Démonstration candidature ? Appeler les mathématiciens locaux à la rescousse ? (Djibril SARR)


Démonstration candidature ? Appeler les mathématiciens locaux à la rescousse ? (Djibril SARR)
Pour amoindrir le mal du retour colonial de ce 21 Novembre 2011 au milieu de ce 21ième siècle des vents de la liberté !
Réputés très bien en français, les mathématiciens du pays pourraient surement trouver la solution à l’épineux problème de discrédit qui risque de se jeter sur la théorie du Droit. Ce risque est bien réel et vient des quatre (04) pôles (pouvoir, opposition, société civile et citoyen lambda) en quête de raison sur la recevabilité ou pas de la candidature en 2012, de l’actuel Président de la république du Sénégal. Dans le contexte pré-électoral que nous vivons, chacun s’évertue à démontrer ce qui pourrait être considéré comme un « théorème difficile ». Mettons y la manière, profitons-en pour confirmer et assoir notre indépendance et vanter nos mérites intellectuels ne serait-ce que pour justifier les années d’étude à l’étranger de la plupart de notre élite dont la plupart étaient même major devant les « sapeurs » appelés à la rescousse. Le retour des cerveaux vers l’Afrique est crié par tous les dirigeants mais sur le terrain le retour du colonisateur est toujours promu, donnant ainsi raison aux supposés « têtus » qui pensent presque à raison, que nous préférons rester nain.
Pour en revenir à cet épineux et très célèbre problème de candidature au Sénégal, qui a sensiblement pris ces derniers temps le relai de la chaleur obscure qui empêchait de dormir, nous pensons que les théoriciens du droit doivent s’avouer limités par l’incertitude de « cette science » et devraient conséquemment se remuer pour libérer un peu de place au profit des grands mathématiciens du pays, lors des prochains travaux de révision et/ou d’établissement de textes sensibles dont l’usage pourrait conduire à ce que l’on vit aujourd’hui.
Ceux-là qui savent montrer que si A est vrai alors B est nécessairement vrai, pourront alors démontrer l'impossibilité d'avoir à la fois A vrai et B faux, en partant des postulats et de l’esprit du texte.
Pourquoi ne les invitons pas au débat, nos vaillants mathématiciens pour trouver une occasion d’application ?
Il s’agira en outre de considérer le cas comme un théorème dont ils se feraient le privilège de démontrer, à base d’équations à variables multiples.
Un théorème peut être défini comme une proposition qui peut être mathématiquement démontrée, une assertion pouvant être établie comme vraie au travers d'un raisonnement logique construit à partir d'axiomes (postulats). Un théorème a généralement : des hypothèses de base, i.e. des conditions qui peuvent être énumérées dans le théorème ou décrites d'avance. Elle a aussi une conclusion, i.e. une affirmation mathématique qui est vraie sous les conditions de base.
La démonstration comprend, des axiomes, des hypothèses du théorème et éventuellement d'autres théorèmes déjà démontrés. (Cela nous fait penser à l’idée de voir comment ceux qui ont déjà instauré cette limitation de mandat, ont-ils géré le cas du mandat en cours du président en place ?)
Dans notre cas, les ingrédients étant là, nous préconisons l’usage des différentes méthodes, que nous nous limitons à énumérer dans ce qui suit, sans pousser nos prétentions à l’exécution de la tache, qui sera laissée au soin des mathématiciens, pour aider à mieux comprendre, à mieux accepter, à mieux apaiser :
Démonstration directe
Elle consiste à démontrer la proposition énoncée (par exemple un théorème) en partant directement des hypothèses données et en arrivant à la conclusion par une suite d’implications logiques.
Dans le cas d’espèces c’est la seule méthode que semblent utiliser jusque là, les protagonistes.
Démonstration par l’absurde
Elle consiste à supposer le contraire de la proposition énoncée et de montrer qu’on aboutit alors à une contradiction (impossibilité).

Démonstration par récurrence ou induction
Une démonstration par récurrence contient toujours deux étapes :
1. L'initialisation : c'est la vérification de P(0). Il ne faut jamais l'oublier ! (Mais dans notre cas au Sénégal, tout le problème est là si on refuse que P(0) est vraie c'est-à-dire si mandat 2001 non tenu en compte)
2. La récurrence proprement dite : on suppose que la propriété P(n) est vraie (on l'appelle hypothèse de récurrence), et on essaie de montrer P(n+1) à partir d'elle.
Preuves sans mots : « bouche cousue » Difficile dans notre cas, car c’est tout sauf évident comme le prétend l’un des consultants étrangers.
Enfin, nous espérons tout simplement, qu’une fois l’entente retrouvée (la démonstration faite), que plus aucune personne à l’avenir ne nous soumettra à cette rude épreuve que nous traversons et qui immerge et noie tous nos autres vrais problèmes.
Pendant que le peuple a faim dans l’attente de la fin des difficultés quotidiennes, pendant que les eaux usées tentent de nettoyer les rues abandonnées par les techniciens de surface, pendant que des villageois sont tués et enterrés dans la partie sud, pendant que les mauvaises routes interrégionales et les voiries urbaines achèvent les véhicules en ne les routant plus vers leur destination choisie, pendant que des étudiants courent derrière leurs bourses, nous semblons préférer le luxe de la dissertation et des festivités aux gros budgets issus des cotisations du peuple. Et comment pensons-nous parvenir à convaincre nos veilles mamans de laisser le gaspillage financier noté lors des cérémonies cultuelles et culturelles seules occasions qu’elles ont de se retrouver et faire la fête comme ....tout le monde, afin d’oublier leurs souffrances ?
djarr@hotmail.com
Mardi 22 Novembre 2011




1.Posté par thémis le 22/11/2011 12:30
Rewmi doit recevoir les conseillers ruraux démissionnaires ou révoltés du PSD de Méouane (Dépt de Tivaouane). Ils sont nombreux à défier cette alliance paradoxale entre le PSD de Matabara et le PDS qu'ils voient comme seule alternative Monsieur Idrissa Seck pour la reconstruction du Sénégal. Matabara ne se soucie guère de ses dirigés mais plutôt de ses intérêts personnels. Il oublie que le monde rural a définitivement tourné le dos à Wade et ses souteneurs. Cette mascarade ne fera qu'accélérer la sanction libérale.
Comment soutenir une candidature dont la validité est contestée par tous les constitutionnalistes, les juristes, les citoyens, les politiciens. Ce Matabara n'inspire pas confiance et doit éclairer notre lanterne sur sa gestion du centre des œuvres universitaires de Dakar où il a été démis pour détournement de deniers publics. Il doit nous rendre notre argent. Wade pourra le couvrir jusqu'en 2012 mais après qui sait ?



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