Environnement dégradé, santé des populations menacée, absence de sécurité des travailleurs, insertions des jeunes, absence de formation aux métiers des mines…voilà autant de difficultés que la population de Matam particulièrement celle de du Village de Ndendory et environs rencontre depuis l’implantation de l’usine de phosphate dans cette localité. Face a cette situation très préoccupante, les jeunes de la localité se sont mobilises en groupe pour se faire entendre et s’opposer à cette exploitation dangereuse. Le premier groupe est constitué des jeunes vivant dans la localité et un autre composé de la diaspora. En tout cas, les habitant des villages environnants, notamment de Ndendory donnent le ton et crient leur ras-le-bol, sans retenue. Et menacent de bloquer le fonctionnement de l’usine ou de suicider.
*Nous lançons un appel solennel à nos autorités locales et aussi à Mr le Président de la République son excellence Mr Macky Sall que les populations locales soufrent des problèmes liés a exploitations de ses phosphates appelés les phosphates de Ndendory, nous rencontrons d’énormes difficultés. En effet, les jeunes de cette localité ne travaillent pas dans la mine, notre environnement est dégradé, on creuse un peu partout sans remblai, des zones qui étaient réservées au pâturage sont devenues maintenant sans utilité. Le produit est dangereux pour notre santé car il colle dans les narines et aussi ça fait mal aux yeux. Pis, quand tu es malade personne ne te prend en charge à indique Seydou Tall porte parole de la jeunesse dans un communique qui a sanctionnée une réunion tenue à Dakar. Il faut dire qu’aujourd’hui, qu’il y a eu une recrudescence de maladies pulmonaires ou de maladies sexuellement transmissibles dans la zone. C’est pourquoi, ils demandent la construction sans délai d’un grand hôpital pouvant prendre en charge les malades. Ils exigent également la formations des jeunes aux métiers de mines qui était une exigence du projet mais aussi la construction d’un forage, car l’eau des puits sont infectée par la poussière provenant de l’usine.
Autre exigence, l’éclairage publique dans certaines parties du village Ndendory et la réhabilitation du réseau téléphonique totalement absent. Ainsi, la jeunesse de Ndendory rappelle que si ces doléances ne sont pas satisfaites, ils réagiront et manifesteront pour l’arrêt définitif de l’exploitation du produit.
Cette situation a aussi été dénoncée par les organisations de la Société civile de la région de Matam lors de leurs deux rencontres à Orkadiéré. Et le débat a tourné, sur l’attitude de la société qui, «depuis son installation, a ignoré les populations locales».
Pourtant, le Code minier est clair là-dessus. Il y a un fonds de péréquation qui est là et qui doit servir à redistribuer tout ce que la société mettra dans la cagnotte aux collectivités locales qui entourent la mine.
Sambou BIAGUI
*Nous lançons un appel solennel à nos autorités locales et aussi à Mr le Président de la République son excellence Mr Macky Sall que les populations locales soufrent des problèmes liés a exploitations de ses phosphates appelés les phosphates de Ndendory, nous rencontrons d’énormes difficultés. En effet, les jeunes de cette localité ne travaillent pas dans la mine, notre environnement est dégradé, on creuse un peu partout sans remblai, des zones qui étaient réservées au pâturage sont devenues maintenant sans utilité. Le produit est dangereux pour notre santé car il colle dans les narines et aussi ça fait mal aux yeux. Pis, quand tu es malade personne ne te prend en charge à indique Seydou Tall porte parole de la jeunesse dans un communique qui a sanctionnée une réunion tenue à Dakar. Il faut dire qu’aujourd’hui, qu’il y a eu une recrudescence de maladies pulmonaires ou de maladies sexuellement transmissibles dans la zone. C’est pourquoi, ils demandent la construction sans délai d’un grand hôpital pouvant prendre en charge les malades. Ils exigent également la formations des jeunes aux métiers de mines qui était une exigence du projet mais aussi la construction d’un forage, car l’eau des puits sont infectée par la poussière provenant de l’usine.
Autre exigence, l’éclairage publique dans certaines parties du village Ndendory et la réhabilitation du réseau téléphonique totalement absent. Ainsi, la jeunesse de Ndendory rappelle que si ces doléances ne sont pas satisfaites, ils réagiront et manifesteront pour l’arrêt définitif de l’exploitation du produit.
Cette situation a aussi été dénoncée par les organisations de la Société civile de la région de Matam lors de leurs deux rencontres à Orkadiéré. Et le débat a tourné, sur l’attitude de la société qui, «depuis son installation, a ignoré les populations locales».
Pourtant, le Code minier est clair là-dessus. Il y a un fonds de péréquation qui est là et qui doit servir à redistribuer tout ce que la société mettra dans la cagnotte aux collectivités locales qui entourent la mine.
Sambou BIAGUI
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