Les avocats de l’Etat du Sénégal sont rentrés de Genève où ils ont rencontré le groupe de travail sur la détention arbitraire. Les experts engagés par le Conseil des droits de l’Homme avaient considéré la détention de Karim Wade arbitraire, par conséquent illégale. Cependant, du fait que sa version des faits dans cette affaire d’enrichissement illicite n’avait pas été prise en compte, le gouvernement du Sénégal a tenu à se faire entendre par les membres du dit groupe. Il est apparemment heureux du résultat obtenu, informe Le Quotidien.
Les conseils dépêchés en Suisse pour cette cause ont déclaré hier que « le groupe de travail a promis de réexaminer le dossier du Sénégal ». Ces voix des autorités sénégalaises ont partagé les griefs soulevés à Genève. Selon Me Moussa Félix Sow, cet organe s’est penché sur la détention arbitraire en se focalisant sur la période d’avant juillet 2014. « Or le mandat du groupe autorise à intervenir sous réserve qu’aucune décision de justice n’est prise. La commission d’instruction de la crei avait rejeté sa demande provisoire (de Karim Wade). La crei en a fait de même. La Cour de justice de la Cedeao avait rendu une décision pour dire que la détention de Karim a une base légale », a déclaré l’avocat.
Mieux, lui et ses collègues de la partie civile estiment que, en tant que mandataire du Conseil des droits de l’Homme, « celui-ci ne peut examiner une réclamation que si le plaignant a épuisé toutes les voies de recours ». Malgré tout, regrettent-ils, « ces membres ont jugé recevable la plainte de Karim Wade ».
Les conseils dépêchés en Suisse pour cette cause ont déclaré hier que « le groupe de travail a promis de réexaminer le dossier du Sénégal ». Ces voix des autorités sénégalaises ont partagé les griefs soulevés à Genève. Selon Me Moussa Félix Sow, cet organe s’est penché sur la détention arbitraire en se focalisant sur la période d’avant juillet 2014. « Or le mandat du groupe autorise à intervenir sous réserve qu’aucune décision de justice n’est prise. La commission d’instruction de la crei avait rejeté sa demande provisoire (de Karim Wade). La crei en a fait de même. La Cour de justice de la Cedeao avait rendu une décision pour dire que la détention de Karim a une base légale », a déclaré l’avocat.
Mieux, lui et ses collègues de la partie civile estiment que, en tant que mandataire du Conseil des droits de l’Homme, « celui-ci ne peut examiner une réclamation que si le plaignant a épuisé toutes les voies de recours ». Malgré tout, regrettent-ils, « ces membres ont jugé recevable la plainte de Karim Wade ».
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