Conjurer au Sénégal le syndrome ivoirien

La situation politique actuelle du Sénégal est inédite. Pour la première fois dans histoire de ce pays, on assiste à l’abandon d’une coutume bien établie qui a toujours assuré un passage pacifique et durable du pouvoir entre un nouveau et ancien régime. Malheureusement, les Sénégalais n’ont pas l’air de savoir aujourd’hui qu’ils s’en éloignent dangereusement. Cette culture de veille sur la bonne tenue de l’évolution politique du pays qui a prévalu jusqu’ici entre un sortant et un entrant est une marque distinctive de l’esprit démocratique sénégalais salué dans le monde. Je l’avais évoqué en 2005 dans mon premier ouvrage, préfacé par mon ami Macky Sall lui-même. Aujourd’hui, le même œil admiratif du Sénégal a un regard d’étonnement quand il voit que les partisans des deux derniers Présidents de la République se livrent à un conflit dangereux pour la stabilité du Sénégal. Ces deux hommes qui avaient noué un rapport filial sympathique et exemplaire se battent comme des ennemis pour des motifs d’orientations politiques divergents évidents tout en convoquant, par le discours de leurs maîtres de parole, un jugement moral et éthique de leurs différents. Les chefs religieux du Sénégal ne sachant pas intervenir quand le contentieux politique porte l’estampille d’audit et de délit pénal, le conflit est parti pour s’aggraver avec une qualification juridico- institutionnelle qui exclut toute intervention des régulateurs sociaux traditionnels.


Conjurer au Sénégal le syndrome ivoirien
Les voilà donc qui s’étrillent seuls dans un espace clos sans aucune possibilité d’intervention d’un arbitre endogène conciliateur. À l’intérieur du terrain où ils sont amenés à livrer bataille, ils n’étaient pas attendus. Et ils ne pourront pas être compris par le peuple qui réclame en urgence une solution pour l’emploi des jeunes et l’augmentation du pouvoir d’achat des populations plus qu’autre chose. Le fait que les régulateurs sociaux sont ainsi mis hors jeu montre la dangerosité du conflit. C’est donc une première que les Sénégalais soient engagés dans un conflit politique où les protagonistes ne seront entendus que par le pouvoir judiciaire qui n’est pas un arbitre politique.
Le conflit ivoirien qui a débouché après 10 ans de blocage du jeu démocratique suivi d’une partition du pays et de la mort de plus 3000 personnes est parti d’une qualification juridico-institutionnelle d’un acte politique discriminatoire et diabolisant pris par le pouvoir exécutif pour éliminer politiquement le camp politique adverse avec l’aide d’un conseil constitutionnel aux ordres. Et on avait vu là-bas que plus la surenchère verbale et sa tonalité allaient crescendo, plus la menace sur la stabilité de ce pays s’était accrue jusqu’à provoquer l’intervention de l’armée et finalement la guerre.
Au Sénégal on assiste à la même dynamique. Mais il n’y aura pas de guerre. Parce que la puissance de l’autorité des régulateurs sociaux éteindra le feu en cas de risque d’embrasement, même si tenus à l’écart pour le moment par la qualification juridico-institutionnelle du conflit, ces derniers ne pourront pas empêcher qu’il s’allume.
Il faut rappeler que le point de départ de la crise des rapports entre l’opposition actuelle et le pouvoir date de la fin de la passation de service entre les deux derniers présidents de la République. Elle a été déclenchée à partir des titres de presse qui faisaient état de fait de vols de voitures de la présidence et d’objets divers appartenant au Palais. Et elle se poursuit avec l’institution d’une cour de répression de l’enrichissement illicite. Donc de par son origine et sa nature, le différent n’a pas son inscription dans le registre des conflits bon enfant qui ont fait respirer la démocratie sénégalaise durant son parcours exemplaire. De plus, le type de discours politique qui l’anime est nouveau dans l’hagiographie sénégalaise. Il est, comme ce fut le cas en Côte d'Ivoire, celui d’un appel citoyen à un meurtre politique légal de l’adversaire. Là-bas c’était fait au nom de l’ « ivoirité ». Ici on le fait au nom de la traque des biens mal acquis. La nouveauté de la démarche dans notre pays est d’autant plus réelle qu’on utilise un discours assertif qui se construit autour de concepts qui chosifient, stigmatisent et criminalisent des hommes d’État bénéficiant d’assises politiques, sociales, communautaires et religieuses. Face à un tel discours attentatoire à la dignité et à la moralité d’acteurs politiques qui aspirent à gouverner le pays, il ne peut pas y avoir un espace de négociation coopérative où se positivent les conflits démocratiques. Avec ce type de conflits donc, produits par un discours stigmatisant, une seule posture émergente est mise en perspective. C’est celle de ceux qui comptent et non de celle de ceux que l’on compte. Ceux qui comptent reçoivent des distinctions honorifiques dans des Ambassades européennes accréditées chez nous. Et là on peut valablement suspecter le parti-pris de l’impérialisme de la vertu civique. Ceux que l’on compte reçoivent des convocations de la gendarmerie nationale. Et là aussi, la présomption de culpabilité a déjà condamné des dignitaires ciblés.
Voilà deux institutions qui interviennent sous des formes différentes comme des bras armés par des exécutifs dans un conflit politique où on a écarté les régulateurs sociaux au profit d’acteurs du système de veille international sur la vertu civique.
La seule possibilité qui est laissée à chaque adversaire dans l’arène est celle de sortir seul vivant quand l’autre est mort et doit disparaitre de la scène politique par une délation fatale qui doit lui faire perdre son honorabilité. La règle imposée est que c’est celui qui communiquera mieux et plus dans l’arène qui tuera et vivra. La différence entre le régime sortant et le régime entrant est que le premier a moins beaucoup parlé que communiquer que le second.
L’ancien régime a été éliminé non pas parce qu’il n’avait pas un bon bilan, mais parce qu’il n’a pas communiqué efficacement sur son bilan. Le paradoxe est qu’avec la deuxième alternance le président sortant a perdu de manière extraordinaire avec un bilan positif extraordinaire. La communication a été incontestablement la clé de l’énigme. Résultat des courses, c’est la même arme qui l’a abattu hier qui est utilisée encore aujourd’hui pour l’achever. À preuve, l’appel au meurtre politique qui était lancé dans la campagne contre le candidat sortant se poursuit encore sous une autre forme avec l’appel à la délation des « voleurs de la République ».
L’appel au meurtre politique s’exprimait avec cette chanson GORGUI DEENA SOUL LEN KO (gorgui est mort enterrons-le). Elle soutenait une procession portant un cercueil mortuaire où il y avait l’inscription de son nom. À partir du moment où de tels faits inélégants associés à des discours d’appel à la mort de l’adversaire politique sont tolérés et acceptés dans l’espace public, la charge pour faire désirer d’autres crimes politiques réels ne peut plus s’arrêter. Dans cette perspective, il ya de quoi s’inquiéter de voir chez nous le syndrome ivoirien avec la création de cette « cour pour la traque des biens mal acquis » qui doit condamner dans les règles de l’art, l’adversaire politique au tribunal du jugement des membres de l’opposition seuls « auteurs de crimes économiques ».
L’atmosphère de paix qui court durant les convocations des responsables du PDS ne doit pas faire rêver. Pendant plus de 10 ans, les Ivoiriens ont pensé qu’ils étaient un peuple sans histoire incapable de rentrer dans la barbarie de la guerre civile. Au Sénégal, il ne faut surtout pas faire la même erreur en laissant le conflit se développer sans l’intervention des régulateurs endogènes et permettre à l’impérialisme de la vertu de donner sa caution morale à ceux qui divisent le pays en 2 camps ennemis pour ensuite s’offrir le prétexte de supplanter les régulateurs sociaux dans le rôle de maintien de la paix quand cela va brûler. Il est dangereux de croire qu’un Parti politique comme le PDS qui a un parcours de lutte de 26 ans dans l’opposition contre un Parti-Etat va se laisser éliminer politiquement par un argument juridico institutionnel sans se défendre politiquement et montrer sa capacité de résistance et même de nuisance.
Enfermés tous les deux protagonistes à double tour avec interdiction de sortie de celui qui a sur le front l’estampille de voleurs de biens publics, on peut dire silence on tue du PDS avec la complicité d’arbitres habilités à intervenir sur des contentieux qui relèvent de la vertu civique. Face à de telles violations des droits humains et de la démocratie, il est à se demander : où est la RADDHO ? Où est le Forum civil ? Où est l’ONDH ? Que font la France, les Etats-Unis, l’Union européenne ? Ces pays qui ont exercé une veille sur le respect de la vertu civique au Sénégal et dont les ambassadeurs ont fait preuve de promptitude à condamner sur ce registre Maître Wade et à prendre langue avec l’opposition d’alors qui est au pouvoir aujourd’hui.
J’appelle mon ami Macky Sall à sortir de cette rupture piégée qui prépare une guerre civile. Pour éviter le syndrome ivoirien, je l’invite à se débarrasser des tueurs à gage politique socialo-communistes qui ne vivent et n’existent que par et dans les luttes de classes ou de clans dont l’Afrique n’a pas besoin. L’Afrique a besoin de forcer le passage dans une logique de vitesse et de raccourcis pour accéder à l’émergence dans une unité dynamique. Et les querelles politiques sur les coûts sociaux et moraux à payer pour ce passage ne font que nous retarder davantage face aux pays émergents qui se sont décomplexés sur ces questions d’angélisme civique et ont pris le large en creusant l’écart qui nous sépare d’eux. Je lui souhaite d’aspirer à incarner un leadership panafricain qui manque aujourd’hui et que le Sénégal à travers lui doit prendre en charge pour faire aboutir le combat de l’unité politique gage du développement rapide du continent. Pour prétendre assumer un tel leadership, il lui faut faire la preuve de sa capacité à réconcilier ses compatriotes et à les fédérer autour des principes de l’unité politique qui est le socle sur lequel on peut bâtir un État fédéral régional panafricain objectif ultime de la CEDEAO. Macky Sall a fait preuve de génie politique en surfant sur les complots intérieurs et extérieurs contre le Sénégal. Il a réussi ainsi à nous éviter l’arrivée d’hommes politiques revanchards auxiliaires du néocolonialisme qui ont été aux affaires de manière inexperte. Macky Sall dispose par ce fait de tous les atouts stratégiques et de la capacité à fédérer les Sénégalais autour de cet objectif toujours visé, mais jamais atteint pour qu’enfin des pères fondateurs du panafricanisme comme Cheikh Anta DIOP et K. Nkrumah puissent dormir en paix.
Amadou Lamine FAYE Tel : 77 563 40 62 E. mail alfconsulting@yahoo.fr
Jeudi 20 Décembre 2012
Amadou Lamine FAYE




1.Posté par Bass Faye le 20/12/2012 14:02
Toi, ferme ta gueule et arrête ta diahrée verbale. Personne ne lira ton texte, je suppose destiné à sauver les délinquants financiers et criminels économiques (qui t'ont nourri durant longtemps), de prison. Karim Wade ira aujourd'hui dormir à Rebeus et il n'aura pas de grippe ivoirienne au Sénégal. Kou yeungou, niou deff ci yaw !

2.Posté par fatou le 20/12/2012 14:17
si la justice ne peut pas faire son travail au risque d'un syndrome ivoirien bah alors?
les ivoiriens parlaient ivoiriété pire le multipartisme est un concept nouveau chez naquit apres la mort d'ouphouet.
Rien a voir avec la situation du senegal.
MACKY A ETE ELU POUR RETABLIR L ETAT DE DROIT.IL DOIT FAIRE SON BOULOT ET METTRE LES VOLEURS EN PRISONS.LE RESTE LES SENEGALAIS NE SONT PAS DES IDIOTS.C WADE QUI PENSAIENT QUE LES SENEGALAIS SONT DES VENDUS IL A PAYE LE PRIX FORT AINSI QUE SON FISTON.
ARRETER D INSULTER LE PEUPLE SENEGALAIS

3.Posté par fatou le 20/12/2012 14:19
PAS DE CONNECTION ENTRE LE TEXTE ET LES FAITS MON CHER!

4.Posté par Mbaye le 20/12/2012 14:35
Mais, Monsieur Faye (j'avoue n'avoir pas lu votre trop long article), votre parti n'est même pas capable de remplir la Place de l'Obélisque ni de réunir 100 personnes durant les auditions des voleurs et vous nous parler de syndrome ivoirien !

5.Posté par SAMA OPINION le 20/12/2012 14:50
AMADOU LAMINE FAYE
VOUS AVEZ PARFAITEMENT RAISON
IL YA DE TETES CARRE COMME "BASSE FAYE ET FATOU " QUI NE VONT JAMAIS COMPRENDRE

6.Posté par sad le 20/12/2012 15:06
attention moi j'ai peur parcequ'un homme acculè est capable de tout. Lou eupe tourrou et on ne joue pas avec l'honneur des gens.Audit d'accord mais discrètion et impartialitè.

7.Posté par SAMA OPINION le 20/12/2012 15:11
merci merci merci SAD
toi au moins ta compris

8.Posté par moi le 20/12/2012 15:31
tres nul

tres nul

tu n y crois meme pas ILS FAUT LES AUDITEZ SANS EXEPTION NOUS VOULONS NOTRE ARGENT

9.Posté par Sxd le 20/12/2012 15:35
J'ai lu le texte intégralement. Je salue la pertinence des arguments qui me confortent dans la position qu'on ne dirige pas en divisant, en jetant en pâture un groupe tout en couvant un autre. On ne bâtit pas une nation avec un tel comportement. Si des gens ont volé, qu'on les poursuive après avoir rassemblé toutes les preuves, sans faire tout ce cirque autour des auditions. De grace, travaillons en silence. Tous ces faux bruits nous donnent la migraine et nous détournent de l'essentiel: De meilleures conditions de vie aux sénégalais.

10.Posté par mamadou ndiaye le 20/12/2012 15:44
C'est avec beaucoup de satisfaction que j'ai noté que vous avez conclu votre contribution en convoquant deux grands panafricanistes et visionnaires aussi mes maitres à penser. Je veux parler de Kwame Nkrumah et Cheickh Anta Diop (dont je me considère comme l'un des détenteurs du testament politique pour avoir eu un échange épistolaire avec lui quelques mois seulement avant sa disparition). Mais au regard de ce que nous avons réalisé en plus d’un demi siècle de souveraineté et de prise en main de notre destin dit-on, le constat est là effarant et décevant à la fois. L’Afrique continue encore à se chercher , à chercher la voie de son développement dans un environnement de gouvernance que vous n’ignorez pas et qui heurte toutes les consciences .Il est aujourd’hui clair et net que cette Afrique des schémas de ces cinquante ans d’indépendance continuera à nous enfoncer dans le surplace et le marasme faisant de nos peuples les éternels assistés de la terre .Il nous faut des ruptures de fond. Faut-il maintenant les surseoir pour éviter de réveiller les démons ou faut-il les engager pour préparer, pour baliser l’avenir ? Evitons à chaque fois de voir dans les actions de la justice des manipulations du politique .La justice est un des piliers de notre système politique et démocratique animé –je crois- par des gens de valeur qui ont opté pour un métier pas facile : celui de juger. Leur plus grand gendarme après Dieu c’est leur conscience. Ils ne peuvent qu’être que des hommes de foi et d’honneur. Soyons sereins , cherchons plutôt à nous comporter en Républicains et notre République sera sauve .

11.Posté par Salariale le 20/12/2012 15:53
Revoilà le crétin du siècle,l'homme qui n'hésite pas à vendre ses couilles pour une place au soleil. Macky t' à à l'œil tu ne perds rien pour attendre car tu a coûte cher au contribuable sénégalais.

12.Posté par Malik le 20/12/2012 16:12
Très pertinent.c'est la réalité et c'est très dangereux. ressaisissez-vous pendant qu'il est encore tant

13.Posté par martien le 20/12/2012 17:14
Ne melange pas les contextes et les problématiques .
Ici nous avons affaire à des voleurs qu'ils faut chatier car ils ont volés nos biens.
Ou bien toi meme tu es un voleur car ton texte trop long developpe de l'hypocrisie

14.Posté par BOUNKATAB le 20/12/2012 17:51
J'AI VRAIMENT PRIS LE TEMPS DE LIRE ENTIEREMENT LE TEXTE ET JE ME SUIS DIS, TOUT CE TRALALA POUR ÇA?.IL FALLAIT SIMPLIMENT DIRE "MACKY, DE GRACE NE TRAQUE PAS LES VOLEURS DU PDS, IL FAUT PLUTOT RENVOYER TES ALLIES DE BENOO BOK YAKAAR ET RASSEMBLER TES FRERES LIBERAUX POUR QUE NOUS PUISSIONS ENCORE REVENIR BOUFFER."PARCEQUE C'EST UN APPEL DU PIED QUE VOUS FAITES A MACKY, C'EST TOUT SI VOUS CONNAISSIEZ VRAIMENT VOS COMPATRIOTES, VOUS VOUS RENDREZ COMPTE QUE CE N'EST PAS LE THEATRE QUE JOUENT VOS AMIS DU PDS QUI VA DECLENCHER UNE GUERRE CIVILE COMME EN COTE D'IVOIRE. LE COUP DE FORCE DE WADE AVEC SA TROISIEME CANDIDATURE ETAIT PLUS GRAVE ET PERSONNE N'A PENSE FAIRE DU COUP DE FEU OU DE MACHETTES.DONC TU ES VRAIMENT CON QUAND TU PENSES AU SYNDROME IVOIRIEN.

15.Posté par SENTINELLE le 20/12/2012 18:56
MERCI MILLE FOIS BOUNKATAB ! C'EST WADE QUI A FALLI BRULER LE SENEGAL AVEC SON TROISIEME MANDAT ET DIEU LUI A DÉMONTRÉ QUE LUI SEUL EST VRAI MAITRE DE CET UNIVERS !!! RIEN NE PEUT ARRIVER A MACKY SALL ET A SON REGIME ENCORE MOINS AU SENEGAL A CAUSE DES SCANDALES IMPUTES A SON REGIME QUE LES SÉNÉGALAIS CONSIDÈRENT COMME LES PLUS INACCEPTABLES PARCE AMORAL. FOUTEZ LES TOUS EN PRISON ! LE PEUPLE EST DEBOUT ET VEILLE !



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MERCI MILLE FOIS BOUNKATAB ! C'EST WADE QUI A FALLI BRULER LE SENEGAL AVEC SON TROISIEME MANDAT ET DIEU LUI A DÉMONTRÉ QUE LUI SEUL EST VRAI MAITRE DE CET UNIVERS !!! RIEN NE PEUT ARRIVER A MACKY SALL ET A SON REGIME ENCORE MOINS AU SENEGAL A CAUSE DES SCANDALES IMPUTES A SON REGIME QUE LES SÉNÉGALAIS CONSIDÈRENT COMME LES PLUS INACCEPTABLES PARCE AMORAL. FOUTEZ LES TOUS EN PRISON ! LE PEUPLE EST DEBOUT ET VEILLE !

16.Posté par Moytu le 20/12/2012 19:33
Mon Dieu, quelle cécité ! Heureusement que les sénégalais eux sont des "bien-voyants". Loo xawa xalaat nu xaw koo xam. Les mercenaires au service de ce qui reste de l'ère Wade, ils les démasquent à mille lieux !

17.Posté par véridique le 20/12/2012 21:04
Quand tout va pêter, ne nous ditent pas que vous n'avez pas été averti.

18.Posté par le vieil observateur le 21/12/2012 08:20
Monsieur Faye, j'admets avec vous, que le Sénégal n'est pas, pas plus que de nombreux autres pays, à l'abri, à l'avenir, de conflits politiques et sociaux pouvant prendre la forme de "guerre civile". Mais certainement pas parce qu'une équipe gouvernementale et des parlementaires honnêtes engageraient et mèneraient jusqu'au bout désormais ce que la presse nomme la lutte contre les "biens mal acquis" notamment sous l'ère WADE. .
Car réussir à sanctionner la corruption avérée, qui a régné (et règne encore !) à différents niveau de l'Etat, autrement dit, empêcher vraiment que des élus et des fonctionnaires, supposés serviteurs de l'état, confondent servir l'état et se servir eux, leur famille, leurs amis, leur parti, est un des plus sûrs moyen d'éviter qu'un jour l'état perde toute autorité morale, que la société se désagrège, et que les populations, abusées et embrigadées, derrière tel ou tel chef politique, ethnique ou religieux, n'en viennent à s'entre - massacrer.

Monsieur FAYE, en affirmant vouloir épargner une "guerre civile" en carton - pâte entre partisans du PDS et partisans de BBY , vous ne faites que demander encore et toujours que l'on ferme les yeux sur les vols commis et à commettre, que demander que les voleurs de "haut rang" ne soient jamais condamnés .

Vous contribuez donc, de fait, à affaiblir ce qui reste d'autorité morale à l'Etat et de crédibilité aux hommes politiques, ce qui a provoqué encore récemment des réactions désespérées et violentes de la part des populations, dans de nombreux pays ( Tunisie, Egypte, Lybie, Syrie...)

Et je crois, à voir tout le cinéma politique et médiatique autour des auditions des accusés, que celui que vous nommez votre ami Macky,, pris lui - même depuis longtemps dans le fonctionnement hérité de l'ère WADE, est en accord avec votre souhait et vous donnera satisfaction.

Il semble bien qu'au bout du compte, seuls quelques seconds rôles et un ou deux "gros" poissons trop maladroits ou politiquement embarrassants seront sanctionnés.

Si c'est le cas qu'aurez - vous gagné ?



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