Le Fonds souverain d’investissements stratégiques du Sénégal (Fonsis) a récemment fait le choix contesté de collaborer avec l’entreprise chinoise Sinohydro pour les études du projet de Grand transfert d’eau (GTE). Cependant, cette décision suscite de vives inquiétudes, compte tenu des antécédents douteux de Sinohydro, qui a été épinglée à deux reprises pour fraude par la Banque africaine de développement (BAD) et la Banque européenne d’investissement (BEI), comme l’a rapporté Libération.
Le Fonsis a mis en avant « l’expertise » de Sinohydro, mais des voix critiques, comme celle de Birahime Seck, se sont élevées pour questionner la légitimité de ce choix. En effet, Sinohydro a reconnu des pratiques frauduleuses dans le cadre de plusieurs projets internationaux, ce qui soulève des interrogations sur la fiabilité de l’entreprise.
Le 28 septembre 2023, la BEI et Sinohydro ont signé un « accord de règlement » après que l’entreprise a été reconnue coupable de fautes dans cinq projets en Afrique et en Europe. Cet accord a conduit Sinohydro à s’engager à consacrer 1 million d’euros à des projets liés à l’intégrité et à la durabilité, tout en étant exclue de toute participation à des projets financés par la BEI pendant une période de douze mois.
Plus tôt, le 24 mai 2018, la BAD avait également épinglé Sinohydro pour des irrégularités dans un projet d’appui routier en Ouganda. L’enquête du Bureau de l’intégrité et de la lutte contre la corruption avait révélé que l’entreprise avait fourni des informations erronées concernant des références de projets inachevés. À cette époque, la BAD avait imposé à Sinohydro une non-exclusion conditionnelle de trente-six mois, à condition que l’entreprise se conforme pleinement aux exigences de l’institution.
Face à ces révélations, le choix du Fonsis de s’associer avec Sinohydro soulève des questions cruciales sur la transparence et l’intégrité dans le cadre de projets d’envergure au Sénégal. Les citoyens et les parties prenantes attendent des clarifications sur les raisons de cette collaboration, d’autant plus qu’elle pourrait avoir des implications significatives pour l’avenir des investissements stratégiques dans le pays.
Le Fonsis a mis en avant « l’expertise » de Sinohydro, mais des voix critiques, comme celle de Birahime Seck, se sont élevées pour questionner la légitimité de ce choix. En effet, Sinohydro a reconnu des pratiques frauduleuses dans le cadre de plusieurs projets internationaux, ce qui soulève des interrogations sur la fiabilité de l’entreprise.
Le 28 septembre 2023, la BEI et Sinohydro ont signé un « accord de règlement » après que l’entreprise a été reconnue coupable de fautes dans cinq projets en Afrique et en Europe. Cet accord a conduit Sinohydro à s’engager à consacrer 1 million d’euros à des projets liés à l’intégrité et à la durabilité, tout en étant exclue de toute participation à des projets financés par la BEI pendant une période de douze mois.
Plus tôt, le 24 mai 2018, la BAD avait également épinglé Sinohydro pour des irrégularités dans un projet d’appui routier en Ouganda. L’enquête du Bureau de l’intégrité et de la lutte contre la corruption avait révélé que l’entreprise avait fourni des informations erronées concernant des références de projets inachevés. À cette époque, la BAD avait imposé à Sinohydro une non-exclusion conditionnelle de trente-six mois, à condition que l’entreprise se conforme pleinement aux exigences de l’institution.
Face à ces révélations, le choix du Fonsis de s’associer avec Sinohydro soulève des questions cruciales sur la transparence et l’intégrité dans le cadre de projets d’envergure au Sénégal. Les citoyens et les parties prenantes attendent des clarifications sur les raisons de cette collaboration, d’autant plus qu’elle pourrait avoir des implications significatives pour l’avenir des investissements stratégiques dans le pays.
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