‘’Le ridicule attaque tout, et ne détruit rien’’
Benjamin Constant
Décidément le ridicule ne semble plus tuer. Krime Wade, ‘’ le ministre du ciel et de la terre’’ pour faire plus court, aime bien être au cœur de l’actualité. Est-il encore tombé, pieds et mains, dans les câbles de wikileaks? Faut dire que le ministre de l’énergie n’a pas les idées bien éclairées. De l’aéroport du Maroc (pris avec de la drogue), en passant par l’Élysée (affaires des mallettes), à l’hôtel Saint-James, voici que le jet- privé du prince vient d’atterrir à Fatick. Les pistes se brouillent. Monsieur 15% aurait-il perdu ses repères ou doit-on simplement y voir une main tendue envers ses frères-ennemis : Macky et Idy, ou alors un coup tordu, de plus, comme il sait si bien le faire, pour décrédibiliser ces derniers aux yeux de l’opinion ?
Une poignée de main à saint-James qu’Idy s’est vite empressé de retirer, en déclarant «ce qui s’est passé, c’est que, comme vous le savez à chaque fois que je séjourne dans la capitale française, je suis au club Saint-James. Krime Wade s’est présenté là-bas hier et dès qu’il m’a aperçu il a fait demi tour, on ne s’est même pas salué, ni bonjour, ni en se serrant la main et il est allé dans un autre salon où il est resté une dizaine de minutes après. Donc, il n’avait certainement pas rendez- vous avec moi…… ». De Paris à Fatick, Krime Wade n’a pas perdu beaucoup de temps. Avec son jet-privé, le ministre des transports ne connait pas les embouteillages, ni les rues inondées du Sénégal.
Un pied à Fatick chez Macky qui à frôlé le ridicule, le super-ministre est passé à deux doigts de la correction.
Après cette piteuse promenade improvisée, il fallait un lieu pour se donner bonne conscience et se laver de ses souillures et Touba était l’escale obligée avant de mettre au point d’autres stratagèmes, les unes aussi idiotes et ridicules que les autres.
Main tendue ; simple provocation ou manipulation? Le ministre chargé de l’électricité devrait bien nous éclairer sur les intentions de ses visites suspectes !
Quel crime, Krime Wade cherche-t-il à commettre encore pour assouvir ses ambitions débordantes ?
Le fils ‘’prodige et surdoué‘’ pour le père, celui qui, on se souvient, disait qu’il est un gagnant, et un battant et que dans sa vie, il n’a jamais perdu et que pour lui il n’y a pas de défaite possible est aujourd’hui en train de perdre le contrôle et la face. Celui également dont le père aime bien nous vendre le talent, le génie et les compétences est en train de tourner au ‘’con-pathétique’’ suscitant moqueries et mépris.
Ce cas rime avec cacophonie ou cas rime avec ridicule !
Mais tel père, tel fils, un ‘’ndiomboor’’ donnera toujours naissance à un ‘’ndiomboor‘’ ‘’keewel tuu teup doom dia beet’’ dit t’on dans la langue de ‘’COCC BARMA’’.
Le père, lui-même, se proclame l’africain le plus diplômé du Cap au Caire. Cette envie incontrôlable de vouloir toujours parler de soi, de peur d’être oublié ou ignoré, Krime Wade le tient, naturellement, de son père qui lui est connu pour se vanter à chaque fois qu’on lui tend un micro. Le Moi et le Je sont chez les Wade le refrain d’une chanson bien apprise. Récemment sur la nouvelle chaine de télévision AFRICA 7, le père répondant à la question : ‘’Vous arrive-t-il parfois d’avoir des doutes, des peurs, des craintes’’ ? Il répond « non, à vrai dire non-vous savez d’abord moi, si vous regardez mon parcours et les nombreuses réalisations que j’ai faites, c’est parce que Dieu a bien voulu que je sois parmi les gens qui ont des idées, c’est aussi une habitude que de vouloir réfléchir, de chercher des solutions. Je peux éprouver une crainte de ne pas réaliser quelque chose que j’imagine et que je sais parfaitement réalisable, là je suis inquiet. Mais en tout cas jusqu’à présent, j’ai pu réaliser tout ce qui m’était passé par la tête, dont on disait que c’est du rêve. Nous avons réalisé tout ça pour montrer que lorsque nous rêvons ; nous rêvons de choses qui sont possibles et nous les réalisons ».
On a envie de lui dire : Et l’électricité ; et la santé ; et l’éducation ; et la vie chère ; et les inondations et l’emploi, ceux la ne font-t ils pas partie de vos rêves, de choses qui sont possibles et que vous devriez réaliser ? Ce ne sont pas vos priorités, sûrement pas !
Votre rêve c’était de vous enrichir, d’enrichir vos amis, de mettre votre famille à labri du besoin, de saboter la démocratie, de monter les sénégalais les uns contre les autres, de diviser, de créer de toute pièce une classe de riches, pauvre par sa médiocrité et qui inspire rejet et mépris aux yeux des nombreux ‘’goor goor lou ‘’ sénégalais. Cette petite apprenti- bourgeoise, qui hier tendait la main pour avoir le café, le thé et le mégot de cigarettes, c’est elle aujourd’hui qui à bord de luxueuses voitures aux vitres tintées jettes des pièces aux dignes mendiants des rues de Dakar dont le nombre ne cesse de s’agrandir à cause d’un système corrompu et malhonnête. A cette nouvelle basse classe de parasites, d’alter noceurs ou de déchets recyclés qui polluent la société sénégalaise, on a envie de dire réécouter la chanson de Ismail Lo ‘’ATAYAA’’ et sachez que ‘’bien mal acquis ne profite jamais’’.
Cette classe qui, hier, s’habillait, avec des friperies, au marché Sandaga, et aujourd’hui c’est dans des boutiques luxueuses de la capitale française qu’elle trouve chaussure à sa taille. On est passé des ‘’FEUG-DIAAY’’ aux ‘’WEEKI-SOL’’. Finis le ‘’pain-thon’’ et les ‘’sandwich-ndaambé’’ et bonjour les pâtisseries et les restaurants cotés des Almadies, finis les ‘’banc-diakhlé’’, les nuits interminables et les discussions sans fins, bonsoir les auberges et les boites de nuits branchées où fréquente la jet-set dakaroise.
Finie la période des vaches maigres, aujourd’hui le ‘’blé’’ et le ‘’lait’’ coulent à flot. Les soucis d’argent sont terminés’’ leur avait promis ‘’PABI’’ le vieux !
La famille Wade et leurs sbires souffrent d’une maladie dont on ne connait pas encore, et dont on ne connaitra peut être jamais les causes, et malgré les avancées spectaculaires de la science, mais dont les symptômes sont eux déjà visibles : narcissisme, folie de grandeur, complexe de supériorité, soif de reconnaissance, l’estime de sois, rapport malsain avec l’argent. Le comble du comble, le tout sur un ton de ‘’waxoon- waxeet’’.
Si vous croisez quelqu’un avec une carapace de caméléon (trompeur et imprévisible) ; une cervelle de renard (opportuniste et prédateur), et un regard de lynx (cherche ses prochaines victimes), sachez que c’est un Wade et méfiez vous de la contagion!
Qu’avons-nous fait pour mériter une telle famille ?
Fall papa Malick
‘’II n’y a pas de liberté sans dignité’’
Benjamin Constant
Décidément le ridicule ne semble plus tuer. Krime Wade, ‘’ le ministre du ciel et de la terre’’ pour faire plus court, aime bien être au cœur de l’actualité. Est-il encore tombé, pieds et mains, dans les câbles de wikileaks? Faut dire que le ministre de l’énergie n’a pas les idées bien éclairées. De l’aéroport du Maroc (pris avec de la drogue), en passant par l’Élysée (affaires des mallettes), à l’hôtel Saint-James, voici que le jet- privé du prince vient d’atterrir à Fatick. Les pistes se brouillent. Monsieur 15% aurait-il perdu ses repères ou doit-on simplement y voir une main tendue envers ses frères-ennemis : Macky et Idy, ou alors un coup tordu, de plus, comme il sait si bien le faire, pour décrédibiliser ces derniers aux yeux de l’opinion ?
Une poignée de main à saint-James qu’Idy s’est vite empressé de retirer, en déclarant «ce qui s’est passé, c’est que, comme vous le savez à chaque fois que je séjourne dans la capitale française, je suis au club Saint-James. Krime Wade s’est présenté là-bas hier et dès qu’il m’a aperçu il a fait demi tour, on ne s’est même pas salué, ni bonjour, ni en se serrant la main et il est allé dans un autre salon où il est resté une dizaine de minutes après. Donc, il n’avait certainement pas rendez- vous avec moi…… ». De Paris à Fatick, Krime Wade n’a pas perdu beaucoup de temps. Avec son jet-privé, le ministre des transports ne connait pas les embouteillages, ni les rues inondées du Sénégal.
Un pied à Fatick chez Macky qui à frôlé le ridicule, le super-ministre est passé à deux doigts de la correction.
Après cette piteuse promenade improvisée, il fallait un lieu pour se donner bonne conscience et se laver de ses souillures et Touba était l’escale obligée avant de mettre au point d’autres stratagèmes, les unes aussi idiotes et ridicules que les autres.
Main tendue ; simple provocation ou manipulation? Le ministre chargé de l’électricité devrait bien nous éclairer sur les intentions de ses visites suspectes !
Quel crime, Krime Wade cherche-t-il à commettre encore pour assouvir ses ambitions débordantes ?
Le fils ‘’prodige et surdoué‘’ pour le père, celui qui, on se souvient, disait qu’il est un gagnant, et un battant et que dans sa vie, il n’a jamais perdu et que pour lui il n’y a pas de défaite possible est aujourd’hui en train de perdre le contrôle et la face. Celui également dont le père aime bien nous vendre le talent, le génie et les compétences est en train de tourner au ‘’con-pathétique’’ suscitant moqueries et mépris.
Ce cas rime avec cacophonie ou cas rime avec ridicule !
Mais tel père, tel fils, un ‘’ndiomboor’’ donnera toujours naissance à un ‘’ndiomboor‘’ ‘’keewel tuu teup doom dia beet’’ dit t’on dans la langue de ‘’COCC BARMA’’.
Le père, lui-même, se proclame l’africain le plus diplômé du Cap au Caire. Cette envie incontrôlable de vouloir toujours parler de soi, de peur d’être oublié ou ignoré, Krime Wade le tient, naturellement, de son père qui lui est connu pour se vanter à chaque fois qu’on lui tend un micro. Le Moi et le Je sont chez les Wade le refrain d’une chanson bien apprise. Récemment sur la nouvelle chaine de télévision AFRICA 7, le père répondant à la question : ‘’Vous arrive-t-il parfois d’avoir des doutes, des peurs, des craintes’’ ? Il répond « non, à vrai dire non-vous savez d’abord moi, si vous regardez mon parcours et les nombreuses réalisations que j’ai faites, c’est parce que Dieu a bien voulu que je sois parmi les gens qui ont des idées, c’est aussi une habitude que de vouloir réfléchir, de chercher des solutions. Je peux éprouver une crainte de ne pas réaliser quelque chose que j’imagine et que je sais parfaitement réalisable, là je suis inquiet. Mais en tout cas jusqu’à présent, j’ai pu réaliser tout ce qui m’était passé par la tête, dont on disait que c’est du rêve. Nous avons réalisé tout ça pour montrer que lorsque nous rêvons ; nous rêvons de choses qui sont possibles et nous les réalisons ».
On a envie de lui dire : Et l’électricité ; et la santé ; et l’éducation ; et la vie chère ; et les inondations et l’emploi, ceux la ne font-t ils pas partie de vos rêves, de choses qui sont possibles et que vous devriez réaliser ? Ce ne sont pas vos priorités, sûrement pas !
Votre rêve c’était de vous enrichir, d’enrichir vos amis, de mettre votre famille à labri du besoin, de saboter la démocratie, de monter les sénégalais les uns contre les autres, de diviser, de créer de toute pièce une classe de riches, pauvre par sa médiocrité et qui inspire rejet et mépris aux yeux des nombreux ‘’goor goor lou ‘’ sénégalais. Cette petite apprenti- bourgeoise, qui hier tendait la main pour avoir le café, le thé et le mégot de cigarettes, c’est elle aujourd’hui qui à bord de luxueuses voitures aux vitres tintées jettes des pièces aux dignes mendiants des rues de Dakar dont le nombre ne cesse de s’agrandir à cause d’un système corrompu et malhonnête. A cette nouvelle basse classe de parasites, d’alter noceurs ou de déchets recyclés qui polluent la société sénégalaise, on a envie de dire réécouter la chanson de Ismail Lo ‘’ATAYAA’’ et sachez que ‘’bien mal acquis ne profite jamais’’.
Cette classe qui, hier, s’habillait, avec des friperies, au marché Sandaga, et aujourd’hui c’est dans des boutiques luxueuses de la capitale française qu’elle trouve chaussure à sa taille. On est passé des ‘’FEUG-DIAAY’’ aux ‘’WEEKI-SOL’’. Finis le ‘’pain-thon’’ et les ‘’sandwich-ndaambé’’ et bonjour les pâtisseries et les restaurants cotés des Almadies, finis les ‘’banc-diakhlé’’, les nuits interminables et les discussions sans fins, bonsoir les auberges et les boites de nuits branchées où fréquente la jet-set dakaroise.
Finie la période des vaches maigres, aujourd’hui le ‘’blé’’ et le ‘’lait’’ coulent à flot. Les soucis d’argent sont terminés’’ leur avait promis ‘’PABI’’ le vieux !
La famille Wade et leurs sbires souffrent d’une maladie dont on ne connait pas encore, et dont on ne connaitra peut être jamais les causes, et malgré les avancées spectaculaires de la science, mais dont les symptômes sont eux déjà visibles : narcissisme, folie de grandeur, complexe de supériorité, soif de reconnaissance, l’estime de sois, rapport malsain avec l’argent. Le comble du comble, le tout sur un ton de ‘’waxoon- waxeet’’.
Si vous croisez quelqu’un avec une carapace de caméléon (trompeur et imprévisible) ; une cervelle de renard (opportuniste et prédateur), et un regard de lynx (cherche ses prochaines victimes), sachez que c’est un Wade et méfiez vous de la contagion!
Qu’avons-nous fait pour mériter une telle famille ?
Fall papa Malick
‘’II n’y a pas de liberté sans dignité’’
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