sur le sujet des chefs d’Etat africains qui se sont fait plumer puisqu’on peut bien lire dans ses « Confidentiels », qu’il « ne s’agit là que de la liste de ceux qui ont pris la précaution de vérifier (comme Bongo Ondimba), ou de faire vérifier (comme Biya, via Martin Belinga, son directeur de cabinet), la véracité de cette histoire en appelant Le Drian ». Citant une source proche de Le Drian (si ce n’est Le Drian lui-même), l’hebdomadaire parisien rapporte ces propos : « Notre crainte est que d’autres soient tombés dans le panneau (…). Car, dans ce cas, ils n’oseront pas l’avouer. »
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