Il y a quelques jours j'écrivais "j'ose croire que des mesures fortes et concrètes seront prises sous peu, pour nous sortir de ce gouffre", j'écrivais aussi " qu'à terme l'opinion aura compris que nous n'aurons pas sauvé une année pour perturber une autre".
Aujourd'hui, je peux dire qu'un sentiment de fierté m'envahit, fier des enseignants qui se sont mis debout pour que cet air d'espoir souffle dans le système éducatif Sénégalais.
On dit que "Rome ne s'est pas fait en un jour". Eh bien notre Education passera par les réformes necessaires à long terme, pour se conformer aux normes internationales mais nous serons là, si un gouvernement s'aviserait à saboter ce système en négligeant le rôle central que nous tenons.
Les objectifs que nous nous avions fixé étaient entre autres, le respect des accords de 2014, la disparition des lenteurs administratives qui plombent la carrière des enseignants et enfin la revalorisation de la fonction qui passerait par la correction des inéquités dans le régime indemnitaire de la fonction publique où les enseignants sont les plus grands perdants.
Au terme de cette lutte, le gouvernement a consenti:
- à signer un nouveau protocole d'accord qui renferme toutes décisions prises avec un suivi permanent de leurs executions tous les 3 mois.
- à mettre sur pied un guichet unique pour décentraliser le traitement des dossiers des enseignants. L'apurement de tout le stock de dossiers en attente avant la fin de l'année. Ce qui est dejà entamé car les documents administratives sortent à grande vitesse en ce moment.
- à initier un groupe de travail pour mettre sur la table l'étude portée sur le régime indemnitaire dès la deuxième quinzaine du mois de Juin 2018 pour y apporter les corections nécessaires et donc réparer cette injustice que nous subissons. Donc l'alignement est en ligne de mire.
De plus, l'indemnité de logement va connaître une hausse jusqu'à la somme escomptée par la Base: 100.000fcfa. Nous resterons vigilents quant à son execution aux dates échues.
Personellement, ce que je considère comme acquis est la restauration de la dignité et le respect vis à vis des enseignants car cette année, tout le monde a pu constater leur determination pour n'avoir point cédé face aux ponctions sauvages et illégales des salaires, à la repression de l'une des Marches organisées, aux menaces de radiations. Respect à vous tous.
Félicitations chers collègues. Rien ne se donne dans cette vie, tout s'arrache.
Aussi mes pensées vont aux élèves qui ont eu des blessures graves après des manifestations à Thies. Nous exprimons notre soutien et condamnons avec la dernière énergie ces dérives des forces de l'ordre. Nous vous disons aussi que vous ne vivrez plus ces affres de la grève pour encore un bon moment, rassurez vous.
Enfin, j'ose croire que ceci est bien un "Nouveau Départ" car ce sont les mots du Premier Ministre et que nous n'aurons plus à sortir des salles de classe, froler l'année blanche pour que tout le monde revienne à la raison et se rapelle de l'importance de ce secteur. J'ose croire que ceux qui croyaient que cette lutte était politique se dédiront car nous voulons sauver l'Ecole et non une année scolaire. Les élus, qui que ça soient nous trouveront sur leur chemin s'ils veulent saboter notre chère Education.
Merci
BONNE FÊTE DU TRAVAIL à tous.
Aly Sarr NDAO, Prof d'Anglais
Lycée de Koutal, Kaolack
Aujourd'hui, je peux dire qu'un sentiment de fierté m'envahit, fier des enseignants qui se sont mis debout pour que cet air d'espoir souffle dans le système éducatif Sénégalais.
On dit que "Rome ne s'est pas fait en un jour". Eh bien notre Education passera par les réformes necessaires à long terme, pour se conformer aux normes internationales mais nous serons là, si un gouvernement s'aviserait à saboter ce système en négligeant le rôle central que nous tenons.
Les objectifs que nous nous avions fixé étaient entre autres, le respect des accords de 2014, la disparition des lenteurs administratives qui plombent la carrière des enseignants et enfin la revalorisation de la fonction qui passerait par la correction des inéquités dans le régime indemnitaire de la fonction publique où les enseignants sont les plus grands perdants.
Au terme de cette lutte, le gouvernement a consenti:
- à signer un nouveau protocole d'accord qui renferme toutes décisions prises avec un suivi permanent de leurs executions tous les 3 mois.
- à mettre sur pied un guichet unique pour décentraliser le traitement des dossiers des enseignants. L'apurement de tout le stock de dossiers en attente avant la fin de l'année. Ce qui est dejà entamé car les documents administratives sortent à grande vitesse en ce moment.
- à initier un groupe de travail pour mettre sur la table l'étude portée sur le régime indemnitaire dès la deuxième quinzaine du mois de Juin 2018 pour y apporter les corections nécessaires et donc réparer cette injustice que nous subissons. Donc l'alignement est en ligne de mire.
De plus, l'indemnité de logement va connaître une hausse jusqu'à la somme escomptée par la Base: 100.000fcfa. Nous resterons vigilents quant à son execution aux dates échues.
Personellement, ce que je considère comme acquis est la restauration de la dignité et le respect vis à vis des enseignants car cette année, tout le monde a pu constater leur determination pour n'avoir point cédé face aux ponctions sauvages et illégales des salaires, à la repression de l'une des Marches organisées, aux menaces de radiations. Respect à vous tous.
Félicitations chers collègues. Rien ne se donne dans cette vie, tout s'arrache.
Aussi mes pensées vont aux élèves qui ont eu des blessures graves après des manifestations à Thies. Nous exprimons notre soutien et condamnons avec la dernière énergie ces dérives des forces de l'ordre. Nous vous disons aussi que vous ne vivrez plus ces affres de la grève pour encore un bon moment, rassurez vous.
Enfin, j'ose croire que ceci est bien un "Nouveau Départ" car ce sont les mots du Premier Ministre et que nous n'aurons plus à sortir des salles de classe, froler l'année blanche pour que tout le monde revienne à la raison et se rapelle de l'importance de ce secteur. J'ose croire que ceux qui croyaient que cette lutte était politique se dédiront car nous voulons sauver l'Ecole et non une année scolaire. Les élus, qui que ça soient nous trouveront sur leur chemin s'ils veulent saboter notre chère Education.
Merci
BONNE FÊTE DU TRAVAIL à tous.
Aly Sarr NDAO, Prof d'Anglais
Lycée de Koutal, Kaolack
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