La plénière des leaders de Benno le 1er Décembre 2011 a désigné Moustapha NIASSE, « candidat de l’unité et du rassemblement », tandis que son concurrent, faute d’être désigné formellement par aucune partie prenante à la réunion, s’est contenté de s’auto proclamer « candidat de Benno », en accusant le Comité de facilitation de « complot », et en qualifiant la décision majoritaire et transparente des leaders, de « coup d’Etat » !
Ce faisant, il présente aux Sénégalais deux nouveaux visages, celui d’un mauvais perdant, et celui de quelqu’un qui ne respecte pas ses engagements clairement exprimés en public.
Il est mauvais perdant, parce qu’il refuse le mode de prise de décision de Benno qui depuis deux ans lui a permis de se doter d’un projet de constitution, et de trancher successivement la question de la « Transition » et celle des critères devant présider aux choix du candidat de l’ « unité et du rassemblement ».
A ces moments cruciaux vécus dans l’existence et la cohésion de Benno, aucun de ses membres n’a été considéré comme quantité négligeable dont l’opinion sur la question débattue devait valoir moins que celles des autres.
Ni Macky Sall, sur le projet de constitution, ou sur la « Transition », ni Landing SAWANE, sur le choix de a candidature unique, ni Chieckh Bamba Dièye , sur l’adoption des critères de choix du candidat, ne se sont permis d’exprimer autant de mépris envers des compagnons de lutte, pour justifier leurs désaccords avec la décision majoritaire et transparente des leaders de Benno.
Ils ont su assumer dignement leurs désaccords sans porter atteinte au principe de l’égale dignité des leaders de Benno qui fonde son existence depuis sa création, ou à leur éthique ou intégrité morale.
Pourtant, rien ne laissait prévoir un tel visage du perdant, surtout après qu’il ait déclarait le 29-09-2011, c'est-à-dire, 12 jours après la tenue de Séminaire du 17 Septembre, dans une interview accordée au quotidien « l’Observateur » :
« Si je ne suis pas choisi comme candidat de Benno, je ne me présenterai pas à la présidentielle ». « Si les conditions dans lesquelles le choix du candidat sur la base des critères qui ont été identifiés sont démocratiques, je les accepterai ».Vous ne pouvez pas être dans une procédure et dire que si ce n’est pas moi, je n’accepterai pas. Ça n’a pas de sens. Sinon, il ne faut même pas s’y engager. Je serai donc d’accord sur le consensus auquel on aboutira ». « Le candidat qui sera choisi ne sera pas le candidat du Ps, de la Ld ou de l’Afp, ce sera un candidat de la coalition. Il sera à la fois le candidat du Ps, de l’Afp, du Pit et de l’ensemble de la coalition. Tout le monde s’y retrouvera. Ce sera ça la nouveauté. Il faut donc dépasser la personnalisation du problème ». « C’est normal que, lorsqu’il y a une compétition, des ambitions s’expriment, ça me paraît normal donc. Qu’il y ait des gens extérieurs à Benno, ou même quelquefois intérieurs, qui soient pessimistes, qui pensent que ça ne marchera pas, qu’on perd du temps et qu’il fallait régler ça avant, je n’en fais pas partie. Je crois aux vertus du dialogue, de la négociation, des concertations. Et je suis persuadé qu’on pourra arriver à un bon compromis dynamique, si nous faisons preuve de capacité de dépassement ».
Il apparaît donc clairement qu’il acceptait les « critères qui ont été définis » et s’était engagé à accepter le choix de candidat « si les conditions de ce choix sont démocratiques » ! Qui dit démocratie sous entend objectivement une « transparence dans la prise de décision et décision majoritaire ». Il n’avait donc fait que rappeler ici le mode de décision de Benno en l’acceptant publiquement. C’est ce mode de prise de décision qui a toujours permis à Benno de trancher les questions difficiles par le ralliement de la minorité, ou d’une partie de celle-ci, à la majorité par esprit de consensus.
Vouloir donc remplacer ces « critères identifiés » par le « vote des élus locaux », et « les conditions démocratiques du choix », par des « conditions de justice qui devraient prendre en compte la différence de poids politique et électoral des leaders de Benno », relève incontestablement d’un reniement public vis-à-vis de ses engagements.
Il faut reconnaître donc et le regretter, que les « loups aux dents longues et autres caciques » sont parvenus à lui tordre le bras, dans un but évident de le faire partir de la Direction du PS, pour ouvrir rapidement la voie à une « alternance générationnelle », ainsi que l’affirmait publiquement, en toute innocence, le Responsable aux élections de ce parti, dans le débat organisé par Walf TV, le soir même de la désignation de NIASSE, « candidat de l’Unité et du rassemblement de Benno ».
C’est sur cette perspective que j’avais, en vain, longtemps attiré l’attention de Benno et de l’opinion, pour développer une vaste campagne contre ces nostalgiques du Parti –Etat, qui piaffaient d’impatience pour prendre le pouvoir au sein de leur parti, pour mieux négocier leur repositionnement sur l’échiquier politique de 2012.
Le poids de leur résistance a été senti tout le long de la bataille d’opinions autour de la « refondation de l’Etat » pour l’avènement d’un régime parlementaire, sur la « Transition », et sur l’option d’une « candidature unique » de Benno, comme le reconnaît candidement Doudou Issa Niasse.
En effet, il soutient dans le quotidien « Direct » no 3 du Samedi 03-Dimanche 04, que « en un moment donné, certains d’entre eux ont posé le problème de l’unicité de la candidature. Le Parti Socialiste, en tant que tel, depuis 8 mois, n’était pas d’accord. Mais c’est le Secrétaire Général qui, étant avec ses camarades leaders qui allaient dans ce sens, nous avait demandé, en âme et conscience, d’avoir confiance et de laisser le Parti aller dans ce sens. Il y a encore un mois encore, le Bureau politique s’est réuni pour montrer son désaccord. »
Aujourd’hui, avec le revirement de TANOR, force est de reconnaître qu’ils ont pris le pouvoir au PS, dans l’espoir d’un bon positionnement au second tour de l’élection présidentielle du 26 Février 2012, et non pas, dans le but de réunir les forces nécessaires pour faire tomber le régime politique de Wade, basé sur la Constitution de 20001, dans laquelle ils déclaraient s’y reconnaître totalement, jusqu’à proposer de la faire adopter par le Parlement qu’ils contrôlaient, à la place du peuple par référendum.
C’est pour masquer cette forfaiture qu’ils tentent de faire croire aujourd’hui, que leur Parti avait perdu le pouvoir en 2000, alors qu’il n’ en était rien, du fait qu’ils contrôlaient la majorité qualifiée au Parlement et la presque totalité des collectivités locales.
En fait, c’est Diouf qui a perdu le pouvoir en 2000, et non pas son Parti. Mais celui-ci, traumatisé après l’échec et le départ hors du Sénégal de son mentor, n’avait pas osé user du pouvoir législatif et du pouvoir local pour se défendre des assauts du nouveau régime qui cherchait à le détruire. Il s’était refugié derrière le prétexte d’ « opposition républicaine » qui a longtemps entravé, jusqu’aux élections présidentielles de 2007, son entrée véritable dans l’opposition à la politique de Wade.
Aujourd’hui, la stratégie du positionnement au 2ème tour a donc aussi triomphé au PS, qui rejoint ainsi la longue liste des Candidats de Partis et d’organisations de la Société civile, qui comptent sur le 1er tour, qu’ils considèrent abusivement comme une sorte de « primaire populaire », pour se tailler une place qui leur permettrait d’être pris en compte dans la nouvelle recomposition du pouvoir politique en gestation dans les perspectives des élections de 2012.
Mais cette stratégie que la plus part des analystes politiques présentent comme relevant du bon sens, fait l’impasse sur les enjeux véritables des élections présidentielles de Février 2012, qui ne laissent indifférents ni la France et ses grandes entreprises, ni les USA et ses différents lobbies.
C’est ainsi que, depuis les révélations du quotidien « Enquête » sur « les menées de puissants groupes économiques Français contre la candidature de NIASSE, qui les gène dans le secteur pétrolier », il n’est plus possible de refuser de voir leurs mains dans cette dispersion des forces en vue d’un positionnement de leurs hommes au 2ème tour.
Surtout, après la Côte d’Ivoire, la Lybie, et aujourd’hui, la SYRIE, il serait impardonnable de ne pas prendre en compte jusqu’à quel degré de destruction et de désolation de nos pays et de nos peuples, la France, les USA et l’Angleterre sont prêts à aller, pour imposer leurs hommes à la tête de nos Etats, dans la défense leurs intérêts économiques et stratégiques dans la sous région et dans le monde.
C’est pour cette raison, que les stratèges du second tour sont non seulement suspects, mais encore, ils se trompent lourdement sur le contexte spécifique qui prévaut au Sénégal en perspectives électorales de Février 2012, en pensant qu’ils ont affaire au « calendrier républicain » qui prévoit un 1er tour en Février, et un second en Mars.
En Fait, ils ne prennent pas en compte, qu’à la place du « calendrier républicain » qui leur sert de base pour concevoir leurs stratégies électorales, Wade est entrain d’imposer son « calendrier politique » qui fait de sa candidature, « le 1er tour », et le 26 Février, le « second tour ».
De sorte que, s’il parvient à imposer sa candidature, les rapports de force lui permettront de s’appuyer sur son système électoral, pour se proclamer vainqueur dès le 26 Février. Le cas échéant, les stratèges du second tour, qui ont tant théorisé la nécessité de la dispersion des forces le 26 Février, auront joué, consciemment ou non, le jeu de Wade et des forces extérieures qui soutiennent, ouvertement ou de façon camouflée, sa candidature.
C’est pour cette raison qu’il est temps de cesser de jouer avec le destin de notre peuple dans un positionnement stérile pour le second tour du « calendrier républicain », et de s’engager résolument dans le M23, pour battre Wade dés son « premier tour politique », en l’obligeant à retirer sa candidature.
Ce n’est donc plus la candidature à la candidature de Benno qui est en jeu, puisqu’elle est réglée définitivement le 1er Décembre 2011, mais, c’est le rassemblement et la cohésion de toutes les forces républicaines et démocratiques dans le M23, autour de la seule bataille politique qui vaille : le retrait de la candidature de Wade, la nomination de Personnalités non partisanes à la tête des Ministères de l’Intérieur et de la Justice, le recours au spray, et le respect intégral du consensus sur le bulletin unique.
D’ici le congrès d’investiture du PDS, le temps nous est compté, si réellement nous sommes déterminés à en finir avec le régime de Wade, pour ouvrir de nouvelles perspectives à notre peuple.
Benno a un candidat de l’ « unité et du rassemblement », maintenant, tous ensemble, montons à l’assaut de la candidature de Wade.
Dakar le 4 Décembre 2011.
Ibrahima Séne PIT/Sénégal
Ce faisant, il présente aux Sénégalais deux nouveaux visages, celui d’un mauvais perdant, et celui de quelqu’un qui ne respecte pas ses engagements clairement exprimés en public.
Il est mauvais perdant, parce qu’il refuse le mode de prise de décision de Benno qui depuis deux ans lui a permis de se doter d’un projet de constitution, et de trancher successivement la question de la « Transition » et celle des critères devant présider aux choix du candidat de l’ « unité et du rassemblement ».
A ces moments cruciaux vécus dans l’existence et la cohésion de Benno, aucun de ses membres n’a été considéré comme quantité négligeable dont l’opinion sur la question débattue devait valoir moins que celles des autres.
Ni Macky Sall, sur le projet de constitution, ou sur la « Transition », ni Landing SAWANE, sur le choix de a candidature unique, ni Chieckh Bamba Dièye , sur l’adoption des critères de choix du candidat, ne se sont permis d’exprimer autant de mépris envers des compagnons de lutte, pour justifier leurs désaccords avec la décision majoritaire et transparente des leaders de Benno.
Ils ont su assumer dignement leurs désaccords sans porter atteinte au principe de l’égale dignité des leaders de Benno qui fonde son existence depuis sa création, ou à leur éthique ou intégrité morale.
Pourtant, rien ne laissait prévoir un tel visage du perdant, surtout après qu’il ait déclarait le 29-09-2011, c'est-à-dire, 12 jours après la tenue de Séminaire du 17 Septembre, dans une interview accordée au quotidien « l’Observateur » :
« Si je ne suis pas choisi comme candidat de Benno, je ne me présenterai pas à la présidentielle ». « Si les conditions dans lesquelles le choix du candidat sur la base des critères qui ont été identifiés sont démocratiques, je les accepterai ».Vous ne pouvez pas être dans une procédure et dire que si ce n’est pas moi, je n’accepterai pas. Ça n’a pas de sens. Sinon, il ne faut même pas s’y engager. Je serai donc d’accord sur le consensus auquel on aboutira ». « Le candidat qui sera choisi ne sera pas le candidat du Ps, de la Ld ou de l’Afp, ce sera un candidat de la coalition. Il sera à la fois le candidat du Ps, de l’Afp, du Pit et de l’ensemble de la coalition. Tout le monde s’y retrouvera. Ce sera ça la nouveauté. Il faut donc dépasser la personnalisation du problème ». « C’est normal que, lorsqu’il y a une compétition, des ambitions s’expriment, ça me paraît normal donc. Qu’il y ait des gens extérieurs à Benno, ou même quelquefois intérieurs, qui soient pessimistes, qui pensent que ça ne marchera pas, qu’on perd du temps et qu’il fallait régler ça avant, je n’en fais pas partie. Je crois aux vertus du dialogue, de la négociation, des concertations. Et je suis persuadé qu’on pourra arriver à un bon compromis dynamique, si nous faisons preuve de capacité de dépassement ».
Il apparaît donc clairement qu’il acceptait les « critères qui ont été définis » et s’était engagé à accepter le choix de candidat « si les conditions de ce choix sont démocratiques » ! Qui dit démocratie sous entend objectivement une « transparence dans la prise de décision et décision majoritaire ». Il n’avait donc fait que rappeler ici le mode de décision de Benno en l’acceptant publiquement. C’est ce mode de prise de décision qui a toujours permis à Benno de trancher les questions difficiles par le ralliement de la minorité, ou d’une partie de celle-ci, à la majorité par esprit de consensus.
Vouloir donc remplacer ces « critères identifiés » par le « vote des élus locaux », et « les conditions démocratiques du choix », par des « conditions de justice qui devraient prendre en compte la différence de poids politique et électoral des leaders de Benno », relève incontestablement d’un reniement public vis-à-vis de ses engagements.
Il faut reconnaître donc et le regretter, que les « loups aux dents longues et autres caciques » sont parvenus à lui tordre le bras, dans un but évident de le faire partir de la Direction du PS, pour ouvrir rapidement la voie à une « alternance générationnelle », ainsi que l’affirmait publiquement, en toute innocence, le Responsable aux élections de ce parti, dans le débat organisé par Walf TV, le soir même de la désignation de NIASSE, « candidat de l’Unité et du rassemblement de Benno ».
C’est sur cette perspective que j’avais, en vain, longtemps attiré l’attention de Benno et de l’opinion, pour développer une vaste campagne contre ces nostalgiques du Parti –Etat, qui piaffaient d’impatience pour prendre le pouvoir au sein de leur parti, pour mieux négocier leur repositionnement sur l’échiquier politique de 2012.
Le poids de leur résistance a été senti tout le long de la bataille d’opinions autour de la « refondation de l’Etat » pour l’avènement d’un régime parlementaire, sur la « Transition », et sur l’option d’une « candidature unique » de Benno, comme le reconnaît candidement Doudou Issa Niasse.
En effet, il soutient dans le quotidien « Direct » no 3 du Samedi 03-Dimanche 04, que « en un moment donné, certains d’entre eux ont posé le problème de l’unicité de la candidature. Le Parti Socialiste, en tant que tel, depuis 8 mois, n’était pas d’accord. Mais c’est le Secrétaire Général qui, étant avec ses camarades leaders qui allaient dans ce sens, nous avait demandé, en âme et conscience, d’avoir confiance et de laisser le Parti aller dans ce sens. Il y a encore un mois encore, le Bureau politique s’est réuni pour montrer son désaccord. »
Aujourd’hui, avec le revirement de TANOR, force est de reconnaître qu’ils ont pris le pouvoir au PS, dans l’espoir d’un bon positionnement au second tour de l’élection présidentielle du 26 Février 2012, et non pas, dans le but de réunir les forces nécessaires pour faire tomber le régime politique de Wade, basé sur la Constitution de 20001, dans laquelle ils déclaraient s’y reconnaître totalement, jusqu’à proposer de la faire adopter par le Parlement qu’ils contrôlaient, à la place du peuple par référendum.
C’est pour masquer cette forfaiture qu’ils tentent de faire croire aujourd’hui, que leur Parti avait perdu le pouvoir en 2000, alors qu’il n’ en était rien, du fait qu’ils contrôlaient la majorité qualifiée au Parlement et la presque totalité des collectivités locales.
En fait, c’est Diouf qui a perdu le pouvoir en 2000, et non pas son Parti. Mais celui-ci, traumatisé après l’échec et le départ hors du Sénégal de son mentor, n’avait pas osé user du pouvoir législatif et du pouvoir local pour se défendre des assauts du nouveau régime qui cherchait à le détruire. Il s’était refugié derrière le prétexte d’ « opposition républicaine » qui a longtemps entravé, jusqu’aux élections présidentielles de 2007, son entrée véritable dans l’opposition à la politique de Wade.
Aujourd’hui, la stratégie du positionnement au 2ème tour a donc aussi triomphé au PS, qui rejoint ainsi la longue liste des Candidats de Partis et d’organisations de la Société civile, qui comptent sur le 1er tour, qu’ils considèrent abusivement comme une sorte de « primaire populaire », pour se tailler une place qui leur permettrait d’être pris en compte dans la nouvelle recomposition du pouvoir politique en gestation dans les perspectives des élections de 2012.
Mais cette stratégie que la plus part des analystes politiques présentent comme relevant du bon sens, fait l’impasse sur les enjeux véritables des élections présidentielles de Février 2012, qui ne laissent indifférents ni la France et ses grandes entreprises, ni les USA et ses différents lobbies.
C’est ainsi que, depuis les révélations du quotidien « Enquête » sur « les menées de puissants groupes économiques Français contre la candidature de NIASSE, qui les gène dans le secteur pétrolier », il n’est plus possible de refuser de voir leurs mains dans cette dispersion des forces en vue d’un positionnement de leurs hommes au 2ème tour.
Surtout, après la Côte d’Ivoire, la Lybie, et aujourd’hui, la SYRIE, il serait impardonnable de ne pas prendre en compte jusqu’à quel degré de destruction et de désolation de nos pays et de nos peuples, la France, les USA et l’Angleterre sont prêts à aller, pour imposer leurs hommes à la tête de nos Etats, dans la défense leurs intérêts économiques et stratégiques dans la sous région et dans le monde.
C’est pour cette raison, que les stratèges du second tour sont non seulement suspects, mais encore, ils se trompent lourdement sur le contexte spécifique qui prévaut au Sénégal en perspectives électorales de Février 2012, en pensant qu’ils ont affaire au « calendrier républicain » qui prévoit un 1er tour en Février, et un second en Mars.
En Fait, ils ne prennent pas en compte, qu’à la place du « calendrier républicain » qui leur sert de base pour concevoir leurs stratégies électorales, Wade est entrain d’imposer son « calendrier politique » qui fait de sa candidature, « le 1er tour », et le 26 Février, le « second tour ».
De sorte que, s’il parvient à imposer sa candidature, les rapports de force lui permettront de s’appuyer sur son système électoral, pour se proclamer vainqueur dès le 26 Février. Le cas échéant, les stratèges du second tour, qui ont tant théorisé la nécessité de la dispersion des forces le 26 Février, auront joué, consciemment ou non, le jeu de Wade et des forces extérieures qui soutiennent, ouvertement ou de façon camouflée, sa candidature.
C’est pour cette raison qu’il est temps de cesser de jouer avec le destin de notre peuple dans un positionnement stérile pour le second tour du « calendrier républicain », et de s’engager résolument dans le M23, pour battre Wade dés son « premier tour politique », en l’obligeant à retirer sa candidature.
Ce n’est donc plus la candidature à la candidature de Benno qui est en jeu, puisqu’elle est réglée définitivement le 1er Décembre 2011, mais, c’est le rassemblement et la cohésion de toutes les forces républicaines et démocratiques dans le M23, autour de la seule bataille politique qui vaille : le retrait de la candidature de Wade, la nomination de Personnalités non partisanes à la tête des Ministères de l’Intérieur et de la Justice, le recours au spray, et le respect intégral du consensus sur le bulletin unique.
D’ici le congrès d’investiture du PDS, le temps nous est compté, si réellement nous sommes déterminés à en finir avec le régime de Wade, pour ouvrir de nouvelles perspectives à notre peuple.
Benno a un candidat de l’ « unité et du rassemblement », maintenant, tous ensemble, montons à l’assaut de la candidature de Wade.
Dakar le 4 Décembre 2011.
Ibrahima Séne PIT/Sénégal
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