Cohérence


Cohérence
Les citoyens français, fidèles à leur propre choix à l’occasion des élections présidentielles, ont donné une majorité absolue au parti de François Hollande au Palais Bourbon. Pour lui permettre de réaliser son programme économique, politique, social et culturel proposé à ses concitoyens pendant la campagne électorale.
Il est permis de croire que la même logique de bon sens - la chose la mieux partagée par tous les êtres humains selon Descartes - va prévaloir aussi au Sénégal le 1er juillet. Pour que le Président Macky SALL puisse travailler sereinement à la satisfaction des demandes formulées par les populations sénégalaises et que le programme «YONNU YOKKUTE» a pour ambition de satisfaire. Et ainsi propulser le pays sur la voie de l’émergence économique.
Programme enrichi par les apports fécondants des partenaires de la coalition BENNO BOKK YAKAAR et les conclusions pertinentes des Assises Nationales. C’est pourquoi le rendez-vous électoral du 1er juillet est majeur.
De la même manière que l’argumentation sophiste selon laquelle : « il serait dangereux de confier tous les pouvoirs aux socialistes français » a été balayée par les électeurs français ; celle qui en appelle à « une cohabitation sénégalaise » le sera aussi. D’abord au nom de la cohérence qui exige que les électeurs restent fidèles à leur propre choix. On ne peut pas vouloir une chose et son contraire.
Les trois cohabitations qui ont eu lieu en France ont sanctionné à chaque fois, un pouvoir qui était en place depuis une certaine durée. C’est pourquoi d’ailleurs le choix du quinquennat a été fait avec l’élection présidentielle qui précède les législatives organisées dans la foulée.
Ensuite les 23 autres listes et / ou coalitions en lice pour les élections législatives n’offrent pas de perspectives claires, ne présentent pas des programmes crédibles et ne peuvent donc convaincre les électeurs de se lancer dans une aventure politique pernicieuse et périlleuse.
Cela saute aux yeux que nombre de candidats cherchent seulement un siège de député et les avantages qui vont avec. Certains espèrent d’ailleurs, avec l’immunité parlementaire se protéger d’éventuelles menaces judiciaires.
C’est sans doute pourquoi la bataille de positionnement sur les listes a abouti à l’implosion du PDS où le «sauve qui peut» l’a emporté sur toute autre considération. Sans oublier le refus compréhensible de certains de continuer à subir la dictature du chef défait qui contre toute attente refuse de passer la main.
On le voit donc : le choix proposé aux citoyens est clair avec d’un côté des candidats mûs par des intérêts personnels et de l’autre des hommes et des femmes qui ont pour ambition de soutenir le Président Macky SALL et donc de conforter le verdict populaire du 25 Mars.
Les sénégalais qui ne sont pas dupes savent bien quel est l’enjeu du scrutin du 1er juillet et au vu de la mobilisation suscitée pas les candidats de BENNO BOKK YAKAAR ; on peut être rassuré quant aux résultats qui sortiront des urnes.
La dynamique de la victoire de Macky est toujours en cours si on peut dire. Parce qu’elle est l’ombre portée d’une lame de fond populaire à la fois de rejet absolu du système wadiste ; mais aussi d’espoir voire d’espérance placée en Macky. Et les premières mesures prises pour la diminution des denrées de première nécessité, d’aide au monde rural, de résolution de la crise scolaire, de rationalisation des services de l’Etat, de lutte contre les pilleurs des biens publics ont été très appréciées par les citoyens. Ces derniers ont aussi applaudi à une décentralisation de la réunion du conseil des ministres, précédée de conseils interministériels qui permettent de dresser un tableau de bord, pour ainsi dire, de développement planifié et chiffré de chaque région.
Cela témoigne du sérieux de l’équipe gouvernementale et de sa compétence. En moins de trois mois Macky a d’ores et déjà convaincu. Par ses actes et pour le respect scrupuleux de tous ses engagements.
Ceux qui cherchent à créer de vaines polémiques, à commencer par l’ancien président WADE, sont paniqués et/ou amers. Dans les deux cas, ils sont à rebrousse-poil de l’histoire, la grande celle qui s’écrit par les peuples et avec les peuples. La haine détruit celui qui la porte. S’opposer est une chose ; être en proie à la rancœur en est une autre.
Il y a aussi l’impatience qui pousse certains à déraper. Macky est au pouvoir seulement depuis le 02 Avril. Il ne faut pas l’oublier. Des actes majeurs sont certes posés mais il a besoin de temps pour travailler. Il a aussi besoin d’une majorité confortable à l’Assemblée Nationale. Non pas pour avoir un Parlement à se botte pour essayer d’y faire passer un projet de loi de dévolution monarchique. Non. Mais pour travailler pour le peuple, dans le respect de la Démocratie, de la séparation des pouvoirs et du respect des différentes Institutions.
La cohérence du pouvoir sera garantie et celle du système démocratique aussi. Avec un pouvoir qui a les moyens de gouverner et qui, au terme du mandat, sera jugé à ses résultats. Avec une opposition qui s’oppose de manière libre et responsable.
Pour le reste tout le monde comprend qu’il faut aussi alimenter les conversations de grand -place et que les professionnels de la rumeur doivent aussi trouver de quoi se mettre sous la dent, entre deux combats de lutte.

Mouhamadou M.DIA
Professeur de Philosophie-Journaliste
Jeudi 28 Juin 2012
Mouhamadou M. DIA




1.Posté par Ok le 29/06/2012 17:08
Tu devrais la fermer! Et pour de bon, merci.



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