DE LA QUESTION DES MARCHANDS AMBULANTS


DE LA QUESTION DES MARCHANDS AMBULANTS
Tous ceux qui ont l'habitude de se rendre a sandaga au niveau du rond point prés de la pharmacie Guigoz allant à la place de l'indépendance peuvent constater le déguerpissement des marchands ambulants en majorité venant des régions du centre Est, Ouest et Nord Ouest du Sénégal et surtout ceux venant du Baol qui ont envahi la capitale pour gagner leur vie à la sueur de leur front disent-ils. Aujourd 'hui sous prétexte qu'ils occupent les trottoires et gènent le principe de la libre circulation qui est une liberté publique au même titre que la liberté de commerce qu'ils opposent à l'autorité publique dépositaire de la police administrative en l'occurrence le Maire de Ville. Se posent il la question de savoir si au nom d'une liberté publique, à laquelle on ajoute des objectifs esthétiques tels que l'image de la capitale Dakar, on peut du jour au lendemain privé de ces jeunes là leurs droit de vivre par la sueur de leurs front. je suis d'accord avec ceux qui disent qu'il doivent ( ces jeunes) se conformer à la législation sur le travail,( payer les taxes et impôt et ne peut gêner l'activité des "commerçants réguliers") oui comme dit Kant il doivent se demander si tout le monde faisait comme eux que serait Dakar la vitrine de notre pays ?. Reste à se demander mes chers que ces arguments juridiques et moraux qu'on oppose à cette catégorie sociale désœuvrée peuvent elle la convaincre à se résigner à laisser cette activité par laquelle elle tienne la famille laissée au village et qui à du mal à se satisfaire d'une agriculture tributaire des aléas climatiques. cette activités par laquelle elle arrive à se payer le ticket autour d'une pirogue pour atteindre Barça ou Barçakk( et j'en ai connu des amis qui ont fait ainsi).La sécurité physique de Dakarois peut elle primée sur la sécurité physiologique des "common on town". ces common on town sont ils entièrement responsables de ce qui leurs arrive. Et l'élite intellectuelle, politique et religieuse dans tout ça. L'histoire politique de nos hommes politiques qui ont occupés des fonctions dans ce pays payés par le peuple pour faire les bons choix en matière d'aménagement et définition des chois macros économiques pour développer les campagnes et maintenir les et la lutte sont la résultant de l'échec des politiques économiques et sociales menées de l'indépendance à nos jours ? Moi je répond par l’affirmative car notre histoire politique nous apprend que juste après les indépendances le Président (circulaire 32) reposant sur la créations de pôles Economiques au nombre de cinq. Ces pôles devaient être des concentrés d'infrastructures socio-économiques de base et un personnel d'accompagnement et de conseil (formé par l'Etat) mis la disposition des régions, ce sont les fameux centre d'animation et d'expansion rurale constituées de cadres sortis de L'ENEA créée à cet effet. ces pôles était bâties en fonction des avantages comparatifs, les particularités des régions considérées et les potentialités des leurs habitants constitueraient des alternatives à Dakar en capacités de captures de projets émancipateurs. A terme ces entités administratives et politiques qu'étaient les régions devaient disposer d'un pouvoir législatif encadré par la Constitution. Comme nous le savons cela n'a pas pu prospéré car par la suite Dia autogestionnaire vis à vis de la France et initiateur d'une politique économique qui à terme devait libérer les masses paysannes du joug des chefferies traditionnelles , religieuses et des ramifications du secteur privé Français sera trahis, accusé à tort et emprisonné pendant 12 ans a Kédougou (dans une cité qu'il avait fait construire pour les enseignants contrairement à ce qu'on nous fait croire). Néanmoins le gouvernement de Senghor poursuivi cette politique basée sur une planification des régions car il fallait à l'époque coûte que coûte fixer les populations dans la zone rurale en développant l'agriculture. la Grande Sécheresse des années 70 portait un grand coup à cette politique mais n’empêche le gouvernement continuait d'injecter de l'argent dans le monde rural car sans cela le boum démographique de Dakar comme nous le constatons actuellement était inévitable. Ainsi des structures d'encadrement tels que l'Oncad, la Sodeva, la Sodagri, la Seib, la BNDS, la Saed... ont été mises sur pied et confiées à des sénégalais revenant de Harvard, de science po Paris pour lesquels l'Etat avait offert de bourses pour étudier dans ces instituts mais à l'arriver par manque de patriotisme et du sens des responsabilités historiques , ces structures dont le fonctionnement dépend des aides conditionnées et prêts des institutions financières et de la France furent des lieux d'enrichissement illicite, de gaspillage et détournement sans précédent des ressources publiques de sortes que le président Diouf senti en 1981 la nécessité de créer la Cour de Répression de l'enrichissement illicite pour traquer et pousser au remboursement de cet argent mais devant l'opposition de son propres système soutenu par des marabouts grand bénéficiaires de cet enrichissement, Abdou Diouf fini par céder en mettant en veille la fameuse Cour. La CONSÉQUENCE, c'est l'appauvrissement du Monde rural précipité par la baisse du cour de l'arachide qui assurait la survie des populations du bassin arachidier. les jeunes de ces zones avaient alors comme uniques recours l'exode à la capitale et l'immigration en occident. Dans les années 80 le désœuvrement des jeunes créer un déficit de confiance de cette jeunesse à l'Etat comme instrument de réalisation de ces aspirations en matière d'emploi. Malin, Abdoulaye Wade capta ce désespoir sous le solgan sopi qui lui permis sous l'influence d'autres facteurs d’accéder au Pouvoir en 2000, mais avec les lui ce fut plutôt des actions d'éclats( Goana, Reva) que des politiques socio économiques cohérentes et réfléchies à l'égard du monde rural, CONSÉQUENCE: les jeunes continue d'affluer à Dakar occupant les trottoires pour vendre en vu de survivre dans un contexte de manque d'inspiration des autorités gouvernementales qui s'entêtent à croire qu'en relogeant ces derniers dans d'autres lieux elles vont régler le problème :pure hypocrisie ou incompétence inouïe ! Comme on dit :UN MAL IL FAUT LE COUPER A LA RACINE: le problème des marchands ambulants demeure un cancer sur la peu de l'Etat qui pour se tirer d'affaire doit nécessairement initier des politiques en même d'émanciper le monde rural à travers une politique d'aménagement du territoire permettant de doter des régions des structures d'encadrement, d'stimulation et d'encouragement des savoirs faire locaux. les Centre universitaires régionaux en sont une belle illustration mais pour que celles ci soient plus efficaces, elles doivent être à termes des catalyseurs des potentialités économiques et culturelles des zones où elles sont implantées? Elles doivent fonder le contenu de leurs formation sur les priorités des zones considérés, investir sur la recherche-développement de ces terroirs............... (j'y reviendra sur ma vision de la territorialisation au Sénégal). Aujourd'hui ce sont des arguments superflus et mensongers qui nous sont servis par l'élite politique actuelle, car à vraie dire ce problème des marchands ambulant en plus d’être uns question d'ordre esthétique (car Dakar est notre Capitale et par-conséquent doit ressembler aux autres villes qu'on aime habiter) cache mal la capitulation et l'hypocrisie de l'élite aux commandes de notre appareil d'Etat ainsi que de l’opposition ivre de la conquête du pouvoir: devant un tel état de fait il nous plutôt un leadership de rupture qu'un gouvernement de rupture à vous de juger:

M. Aldiouma Sow
Mardi 21 Mai 2013




1.Posté par MANSOUR SAMBA ZORRO le 21/05/2013 11:05
Le papier de Sow Aldiouma ressemble à un tableau mal peint. Les marchands ambulants circulent toujours dans les grandes artères de Dakar-Plateau. La Commune de Dakar a déguerpit les marchands-tabliers. Quant à ses envolées historiques, il n'a qu'à les expédier à l'EBAD pour son agencement et son archivage. La Commune de Dakar n'a pas vocation de développer le Sénégal, sa mission consiste à policer l'espace public de sa circonscription. Apparemment, M; Sow est un aménagiste, territorialistes je ne sais quoi encore, un diplômé de la chose quoi, mais " gnoune da gnou sonna ci yénne nakh aye Plans de développement rék Pdl, Pdef, palt, pact lou né, lékka-kayou khaliss rék, da nga beuggue gnou wola nguir nga moss." Arrêtez de jouer avec nous, la récré est terminée .

2.Posté par ibrahima le 22/05/2013 13:04
Bonjour
Félicitations Adiouma, ton texte est une vraie contribution sur un débat de fond concernant un probléme de société.
Il est vrai qu'on doit réfléchir suir nos méthodes de gérer et surtout de prospecter.
La situation à Dakar est intenable, il faut agir et vite.
Pour le décideur c'est toujours l'équation de " la rigueur de la loi et le socialement souhaitable"
J'espére que des propositions vont se juxtaposer à ton article, et une lumiére jaillira....pour le bien être de tous.

Merci

3.Posté par sora le 23/05/2013 20:46
Toutes mes félicitations Adiouma, tu as produit un excellent article. De toute façon, il faut une bonne volonté pour développer une ville. Ce qui est mauvais, c'est juste une politique politicienne. Je salue l'initiative du maire de dk qui a vraiment osé. Tout le monde sait que ce qui se passe à Dakar est inacceptable. Personnellement, je suis contre les opposants et leurs souteneurs qui manipulent une portion de la population pour semer le chaos et rendre ce pays ingouvernable. La mission de police municipale doit être bien renforcée et les collectivités, en collaboration avec les services de l'état et partenaires doivent créer les conditions pour le dévelppement d'activités économiques viables au bénéfice des tous



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