Il résulte des débats d'audience qu'à la date du 20 août dernier, vers les coups de 00 heures Modou D., conducteur de moto "Jakarta" devait amener pour une course la nommée Aïcha Barry à Kounoune.
Arrivé à hauteur de la cité des Enseignants, il a croisé un groupe de jeunes qui l'ont fait tomber. Sur ce, ils ont arraché le sac à dos de la fille pour ensuite s'enfuir. C'est sur ces entrefaites qu'un individu venant de nulle part lui a demandé de suivre les voleurs pour récupérer le sac à dos de la fille. Arrivé à hauteur des malfaiteurs, il sort un couteau et les autres avaient des tessons de bouteilles et des machettes. Se sentant en danger, il a pris la fuite en laissant sa moto sur place. Aidés par les habitants du quartier, ils ont attaqué et arrêté les malfaiteurs avant de les bastonner.
Interrogé sur les faits, les mis en cause ont nié catégoriquement les faits à l'enquête préliminaire comme à la barre. Selon le prévenu El Hadji Alioune Diop, élève en classe de Terminale, il laisse entendre qu'il n'a rien à voir avec cette agression. "Ce jour-là, j'avais pris un mini car à Kounoune pour me rendre à la Cité des Enseignants pour assister à une cérémonie religieuse communément appelée "Thiant" chez un ami Baye Fall à Darou Thioub. Arrivé à la rue qui mène vers Darou Thioub, j'ai vu des jeunes suspects qui ont encerclé ma moto, c'est ainsi que j'ai pris la fuite", a déclaré El Hadji Alioune Diop qui accuse la partie civile de l'avoir mêlé dans cette affaire. Quant à son co-acolyte Moussa Diop, il souligne qu'il est tombé sur le plaignant Moussa Diop par hasard. "Ce jour-là, je venais de sortir de la boutique Wave pour envoyer de l'argent à ma mère. Par la suite, j'ai aperçu la partie civile qui tentait de sortir sa moto des eaux stagnantes. Ainsi, je me suis rapproché de lui pour l'aider. C'est là qu'il m'a expliqué être victime d'une agression. C'est moi-même qui lui ai proposé d'aller poursuivre les voleurs. Je ne suis pas un agresseur. Nous avons été battus par la population. On nous a attachés à un arbre et on nous a battus. Pis, ils ont attaché nos pénis sur l'arbre avant de le tirer. Jusqu'à présent, nous avons des problèmes urinaires", raconte-t-il.
Prenant la parole, le plaignant Moussa Diouf revient sur sa mésaventure avec ses agresseurs. "Il faisait 00 heure passée alors que je transportais la dame AÏcha Barry à bord de ma moto pour aller à la Cité des Enseignants. Sur le chemin, nous avons croisé un groupe de jeunes qui nous ont agressés avant d'emporter le sac à dos de ma cliente. Moussa Diop fait partie du gang. D'ailleurs, c'est lui qui a emporté la moto", a dénoncé Moussa Diouf.
À son tour, la dame Aïcha Barry embouche la même trompette que Moussa Diouf. Elle déclare par ailleurs que les malfrats ont emporté son sac qui contenait une perruque qui coûte 60 mille francs Cfa, ses habits, une boîte de comprimés, une pochette et sa carte d'identité nationale.
Assurant leur propre défense, Moussa Diouf et Aïcha Barry ont réclamé la somme de 500 000 et 100 000 respectivement pour dommages et intérêts.
Lors de son réquisitoire, le parquet a souligné la constance des faits à l'endroit de Moussa Diop. À cet effet, il requiert 2 ans de prison dont six mois ferme contre lui et disculpe El Hadji Alioune Diop.
Du côté de la défense, le conseil du mis en cause El Hadji Alioune Diop a demandé la relaxe pure et simple de son client. Quant à Me Ousseynou Gaye, il estime que son client Moussa Diop est un bon samaritain. "C'est son humanisme qui est à l'origine de tout cela. Les faits lui donnent raison", a souligné la robe noire qui a dénoncé les actes de torture subis par les prévenus. "Ils ont été victimes d'une sauvagerie inouïe. Ils ont attaché leurs pénis, sur un arbre et ils les ont tirés. Ils ont subi 3 heures de temps de barbarie", se désole Me Gaye.
Finalement, le Tribunal après en avoir délibéré conformément à la loi, a déclaré Moussa Diop coupable avant de le condamner à 2 ans de prison dont 3 mois ferme et alloue la somme de 6 mille francs Cfa aux plaignants. Quant à El Hadji Alioune Diop il a été relaxé au bénéfice du doute.
Arrivé à hauteur de la cité des Enseignants, il a croisé un groupe de jeunes qui l'ont fait tomber. Sur ce, ils ont arraché le sac à dos de la fille pour ensuite s'enfuir. C'est sur ces entrefaites qu'un individu venant de nulle part lui a demandé de suivre les voleurs pour récupérer le sac à dos de la fille. Arrivé à hauteur des malfaiteurs, il sort un couteau et les autres avaient des tessons de bouteilles et des machettes. Se sentant en danger, il a pris la fuite en laissant sa moto sur place. Aidés par les habitants du quartier, ils ont attaqué et arrêté les malfaiteurs avant de les bastonner.
Interrogé sur les faits, les mis en cause ont nié catégoriquement les faits à l'enquête préliminaire comme à la barre. Selon le prévenu El Hadji Alioune Diop, élève en classe de Terminale, il laisse entendre qu'il n'a rien à voir avec cette agression. "Ce jour-là, j'avais pris un mini car à Kounoune pour me rendre à la Cité des Enseignants pour assister à une cérémonie religieuse communément appelée "Thiant" chez un ami Baye Fall à Darou Thioub.
Prenant la parole, le plaignant Moussa Diouf revient sur sa mésaventure avec ses agresseurs. "Il faisait 00 heure passée alors que je transportais la dame AÏcha Barry à bord de ma moto pour aller à la Cité des Enseignants. Sur le chemin, nous avons croisé un groupe de jeunes qui nous ont agressés avant d'emporter le sac à dos de ma cliente. Moussa Diop fait partie du gang. D'ailleurs, c'est lui qui a emporté la moto", a dénoncé Moussa Diouf.
À son tour, la dame Aïcha Barry embouche la même trompette que Moussa Diouf. Elle déclare par ailleurs que les malfrats ont emporté son sac qui contenait une perruque qui coûte 60 mille francs Cfa, ses habits, une boîte de comprimés, une pochette et sa carte d'identité nationale.
Assurant leur propre défense, Moussa Diouf et Aïcha Barry ont réclamé la somme de 500 000 et 100 000 respectivement pour dommages et intérêts.
Lors de son réquisitoire, le parquet a souligné la constance des faits à l'endroit de Moussa Diop. À cet effet, il requiert 2 ans de prison dont six mois ferme contre lui et disculpe El Hadji Alioune Diop.
Du côté de la défense, le conseil du mis en cause El Hadji Alioune Diop a demandé la relaxe pure et simple de son client. Quant à Me Ousseynou Gaye, il estime que son client Moussa Diop est un bon samaritain. "C'est son humanisme qui est à l'origine de tout cela. Les faits lui donnent raison", a souligné la robe noire qui a dénoncé les actes de torture subis par les prévenus. "Ils ont été victimes d'une sauvagerie inouïe. Ils ont attaché leurs pénis, sur un arbre et ils les ont tirés. Ils ont subi 3 heures de temps de barbarie", se désole Me Gaye.
Finalement, le Tribunal après en avoir délibéré conformément à la loi, a déclaré Moussa Diop coupable avant de le condamner à 2 ans de prison dont 3 mois ferme et alloue la somme de 6 mille francs Cfa aux plaignants. Quant à El Hadji Alioune Diop il a été relaxé au bénéfice du doute.
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