CONFLIT DE GENERATIONS !
« Il n’y a qu’une fatalité, celle des peuples qui n’ont plus de force pour se tenir debout et qui se couchent pour mourir. Le destin d’une nation se gagne chaque jour contre les causes internes et externes de destruction. » Charles De Gaulle.
L’histoire du Sénégal renseigne sur des périodes particulièrement troubles, néanmoins des sages ont toujours trouvé la panacée. Même l’ère qui a précédé la décolonisation a révélé des conflits, parfois fratricides, entre les personnalités politiques mais l’esprit patriotique prenait finalement le dessus sur les contorsions partisanes et l’attirance des prébendes.
Les Sénégalais ont toujours eu la réputation d’un peuple de paix, non pas par simple conviction mais surtout par peur de la répression régalienne. Cette considération a clairement connu son point d’achoppement avec ce qu’on appelle dorénavant « Les événements du 23 JUIN » ; lancés depuis le bassin arachidier –sensé être une zone économique attractive-, ils sont venus contredire toutes les supputations, toutes les caricatures qui présentaient le Sénégalais comme un individu docile, soumis à n’importe quel monarque qui tiendrait son pouvoir de Dieu par l’intermédiaire des chefs confrériques et des forces mystiques ancestrales.
Abdoulaye Wade – que je n’ose plus appeler PRESIDENT tellement il a fait connaitre à cette haute charge une déliquescence brutale- a conquis le pouvoir politique dans un contexte favorable à tout opportuniste. L’espoir dans la nouveauté, le dépit et le dégout à l’endroit du système précédent, l’auto dé-crédibilisation de ceux qui ont incarné le pouvoir politique, sont autant de facteurs qui favorisent l’émergence des cancres. Ce contexte favorise davantage la fragilisation des fondements politico-institutionnels puisque tout repose sur l’approximation, le flou, le rafistolage.
L’ « eternel » opposant a profité de sa situation, légitimée par de nombreuses années de positionnement et de compromissions en usant d’artifices dont il a l’expérience et la maitrise. La traitrise, la manipulation, le mensonge, le cynisme font partie de sa nature ontologique. Sa figure n’a, d’ailleurs, jamais trompé nos ascendants, ceux que nous traitions de « Has Been » ne plaçaient aucun espoir au seul « opposant-participant » du système «Senghor-Diouf ». Au contraire, ils nous prévenaient : « vous ne le connaissez pas ! Ce monstre froid est en train de vous instrumentaliser ! Vous verrez ! ».
L’innocence juvénile, les erreurs de jeunesse, la fougue des premiers moments de l’accession à la majorité citoyenne, nous ont conduites aveuglément à croire aux prévisions prophétiques de celui qui se surnomme fièrement « Whisky Alpha » (W.A). Son manque d’éthique date de longtemps et tous ceux qui l’ont soutenu durant son parcours ont connu son ingratitude. Cependant il a réussi à bien le dissimuler et à le transmettre à tous ceux qui se réclameront plus tard comme ses « fils spirituels » -Idrissa, Macky-. Sa quête perpétuel de gloire l’oblige à se trouver un ennemi perpétuel, fut il le peuple qu’il était sensé délivrer.
Ce maitre tant craint du PDS a indignement inoculé à la « Génération 80 » la substance du désespoir ; la « Génération 80 » ! Celle qui a été utilisée comme socle pour conquérir le pouvoir, celle qui s’est battue à coté des calots bleus lorsque le système « Senghor-Diouf » s’apprêtait, une fois de plus, à l’envoyer en prison juste après la proclamation des résultats de l’élection présidentielle de 2000. Cette génération a cru au « Sopi » et à un avenir radieux.
La « Génération 80 » avait soutenu, naïvement, le candidat Wade espérant qu’une rupture avec les pratiques anti-sénégalaises allait s’opérer. Cette génération est aujourd’hui méprisée par les « sopistes » au profit d’un conglomérat d’opportunistes piètrement appelé « Génération du Concret ».Une association est née au bénéfice de l’enfant chéri de la « démon-cratie », un apatride qui n’est ni le fils du Sénégal ni le fils d’ailleurs. Les monstres n’ont aucune identité sociale !
Les « démon-crates » n’ont pas d’état d’âme, ils n’hésitent pas à aspirer le sang des hommes dont ils se délectent dans les salons de l’avenue Roume, ils affament leurs proies pour mieux les dominer. Actuellement, la tentative de casernement des jeunes dans les écuries de lutte avec frappe et dans les écoles de danses sénégalaises indique le but que le pays risque d’atteindre.
Il est aujourd’hui difficile d’apprécier ce mouvement qui est venue supplanter l’ensemble de la jeunesse sénégalaise. Il semblerait que la « con-crétude » de leurs actes pourraient palier les insuffisances de la masse ignorante, ces désespérés qui votent croyant aux promesses et faux semblant. Les maitres du palais des Wade ont alors estimé que la « GéCé » est plus intelligente, plus travailleuse, mieux éduquée, plus courageuse, plus experte, plus méritante que la « Génération 80 ». Or c’est certain que le Sénégal regorge de jeunes de qualité, imprégnés de la culture négro-africaine.
La « Génération 80 » s’est contenu, malgré sa situation moribonde, avec intelligence pour maintenir la paix et l’harmonie, sinon la révolution aurait sonné depuis longtemps. La « Génération 80 », la vraie victime de la catastrophe « wadiste », est composée d’individus qui sont blâmés au sein de leur propre famille parce qu’il n’arrive pas à satisfaire les obligations les plus élémentaires de quelqu’un qui a trente ans révolus. Ceux-là sont dénigrés par leurs propres parents puisqu’ils n’ont pas la capacité financière de reprendre la main au moment où leurs ascendants sont à la retraite ou sans activité. Depuis plus d’une décennie, les « démon-crates » de la « GéCé » ont confiné leurs ennemis dans la précarité, dans les endroits les plus humides de la société. Parallèlement, la « Génération du Concret » est traitée à coup de milliards, de voyages en jet privé, de belles villas sur foncier des vrais citoyens.
La « génération 80 » est sans doute la seule victime du personnel politique qui nous sert bien avant les indépendances. Elle n’a pas de dette envers les Wades encore moins envers Senghor et Diouf qui nous ont produit un monstre lorsqu’ils se sont accouplés. Tout compte fait, le Sénégal a toujours été dirigé par des « fils de » et « petit fils de » Senghor, Diouf et Wade ne veut pas être en reste. De toute évidence il n’a pas réellement trahi le système « Senghor-Diouf », ses frères cadets et ses neveux partagent son pouvoir, bénéficiant des mêmes privilèges depuis plus de quarante ans ; Djibo, Iba Der, Sada, Alassane Daly, Mbaye Jacques, Abdoulaye Makhtar bref tous les dits transhumants alors que le système n’a pas changé. Ce qui est très frappant c’est que d’autres « fils de » - Dias, Dieye- s’oppose à l’autre « fils de » à l’instar de leurs péres et oncles ; la secte s’amuse pendant le Sénégal est en faillite.
Le désastre est totale, la « Génération 80 » subi l’arrogance de quelques princes qui lui ont volé sa place. Ce faisant, elle déteste de bonne guerre la « GéCé » car face à l’injustice la détestation, le refus, la révolte deviennent légitimes.
Le peuple souffre du peu de choses faites par les Wade pour tous les moyens qu’ils se sont attribués. Tout sénégalais, aurait fait plus de réalisations, serait plus CONCRET, car doté de la seule richesse qui compte pour un dirigeant : le sens de la patrie.
La situation délétère qui s’est installée ne présage pas d’une paix durable, la guerre est déclarée par le fils cadet de la fratrie d’un mouvement dénommé « Y’en a marre » : « THIAT ». Un conflit est né et pourrait prendre la forme d’une guerre « intergénérationnelle ». Le mouvement risque d’être exacerbé par la pugnacité des Wade et la cupidité de leurs complices.
Heureusement, il est impossible de tromper le pays réel pendant longtemps. Il est arrivé le moment où les hommes et les femmes ont le devoir de défendre leur dignité, leur honneur et leurs intérêts. L’ensemble des sénégalais ont l’obligation de sanctionner les crimes commis par des énergumènes qui ont gagné des postes de ministre, de député, de sénateur, de direction, de président de conseil d’administration, de conseiller spécial grâce au clientélisme, à la « promotion canapé ». Si nous n’y prenons garde notre cher pays sera conduit dans les abimes de la paupérisation par un Objet Politique Non Identifié (OPNI) Co-piloter par deux chauves. Ceux pour qui Chateaubriand avait déjà prononcé la sentence en concluant que « l’ambition dont on a pas les talents est un crime. ».
Abd-Al-Muttalib
l.horloge@yahoo.fr
« Il n’y a qu’une fatalité, celle des peuples qui n’ont plus de force pour se tenir debout et qui se couchent pour mourir. Le destin d’une nation se gagne chaque jour contre les causes internes et externes de destruction. » Charles De Gaulle.
L’histoire du Sénégal renseigne sur des périodes particulièrement troubles, néanmoins des sages ont toujours trouvé la panacée. Même l’ère qui a précédé la décolonisation a révélé des conflits, parfois fratricides, entre les personnalités politiques mais l’esprit patriotique prenait finalement le dessus sur les contorsions partisanes et l’attirance des prébendes.
Les Sénégalais ont toujours eu la réputation d’un peuple de paix, non pas par simple conviction mais surtout par peur de la répression régalienne. Cette considération a clairement connu son point d’achoppement avec ce qu’on appelle dorénavant « Les événements du 23 JUIN » ; lancés depuis le bassin arachidier –sensé être une zone économique attractive-, ils sont venus contredire toutes les supputations, toutes les caricatures qui présentaient le Sénégalais comme un individu docile, soumis à n’importe quel monarque qui tiendrait son pouvoir de Dieu par l’intermédiaire des chefs confrériques et des forces mystiques ancestrales.
Abdoulaye Wade – que je n’ose plus appeler PRESIDENT tellement il a fait connaitre à cette haute charge une déliquescence brutale- a conquis le pouvoir politique dans un contexte favorable à tout opportuniste. L’espoir dans la nouveauté, le dépit et le dégout à l’endroit du système précédent, l’auto dé-crédibilisation de ceux qui ont incarné le pouvoir politique, sont autant de facteurs qui favorisent l’émergence des cancres. Ce contexte favorise davantage la fragilisation des fondements politico-institutionnels puisque tout repose sur l’approximation, le flou, le rafistolage.
L’ « eternel » opposant a profité de sa situation, légitimée par de nombreuses années de positionnement et de compromissions en usant d’artifices dont il a l’expérience et la maitrise. La traitrise, la manipulation, le mensonge, le cynisme font partie de sa nature ontologique. Sa figure n’a, d’ailleurs, jamais trompé nos ascendants, ceux que nous traitions de « Has Been » ne plaçaient aucun espoir au seul « opposant-participant » du système «Senghor-Diouf ». Au contraire, ils nous prévenaient : « vous ne le connaissez pas ! Ce monstre froid est en train de vous instrumentaliser ! Vous verrez ! ».
L’innocence juvénile, les erreurs de jeunesse, la fougue des premiers moments de l’accession à la majorité citoyenne, nous ont conduites aveuglément à croire aux prévisions prophétiques de celui qui se surnomme fièrement « Whisky Alpha » (W.A). Son manque d’éthique date de longtemps et tous ceux qui l’ont soutenu durant son parcours ont connu son ingratitude. Cependant il a réussi à bien le dissimuler et à le transmettre à tous ceux qui se réclameront plus tard comme ses « fils spirituels » -Idrissa, Macky-. Sa quête perpétuel de gloire l’oblige à se trouver un ennemi perpétuel, fut il le peuple qu’il était sensé délivrer.
Ce maitre tant craint du PDS a indignement inoculé à la « Génération 80 » la substance du désespoir ; la « Génération 80 » ! Celle qui a été utilisée comme socle pour conquérir le pouvoir, celle qui s’est battue à coté des calots bleus lorsque le système « Senghor-Diouf » s’apprêtait, une fois de plus, à l’envoyer en prison juste après la proclamation des résultats de l’élection présidentielle de 2000. Cette génération a cru au « Sopi » et à un avenir radieux.
La « Génération 80 » avait soutenu, naïvement, le candidat Wade espérant qu’une rupture avec les pratiques anti-sénégalaises allait s’opérer. Cette génération est aujourd’hui méprisée par les « sopistes » au profit d’un conglomérat d’opportunistes piètrement appelé « Génération du Concret ».Une association est née au bénéfice de l’enfant chéri de la « démon-cratie », un apatride qui n’est ni le fils du Sénégal ni le fils d’ailleurs. Les monstres n’ont aucune identité sociale !
Les « démon-crates » n’ont pas d’état d’âme, ils n’hésitent pas à aspirer le sang des hommes dont ils se délectent dans les salons de l’avenue Roume, ils affament leurs proies pour mieux les dominer. Actuellement, la tentative de casernement des jeunes dans les écuries de lutte avec frappe et dans les écoles de danses sénégalaises indique le but que le pays risque d’atteindre.
Il est aujourd’hui difficile d’apprécier ce mouvement qui est venue supplanter l’ensemble de la jeunesse sénégalaise. Il semblerait que la « con-crétude » de leurs actes pourraient palier les insuffisances de la masse ignorante, ces désespérés qui votent croyant aux promesses et faux semblant. Les maitres du palais des Wade ont alors estimé que la « GéCé » est plus intelligente, plus travailleuse, mieux éduquée, plus courageuse, plus experte, plus méritante que la « Génération 80 ». Or c’est certain que le Sénégal regorge de jeunes de qualité, imprégnés de la culture négro-africaine.
La « Génération 80 » s’est contenu, malgré sa situation moribonde, avec intelligence pour maintenir la paix et l’harmonie, sinon la révolution aurait sonné depuis longtemps. La « Génération 80 », la vraie victime de la catastrophe « wadiste », est composée d’individus qui sont blâmés au sein de leur propre famille parce qu’il n’arrive pas à satisfaire les obligations les plus élémentaires de quelqu’un qui a trente ans révolus. Ceux-là sont dénigrés par leurs propres parents puisqu’ils n’ont pas la capacité financière de reprendre la main au moment où leurs ascendants sont à la retraite ou sans activité. Depuis plus d’une décennie, les « démon-crates » de la « GéCé » ont confiné leurs ennemis dans la précarité, dans les endroits les plus humides de la société. Parallèlement, la « Génération du Concret » est traitée à coup de milliards, de voyages en jet privé, de belles villas sur foncier des vrais citoyens.
La « génération 80 » est sans doute la seule victime du personnel politique qui nous sert bien avant les indépendances. Elle n’a pas de dette envers les Wades encore moins envers Senghor et Diouf qui nous ont produit un monstre lorsqu’ils se sont accouplés. Tout compte fait, le Sénégal a toujours été dirigé par des « fils de » et « petit fils de » Senghor, Diouf et Wade ne veut pas être en reste. De toute évidence il n’a pas réellement trahi le système « Senghor-Diouf », ses frères cadets et ses neveux partagent son pouvoir, bénéficiant des mêmes privilèges depuis plus de quarante ans ; Djibo, Iba Der, Sada, Alassane Daly, Mbaye Jacques, Abdoulaye Makhtar bref tous les dits transhumants alors que le système n’a pas changé. Ce qui est très frappant c’est que d’autres « fils de » - Dias, Dieye- s’oppose à l’autre « fils de » à l’instar de leurs péres et oncles ; la secte s’amuse pendant le Sénégal est en faillite.
Le désastre est totale, la « Génération 80 » subi l’arrogance de quelques princes qui lui ont volé sa place. Ce faisant, elle déteste de bonne guerre la « GéCé » car face à l’injustice la détestation, le refus, la révolte deviennent légitimes.
Le peuple souffre du peu de choses faites par les Wade pour tous les moyens qu’ils se sont attribués. Tout sénégalais, aurait fait plus de réalisations, serait plus CONCRET, car doté de la seule richesse qui compte pour un dirigeant : le sens de la patrie.
La situation délétère qui s’est installée ne présage pas d’une paix durable, la guerre est déclarée par le fils cadet de la fratrie d’un mouvement dénommé « Y’en a marre » : « THIAT ». Un conflit est né et pourrait prendre la forme d’une guerre « intergénérationnelle ». Le mouvement risque d’être exacerbé par la pugnacité des Wade et la cupidité de leurs complices.
Heureusement, il est impossible de tromper le pays réel pendant longtemps. Il est arrivé le moment où les hommes et les femmes ont le devoir de défendre leur dignité, leur honneur et leurs intérêts. L’ensemble des sénégalais ont l’obligation de sanctionner les crimes commis par des énergumènes qui ont gagné des postes de ministre, de député, de sénateur, de direction, de président de conseil d’administration, de conseiller spécial grâce au clientélisme, à la « promotion canapé ». Si nous n’y prenons garde notre cher pays sera conduit dans les abimes de la paupérisation par un Objet Politique Non Identifié (OPNI) Co-piloter par deux chauves. Ceux pour qui Chateaubriand avait déjà prononcé la sentence en concluant que « l’ambition dont on a pas les talents est un crime. ».
Abd-Al-Muttalib
l.horloge@yahoo.fr
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