Si le Sénégal veut des élections dans des conditions qui garantissent la fiabilité et la transparence du scrutin, le bulletin unique reste le moyen révolutionnaire et incontournable pour freiner la fraude massive et le bourrage des urnes mais également pour faire des économies substantielles de temps et de budget.
Ces dernières années le Sénégal a connu un système d’achat des consciences dans des proportions inquiétantes qui repose sur le principe suivant : verser une somme d’argent à tout électeur qui montrerait la totalité des bulletins des candidats adverses après sa sortie du bureau de vote.
Ce système de fraude reste la seule et unique arme des tenants du pouvoir, champions d’Afrique des poids lourds en la matière.
La hantise d’une défaite cuisante en 2012 quelque soit leur candidat les poussent à verrouiller toutes les voies et moyens démocratiques et de transparence notamment l’utilisation du bulletin unique. C’est ce qui explique la reculade de l’état sur cette question.
Le bulletin unique doit être pour l’opposition une condition non négociable pour aller élections en février 2012.
Avec ce procédé simple à mettre en œuvre, l’administration territoriale acquise à la cause du chef n’aura plus les moyens de faire de la rétention des bulletins des autres candidats.
Si nous voulons éviter à notre Sénégal des troubles postélectoraux nous devons nous entendre sur l’essentiel c'est-à-dire la mise en place d’un bulletin unique
Abdou Karim Sall
Convergence de Cadres /APR
Ces dernières années le Sénégal a connu un système d’achat des consciences dans des proportions inquiétantes qui repose sur le principe suivant : verser une somme d’argent à tout électeur qui montrerait la totalité des bulletins des candidats adverses après sa sortie du bureau de vote.
Ce système de fraude reste la seule et unique arme des tenants du pouvoir, champions d’Afrique des poids lourds en la matière.
La hantise d’une défaite cuisante en 2012 quelque soit leur candidat les poussent à verrouiller toutes les voies et moyens démocratiques et de transparence notamment l’utilisation du bulletin unique. C’est ce qui explique la reculade de l’état sur cette question.
Le bulletin unique doit être pour l’opposition une condition non négociable pour aller élections en février 2012.
Avec ce procédé simple à mettre en œuvre, l’administration territoriale acquise à la cause du chef n’aura plus les moyens de faire de la rétention des bulletins des autres candidats.
Si nous voulons éviter à notre Sénégal des troubles postélectoraux nous devons nous entendre sur l’essentiel c'est-à-dire la mise en place d’un bulletin unique
Abdou Karim Sall
Convergence de Cadres /APR
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